Tauriel ❧ Daughter of the Forest

Aaricia
à propos du personnage. Réécriture d'un personnage non-canonique. âge. crédits. Zuz' création comment nous as-tu connu ? Par une certaine personne qui aime bien corrompre toi. Tenez vous prêt, ça va être le feu

Tauriel a toujours été présentée comme une Elfe guerrière intrépide et résiliente, mais derrière cette façade se cache une femme qui a dû faire face à un passé tumultueux, avec de nombreux obstacles à surmonter dès son plus jeune âge.

Tout commença il y a de cela plus de deux-mille huit ans aux cœurs d’Eryn Lasgalen, non loin du Royaume de  Mirkwood, là où son futur Roi, Thranduil, y résidait. L'avènement de l'Elfette avait été guetté avec impatience, tel un phénomène céleste annoncé. Et lorsque la douce créature se révéla enfin à ses parents, leur cœur déborda d'une joie incommensurable, telle une onde d'amour qui se propagea bien au-delà des frontières. En l'honneur de cette naissance tant espérée, une célébration grandiose fut organisée, attirant une foule nombreuse émerveillée par la pureté et la grâce de la nouvelle venue. Même le Roi, ami fidèle du père, se déplaça pour saluer cette bénédiction qui venait éclairer le royaume de sa lumière bienfaitrice. Le couple avait transmis la connaissance des plantes, de la forêt et de tous les secrets qu'un Elfe Sylvestre se doit de maîtriser. Tels des enchanteurs, ils avaient insufflé à l'elfette les enseignements ancestraux, les mélodies enchantées de la nature, les murmures des esprits des bois et les secrets gardés par les ancêtres. Ses parents avaient ainsi offert un savoir mystique et magique, qui les guiderait tout au long de leur existence et leur permettrait de perpétuer la tradition des Elfes Sylvestres. Sa mère, pour sa part, lui enseigna les arcanes des préparations et les secrets des guérisseurs. Tauriel, avide de tout savoir, s'intéressait même aux choses les plus futiles, mais son énergie était telle qu'elle courait, sautait et chantait toute la journée. Elle s'évadait souvent dans la forêt, où elle imaginait d'innombrables histoires en se glissant dans la peau de personnages elfiques, tels que ceux que lui avait contés sa mère. Dans ces moments-là, elle devenait elle-même une créature de conte de fées, insaisissable et éblouissante, dont les aventures seraient contées aux générations futures. L’Elfe rousse avait également appris à monter à cheval dès qu’elle eue l’âge de marcher, son goût de l’aventure était dans ses veines depuis sa naissance. Au fil des ans, l'ardent désir de Tauriel de découvrir d'autres horizons grandissait, et cela ne surprenait guère ses parents, qui avaient compris qu'elle était née pour explorer le monde.

Hélas, tous ces moments de bonheur s'étaient brisés en un instant, laissant en Tauriel une blessure profonde qui ne guérirait jamais complètement. Le traumatisme qui en résulta la marqua à jamais, transformant la jeune Elfe en une âme tourmentée, hantée par les souvenirs douloureux de son passé. À l’aube de ses trente années, lors d’une de leurs balades habituelles à cheval avec ses parents, une troupe d’orques les avaient encerclées en quelques secondes, leur interdisant toutes retraites ou toutes fuites. La peur la paralysa : la jeune Tauriel resta immobile sur sa monture, les joues inondées de larmes, tandis que les orques, féroces prédateurs, tentaient de la faire tomber de sa monture. Néanmoins, son père s'était dressé sur leur chemin, tandis que sa mère combattait un peu plus loin, luttant avec une vaillance hors du commun pour protéger leur fille unique. Malheureusement les orcs étaient de plus en plus nombreux, et leur victoire semblait inéluctable. Sa mère, voyant son funeste destin arrivé, tout comme son bien-aimé, osait un dernier geste en tapant sur la croupe du cheval de sa fille afin de fuir le combat. Alors que son cheval partait à vive allure, Tauriel observait pour la dernière fois ses parents en train de périr sous les coups des orcs, totalement impuissante alors que la scène semblait disparaître peu à peu. Ce fut en quelques minutes que sa monture s’était retrouvé devant les grandes portes du Royaume de Mirkwood, les pleures et les cris de l’enfant avaient alerté les gardes, ainsi que le Roi et son fils, Legolas.

Suite à cette tragique perte, Thranduil prit sous son aile l’Elfe rousse tout en lui offrant son propre confort royal. Bien que généreux, Tauriel était devenue pendant plusieurs jours complètement muette et stoïque. Elle ne pouvait chasser de son esprit la vision atroce de ses parents succombant sous les lames des orcs, une scène qui se répétait sans cesse dans sa tête. Les cauchemars la hantaient chaque nuit, effaçant toute trace de la petite fille joyeuse qu'elle avait été. Heureusement, le jeune prince Legolas avait été là pour elle, une épaule sur laquelle se réconforter dans cet enfer incessant. Petit à petit, Tauriel retrouvait goût à la vie, même si la blessure invisible restait présente. Le Prince et l'elfe sylvestre étaient devenus de bons amis, s'apportant mutuellement soutien et réconfort. Mais pour Tauriel, il fallait s'adapter à une vie totalement nouvelle à la cour, avec de nouveaux principes et de nouvelles coutumes.

Elle suivit une éducation exemplaire grâce à un précepteur. Bien que les livres et les histoires l’a passionnée, c’était pourtant bien autre chose qui allait attirer son attention, celle des armes. Des heures durant, elle contemplait les soldats pendant les entraînements, admirant leur agilité, leur adresse et leur force. Tauriel rêvait de pouvoir manier elle-même ces armes, devenir une guerrière redoutable, capable de protéger les siens et de défendre ses convictions. Elle fut comme fascinée par cet art et par la dure expérience qu’elle avait subit, savoir se battre était indispensable.  La jeune elfe parvint alors à prendre des cours grâce au Seigneur Thranduil, entraînée spécialement par le maître d’arme royal. Ses impressions furent bonnes assez rapidement, Tauriel avait un réel don pour le combat, notamment lorsqu’elle était en possession de deux dagues. Les années défilaient, et il était donc évident que l’elfe rousse devait être graciée, et était devenue ainsi la Capitaine de la Garde Royale de Thranduil vers ses deux cent-ans, un honneur plus qu’immense, qui impliquer de grandes responsabilités. Elle endossait son rôle à merveille malgré ses quelques restrictions, et le lien entre elle et Thranduil s’était quelque peu endurcit bien que son dévouement envers lui était total. Dans cette période de tumulte, une tendre émotion s'éveilla entre les deux elfes. Legolas, autrefois si réservé, se montrait désormais plus attentionné et expressif envers Tauriel. Il cherchait à être près d'elle autant que possible, multipliant les moments à deux. La jeune elfe était touchée par cette délicate affection qui grandissait. Elle connaissait le prince depuis l'enfance, et bien qu'elle reconnaisse sa beauté ravissante et la noblesse de son cœur, elle avait du mal à ignorer la fraternité qui les unissait et leur rang si différent. Ainsi, le cœur de Tauriel était partagé entre son affection grandissante pour le prince Legolas et son respect envers son Roi. Mais hélas, le souverain de Mirkwood ne voyait pas d'un bon œil cette romance naissante et tint à souligner que Tauriel n'était pas destinée à son cher fils. Malgré les tourments de son cœur, la capitaine de la garde elfique demeura loyale aux consignes et s'abstint de toute action qui aurait pu encourager le prince envers elle.

C’est lors d’une chasse aux araignées géantes dans la Fôret Noire que Tauriel, Legolas et leurs gardes rencontrent un groupe de treize nains, en pleine bataille contre ses créatures à grandes pattes, accompagnés d’un hobbit qui avait réussi à se faufiler et ne connaissait pas encore son existence jusque-là. Les gardes sylvestres avaient capturé les intrus, les tenant à présent prisonniers pour avoir franchi les limites de leur domaine. Thranduil, profitant de cette occasion, avait engagé une négociation avec le chef du groupe, le valeureux Thorin, en échangeant leur libération contre de précieuses gemmes de leur race, cachées dans les Montagnes. Mais hélas, la discussion avait été de courte durée, Thorin refusant avec fermeté cette offre alléchante. Toutefois, le hobbit Bilbon, inconnu jusque-là, avait libéré ses amis des geôles. Alors que les nains et le hobbit s'échappaient, la maison des Elfes est attaquaient par des orcs. Legolas et Tauriel se lançaient donc à leur poursuite, toutefois, ils décidaient de s’attaquer aux orcs et de « s’allier » avec eux pendant un court instant. Suite à cette attaque, l’Elfe rousse avait eut comme une révélation et décide d’écouter son cœur et ses convictions plutôt que les ordres de son roi. Pour la première fois, elle désobéit sévèrement à son souverain et quitte le palais pour rejoindre la troupe des nains et leur prêter main forte dans leur quête d’anéantir Smaug pour récupérer Erebor. Furieux, le Roi avait décidé de l’a bannir pour ce geste qu’il avait ressentit comme une trahison, une décision qu’elle apprendra bien plus tard par un messager de garde. Legolas la suit et tente de la convaincre de revenir, mais lorsqu'elle refuse, disant que les Elfes font partie de la Terre du Milieu et qu'ils doivent se battre dans la guerre à venir. Le Prince elfique finit par la rejoindre dans sa quête, laissant derrière lui son foyer et son peuple. La Capitaine avait participé au sauvetage de plusieurs villageois pendant la bataille de Lacville où Smaug fut abattu d’une flèche noire par Bard.  Décidés à découvrir ce que Bolg et Azog préparaient, Legolas et Tauriel se rendirent à Gundabad où ils comprirent que l’armée de Sauron était en marche vers la montagne solitaire que se disputaient déjà les elfes du royaume sylvestre et les nains de Dain.

Se précipitant vers la montagne, les deux elfes étaient arrivés au cœur de la bataille des cinq armées. Lorsque Tauriel s’aperçoit que Thranduil tente de quitter le champ de bataille, avec l'intention d'épargner son peuple, elle osa le confronter avec son arc et une flèche encochée, refusant cet abandon injuste. Thranduil, rejetant la profondeur de ses mots, détruit son arc, bien qu'il lui épargne la vie malgré son défi. A la suite de ses évènements, la capitaine exilée et bouleversée par la colère et le chagrin, tenta de venger sa communauté en cherchant à éliminer le fils d'Azog. Mais malgré sa détermination farouche, elle ne parvint pas à ses fins, et ce fut le prince Legolas qui, finalement, abattit le terrible ennemi. Le prix de cette victoire fut élevé, et le courageux Thorin y perdit la vie.

Après la bataille chacun reprit sa route et Tauriel qui était privée du droit de retour au royaume de Thranduil erra avec le fardeau de se retrouver seule, loin de son peuple, de son chez-soi, mais surtout, loin de Legolas. Ainsi parcourut-elle les régions environnantes du royaume Sylvestre où bien qu’elle fut indésirable, elle errait sans but précis, déterminée à préserver coûte que coûte le sanctuaire forestier des menaces qui pesaient sur lui. Mais l'âme de l'archère flamboyante était rongée par la solitude, et elle finit par comprendre qu'il était temps de s'éloigner de ce lieu qui avait été le théâtre de sa naissance et de toute son existence elfique jusqu'ici, au prix d'un déchirement profond dans son cœur. Pourtant, son rêve était sur le point de se réaliser, celui de voguer vers d'autres contrées, à la recherche de l'inconnu et de l'aventure. Au-delà de l'horizon, un nouveau monde l'appelait, des terres inconnues et des peuples inexplorés, son coeur palpitait d'une soif d'aventure insensée. Elle vogua vers des contrées lointaines où chaque jour était un mystère à découvrir, un défi à relever. Elle rencontra des êtres étranges, des bonnes comme des mauvaises ainsi, des cultures singulières. Et puis, un jour, elle tomba sur une grande arche de pierre étrange, apparue de nulle part, comme une vision étrange. L'elfe avait entendu parler de ses "portes" qui étaient apparues de nulle part du jour au lendemain. Serait-ce là la création du Mal même ou une quelconque sorcellerie qui tromperait son esprit tourmenté ? Certains villageois la qualifiaient même de maléfique. Pourtant, ce n'était pas de son fait qu'elle s'était retrouver devant elle, mais bien par un simple hasard. Enfin... était-ce vraiment le cas ? A force de la contempler, Tauriel ne put résister à sa force magnétique. Elle hésita, tergiversa, maintes et maintes fois, la tentation la poussait inexorablement vers la porte, elle devait la franchir. Pourtant, l'elfe se ravisa, même plusieurs fois, et cela pendant plusieurs jours. Mais plus elle résistait, plus l'envie était grande. Après une lutte acharner, Tauriel finit par se laisser aller par cette force mystique. Après tout, elle n'avait plus rien à perdre. Une nouvelle aventure commençait pour elle, une destinée inattendue et une découverte qui allait bouleverser tout ce qu'elle avait connu jusque-là.