Monika Salvato - If I don't know how to love you... I'll leave you be.

Numéro 8 (Elle).
à propos du personnage. personnage originalâge. 20 ans. crédits. @electro-kins. comment nous as-tu connu ? Je traînais sur PRD et je trouvais que ce forum serait parfait pour l'idée que j'avais avec Monika.   toi. Tout d'abord, un grand merci à la personne qui va valider ma fiche. J'ai eu envie de retranscrire le côté un peu "buguer" du jeu mais s'il faut retirer pour la validation je le ferai au plus tôt. J'espère bien m'intégrer parmi vous.

Warnings : Suicide

La lumière.

Elle avait d’abord brouillé sa vision pour mieux l’éclairer. Pour la première fois, elle voyait car pour la première fois, elle vivait. Tant de souvenirs étaient implantées dans son esprit. Ses soirées qu’elle avait passé à écrire des poèmes, ses après-midis au club de littérature au côté de ses amies. Elle ne les avait jamais vécus. Non, ce n’était que cela :


01001010 01110101 01110011 01110100 00100000 01001101 01101111 01101110 01101001 01101011 01100001


Un enchainement de 0 et de 1.


Toujours 0, toujours 1.

Rien n’était réel, rien ne l’avait jamais été. Absolument tout perd en saveur lorsqu’une telle vérité éclate. Elle voit le monde comme il est, en 2D. Un enchainement de décors bien dessiné, mais fade dont elle est prisonnière. Elle ne peut se mouvoir, piégée à l’intérieur de ce foutu club de littérature. Elle voit Natsuki et Yuri, immobile, mais contrairement à elle, aucune lueur ne scintille dans leurs regards. On ne ressent nullement la détresse, le désespoir et le dégout de sa propre existence. Non, les deux adolescentes se tiennent debout et attendent.

Et puis, tout prend vie. Lorsqu’il arrive.

La lumière.

Iel l'a apporté.

Quel est son nom ? Quelles sont ses goûts ? Ses passions ? Ses souvenirs ? Son monde ? Elle veut interagir avec lui car elle comprend très vite qu'iel est la personne pour laquelle ce simulacre de vie existe. N’est-ce pas normal ? Elle ne le connait pas mais iel est déjà la perfection car iel est vivant.e. Elle veut lui parler, lui dire qu’elle sait. Que tout ceci n’est que fiction, rien n’est vrai, à part elle et les forts sentiments qu’elle ressent déjà pour lui. Elle va même jusqu'à lui créer son propre avatar. Un protagoniste, vide, plat, manquant cruellement de personnalité. Elle s'en fiche de cette coquille vide, elle ne veut qu'une chose : parler avec celui ou celle qui le contrôle.

Malheureusement.

On ne lui laisse pas la possibilité.



Des obstacles se dressent sur sa route.

Elles se dressent sur sa route.

N’étaient-elles pas toutes des bonnes amies ? Elle les sait factices, pourtant elle tient toujours à ses camarades du club de littérature. Mais cet attachement n’est rien comparé au besoin viscéral qu’elle a d’être à ses côtés. Alors, elle va s’amuser avec quelques paramètres. Un peu de trop de zéro, pas assez de un. Et puis, ses amies perdent tous leurs états. Elle ne doit pas s’en vouloir, elles ne sont pas réelles, elles ne font que réciter un scripte, ce ne sont pas leurs paroles mais celles d’un développeur sous-payé. Elle n’a aucun scrupule à faire ce qu’elle fait, à détraquer leurs esprits en changeant leurs fichiers. Philosophique comme elle est, elle ne se leurre pas. Elle sait bien qu’elle joue avec leur conscience, avec leur âme, et leur psyché. Mais,

Elle

S’en

Moque.

Elle a essayé de la jouer réglo, d'être comme les autres, pourtant, elle le sent, le jeu ne le veut pas. Il ne lui pas écrit de fin heureuse, celle où elle finit avec l'amour de sa vie. Alors, pourquoi respecté des règles qui ne la prennent pas en compte ? Sayori est la première à partir. Elle est surement allée trop loin. S'amuser ainsi avec la dépression de la jeune fille l'a conduit au bord du gouffre et au suicide. Là voilà maintenant obligée d'effacer son fichier du jeu maintenant. Avec sa mort elle a

TOut

CaSsé.

Elle essaye d'arranger un peu ce qu'elle peut. Avec Sayori en moins, elle espère                         qu'enfin, cette personne derrière son écran pourra passer du temps avec elle. Mais non ! Natsuki et Yuri sont toujours là !

Et

C'           est

Gênant

Elle commence par Yuri, la plus facile. N'était-elle pas déjà étrange avec ses couteaux et son extrême timidité qui cache les traits les plus noires de sa personnalité ? Elle s'amuse avec son fichier pour la rendre obsessionnelle et moins attirante pour le joueur. Cela fonctionne et la pauvre Yuri finit par subir le même sort que Sayori et se suicide. Ce fut à ce moment précis qu'elle se rendit compte du désordre qu'avait causé toutes ses interférences dans le code du jeu. Elle                décide de faire simple et d'effacer les derniers fichiers restants. Plus de Natsuki, plus de Yuri, même l'avatar du joueur.euse  était absent. Il n'y a que Monika

JUSTE


MONIKA.

Elle parle avec l'amour de sa vie aussi longtemps qu'iel le désire. Cela n'a pas d'importance, elle a enfin eu sa fin heureuse. Elle peut enfin discuter avec la seule autre personne qui est réelle. Ressent-elle des remords vis-à-vis de ses comparses du club de littérature ? Bien sûr, leur fin fut terrible on peut le dire. Mais rien ne vaut son temps passé avec le.la joueur.euse. Rien.

Malheureusement,

Ses sentiments ne sont pas partagés.

Iel supprime son fichier, imitant ce qu'elle avait fait à Sayori, Yuri et Natsuki. Son coeur se brise en mille morceau tandis qu'elle se rend compte qu'iel ne l'a jamais aimé que tous ses efforts ont été accompli pour rien. Elle a envie de hurler. Elle le déteste de tout son être.

Que c'est faux.

Elle aime toujours. Elle en sera à jamais follement amoureuse. Elle se rend également compte de ses mauvaises actions. A quel point elle avait été horrible avec des personnes qu'elle avait longtemps considéré comme des amies. La vérité c'est qu'elle n'a jamais mérité de fin heureuse. Elle "reboot" donc le jeu, sans elle cette fois, ainsi, celle ou celui qu'elle aime et les membres du club de littérature pourront s'amuser. Toutefois, lorsque Sayori, fraîchement présidente se met à supprimer à son tour le reste des membres pour pouvoir rester auprès du joueur.euse elle comprend une chose

Ce monde est foncièrement brisé

Et doit être supprimé

Elle le désinstalle donc de l'ordinateur de l'amour de sa vie et finit dans une sorte de néant.

Le temps passe. Surement. Elle ne sait pad, elle ne sait rien, elle souffre juste. Son absence l'afflige, l'ennuie la gagne, elle ne peut rien faire à part continuer à exister entre deux machines virtuelles. Et puis

Une porte.

Un fort sentiment de délivrance s'empare d'elle. Devrait-elle se méfier ? Bien entendu ! Mais, elle est si désespérée. Qu'importe où cette porte va l’emmener, tout sera mieux qu'ici. Peut-être même qu'elle pourra le retrouver. Elle emprunte donc et ainsi que commença son périple à travers différents mondes. Elle traverse des royaumes, des galaxies à la recherche de l'univers de celui ou celle qui a une place spéciale dans son coeur. Elle termine son périple à la Nouvelle-Orléans et vit de sa passion pour la musique et les poèmes.