Joker - It all starts with fantaisies, doctor.

Aphra (elle, she, her).
à propos du personnage. personnage original. âge. 26 ans. crédits. inthebleakmidwnter / tumblr. comment nous as-tu connu ?    toi.  

Personne ne sait quoi que ce soit du passé du Joker. Son histoire est constituée de multiples histoires, toutes fausses, mais toutes… divertissantes. Car la vérité serait bien trop ennuyante. Néanmoins, il y a bien une histoire, au sujet du Joker, qui vaille la peine d'être racontée.

Cette histoire commence dans une rue de Gotham. Elle commence, comme toute bonne histoire, par une explosion. Puis par des coups de feu. Mais, surtout, elle commence sur un coup de feu qui n'a pas été tiré. Parce que l'arme du Joker était braquée sur un visage affichant une terreur abjecte. Un visage qui lui a plu, fugacement. Parce que ce visage était effrayé… et parce que le Joker s'est demandé à quoi ressemblerait le sourire de cette jolie blonde qui voyait déjà venir sa mort arriver.

Le Joker l'a épargnée, donc. Puis la chauve-souris est intervenue, et suite à un affrontement brutal, violent, le Joker s'est retrouvé à l'asile d'Arkham. Un espace de jeu comme un autre, après tout. Et c'est à Arkham que le Joker a retrouvé la jolie blonde épargnée parce que, dans ses yeux, il avait vu quelque chose qui avait plu à sa personnalité narcissique : il avait vu que cette jeune femme rêverait constamment de lui, dans les semaines à venir… Mais la véritable surprise fut de la revoir, bien sûr. En psy, qui plus est.

Docteur… Quin… quelque chose. Un nom trop compliqué, très rapidement raccourci en docteur Quinn. Et, par souci d'équité, le Joker lui donna l'autorisation de l'appeler Jay. Mr. Jay. Les séances ne commencèrent pas immédiatement, pourtant. Il dut patienter… plusieurs semaines, avant de recevoir la visite de Quinn. Des visites qui se transformèrent en entretiens, tous destinés à percer le grand mystère, à découvrir les motivations et le parcours du célèbre Joker. Ce dernier servit d'abord à la psychiatre les mêmes discours qu'il avait servi à ses prédécesseurs. Chaque psychiatre avait droit à une histoire, un sketch différent. Tantôt père ayant perdu son fils, tantôt homme abusé par l'un des membres de sa famille, vendu à un cirque, élevé par la mafia… Tout ce qui lui passait par la tête pour amuser la galerie. Pour s'amuser lui-même, surtout.

Mais, petit à petit, Jay changea d'approche. L'un des flics lui transmit l'un des dossiers soigneusement rédigés par le docteur Quinzel. Il y était question d'empathie, ou plutôt, de manque d'empathie… Et pendant qu'il apprivoisait progressivement la psychiatre, lui laissant entrevoir l'homme qu'elle désirait trouver en lui pour cesser de craindre le monstre qu'il était réellement, et resterait, il lui servait les discours qu'elle voulait entendre, se servant de ses théories, de tout ce qu'il avait lu dans ce précieux dossier… Elle tomba amoureuse de lui, et lui offrit enfin un sourire franc. Ainsi que quelques parties de jambes en l'air mémorables.

Et puis, Harvey Dent a perdu la face, et s'est associé aux bourreaux, un groupe de justiciers désirant se venger des criminels de Gotham et rétablir la justice en achevant ces criminels plutôt que de les enfermer en vain. Harvey et les bourreaux s'infiltrèrent donc dans l'asile d'Arkham, et libérèrent chacun des criminels qui s'y trouvaient. Killer Croc, Poison Ivy, le Joker… Et ce fut lors de cette nuit, alors qu'il s'apprêtait à repeindre la ville en rouge, que le Joker prit la décision de garder la jolie docteure près de lui. Son arlequin. Harley Quinn, qui venait de tuer un homme pour le sauver, lui.

L'histoire ne s'arrête pas là, bien sûr. Le Joker et Harley Quinn devinrent bientôt un duo bien connu de Gotham. Criminels, meurtriers, fous amoureux… Harley, surtout. Pour le Joker, il ne s'agissait ni plus ni moins que d'une vaste blague, plus subtile, plus complexe que les autres. Mais jamais aussi complexe que la blague qu'il entretenait depuis des années avec Batman. Alors, lorsqu'Harley intervint dans un affrontement entre lui et la chauve-souris justicière, le Joker révéla, enfin, le monstre qu'il était véritablement. Son sourire plein de dents n'était plus charmeur, mais n'était que démence et soif de sang, tandis que ses doigts blancs se refermaient sur la gorge d'Harley… Un avertissement. Le seul.

Petit à petit, son emprise sur Harley commençait à perdre en intensité et en efficacité. Elle se mettait à contester, à douter. Et pour responsable, il ne tarda pas à désigner Poison Ivy, qui se rapprochait d'Harley et lui offrait le réconfort de l'amitié, de la tendresse… Un rapprochement qui n'était pas au goût du Joker, qui donna pour mission à Harley de tuer l'empoisonneuse, pendant que lui-même continuait d'affronter son obsession de toujours, la chauve-souris de Gotham.

Mais à son grand déplaisir, Harley ne lui obéit pas. Elle préféra rester proche de son amie la plante verte, et commença à se distancer de lui. Ce qui est intolérable, bien sûr. Depuis, le Joker s'acharne à corriger cette désobéissance, et à rendre fou de rage son cher Batman.