emjay — go get'em tiger, xx.

masha, tickets to my downfall. (elle, she, her).
à propos du personnage. original, venant d'un univers alternatif canon.  âge. 28 ans   crédits. pinterest. comment nous as-tu connu ? la réponse d toi. prout hihihi  

tes pas s'enchaînent de manière acharnée, tes talons raisonnant au passage sur le sol carrelé des couloirs. tu te précipites, ayant besoin de t'isoler tandis que t'as cette sensation d'étouffer, l'impression de sombrer et de presque ne plus être maitresse de toi-même. la porte s'ouvre violemment et tu réalises même pas que toi, tu t'es trompé. t'es pas dans les wc féminins mais bien masculins et tu surprends à la volé un type qui était là pour faire son affaire. what the fuck, qu'il lâche tandis qu'il repart presque aussi vite que toi t'es entrée et que toi, tu t'appuies au lavabo comme si ta propre vie en dépendait. tu sens comme cette sensation d'être totalement lunée, pire, droguée alors qu'outre des clopes t'as rien touché. c'est pas la première fois, c'est pas du tout la première fois, et tu sais pas c'qui t'arrive. tu comprends pas tandis que tu sens le sol tanguer sous tes pieds et très vite, tu sens comme cette sensation désagréable d'être observée. tu frisonnes de nouveau et t'es contrainte de retirer ta veste tandis que la sensation de chaleur se fait d'autant plus violente. tu ouvres l'eau du robinet, viens arroser ton visage et alors que tu tentes de prendre une grande inspiration, y a quelque chose qui s'passe.
un murmure, qui se fait entendre juste derrière ton oreille.
don't fight it.
tu sursautes, et tu te retournes, comme pour regarder derrière toi : mais rien. t'es pas du genre à avoir peur emjay, mais là ton regard émeraude transpire la peur tandis que tu t'appuies un peu plus sur la céramique du lavabo. tu regardes autour de toi, comme pour essayer de comprendre d'où ça vient mais la sensation de claustrophobie se renforce un peu plus tandis que ton regard ne cesse de parcourir l'endroit éxigue.
i'm starving.
tes mains se renferment un peu plus sur la céramique, tellement que celle-ci se brise sous la simple force de tes mains. tu sens une douleur violente au sein de la paume de ta main et tu ramènes tes mains à doigt pour voir que quelques bouts de céramique se sont plantées dans la plante de tes mains. tu sens ton regard horifié sur les dégâts, tu comprends pas parce que personne n'aurait pû briser ce lavabo avec la simple force humaine. tu sais pas c'qui t'arrive emjay, tu comprends plus rien. ce symbiote est là, ce symbiote prend peu à peu le contrôle de ton corps et de ta personnalité et en plus de n'en n'avoir pas conscience, tu as l'impression d'perdre la tête.
tu trembles, mais tu viens arracher un bout plantée dans ta main et ça te fait gémir de douleur. mais, au lieu d'arrêter, tu continues, car ça te ramènes à la réalité et pourtant, tu entends cette contradiction dans ta tête, ce murmure, qui te répète de pas te battre plus que tu ne le devrais. mais c'est plus fort que toi, et pourtant, tu peux voir que très vite, une sorte de substance rouge vient s'enrouler autour de ta main, et quelques secondes après la douleur à disparu. i'm starving. ça hurle dans ta tête, tu ramènes tes mains sur tes oreilles et tu t'laisses glisser contre le mur, cherchant à faire taire cette voix qui continue de te pourrir l'existence.

tu sais pas combien de temps tu restes là. tout c'que tu sais c'est que cette sensation disparaît à l'instant où une main se pose sur ton épaule et que tu reviens à la réalité. en face de toi, ton manageur qui te regarde inquiet. - emjay, is everything alright ? tu clignes plusieurs fois des yeux, regardant autour de toi, réalisant que t'es dans les toilettes masculins et ... tu te rends compte que tu n'as aucune idée de comment t'es arrivé ici. tu observes ton manageur et use de tes éternels talents d'actrice pour faire naître un immense sourire sur tes lèvres. - i'm fine, i'm sorry. just got an anxiety attack, i needed to breathe a little bit. il acquiesce d'un signe de tête avant de te sourire, peu convaincu. - the show's about to start, we need you up there in five. tu acquiesces encore, gardant ce sourire faux tandis que tu cherches à comprendre pourquoi tu sais pas comment t'as fini ici. ton dernier souvenir était devant l'entrée des artistes, fumant jovialement ta clope avec quelques membres de ton groupe. puis plus rien. alors que le symbiote prenait doucement le contrôle mais le peu de lucidité que tu avais t'as permise de t'isoler avant de causer un carnage ambulant. mais tu l'sais pas toi emjay. tu sais juste pas ce qui t'arrive.

finalement, tu t'lèves et récupères ton perfecto qui était au sol. tu l'enfiles de nouveau, un ultime regard dans le miroir et te voilà enfin prête à partir bien que le lavabo brisé au sol t'interpelle. comment quelqu'un as pu réussir à accomplir une telle tâche ? tu souris, légèrement, parce que dans ta tête, quelqu'un s'est juste envoyé en l'air dessus et n'a pas forcément prit les précautions nécessaire. parce que tu sais pas, emjay.
et tu repars, comme si de rien n'était, avançant dans les couloirs bien que l'inquiétude de la folie reprends peu à peu. t'es un peu songeuse, même quand l'oreillette se glisse dans ton oreille, même quand la guitare t'es donné. t'es songeuse, jusqu'à ce que tu enfiles ton plus beau masque et qu'enfin, tu foules la scène. salle comble, applaudissement et les premières notes raisonnent. let the show begins.

les minutes passent, les heures s'écoulent et une heure et demi après tu regardes la foule. sourire aux lèvres, tandis qu'ils chantent toute vos chansons en coeur. tu t'lâches comme d'ordinaire, laissant très rapidement ta veste pour te retrouver avec simplement ce crop-top sur scène et cette mini jupe. t'es déchaînée emjay, chantant, laissant tes doigts glisser sur les cordes de ta guitare. tu fait c'que t'aime, c'que tu veux et alors que tu lèves ton micro vers le public, tu l'vois qui chante et tu peux pas t'empêcher de sentir l'émotion s'emparer de toi. parce qu'ils connaissent les paroles que t'as écrite, parce qu'ils sont là pour vous, pour toi, ton groupe. et à chaque fois ça t'rappelle que tu reviens de loin.
que personne n'avait confiance en toi, qu'ils disaient tous que tu aspirais à trop. que tu réussirais jamais, parce qu'après tout, c'est un milieu complexe et fermé. tu t'souviens des cris de ton père et des difficultés à payer les loyers. tu t'souviens la colère que t'as ressentis face à ta meilleure amie qui elle, devenait spéciale là où toi, t'étais juste la nana aux aspirations un peu trop ambitieuses du lycée. tu t'souviens des fois où t'as pleuré parce que t'avais peur de pas pouvoir payer ton loyer. t'avais peur de tout. mais t'as réussie emjay. tu t'en es sortie.

du moins d'apparence. car alors que tu regardes sur ta gauche, t'as comme l'impression de voir une silhouette monstrueuse qui t'observe, sourire vif, dents aïguisés. et alors que tu regardes de nouveau dans cette direction plus rien. tu soupires légèrement tandis que tu tentes de reprendre tes esprits, avoir de nouveau ce sourire et de te replonger dans ce concert parce que tu peux pas les décevoir. pas quand t'es là, aussi grâce à eux.