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(( hail to the khaleesi )) — .・✧ daenerys & billy.
Dim 16 Avr - 22:02
Nikita Rockfort
IRL ▴ infosPseudo : Skywalcino.
Pronoms IRL : Ceux de mon personnage.
Faceclaim : Alexa Demie.
Crédits : labonairs (avatar) ⊹ userdrama (gifs)
Disponibilité : Disponible ⊹ Très lente.
Warnings : Prostitution et monde du travail du sexe dans son ensemble ⊹ Possible putophobie (subie) ⊹ Deuil ⊹ Violence ⊹ Extrémisme politique ⊹ Terrorisme ⊹ Monde carcéral ⊹ Relation de couple toxique ⊹ Sexualité (vanille, sous hide) ⊹ Vulgarités et langage cru.
Triggers : Arachnophobie très prononcée ⊹ Complaisance avec l'usage de stupéfiants et avec les effets qui en découlent ⊹ Relation entre un·e mineur·e et un·e majeur·e ⊹ BDSM (décrit et explicite) ⊹ Cancer (leucémie) ⊹ Légère pédiophobie (notamment avec les marionnettes et les poupées anciennes/en porcelaine).
Dollars : 824
Occupation : Travailleuse du sexe ou dans le service à la personne avec supplément comme elle aime le dire.
Quartier : Western Districts.
Localisation : La Nouvelle-Orléans.
Convictions : Sa liberté de vivre et de penser doit toujours primer sur le reste. Elle refuse de mener une existence emprisonnée dans des carcans stupides. Les portes sont donc un excellent moyen d'en profiter en voyageant.
Race : Humaine.
Âge RP : 26 ans.
Pronoms RP : Elle ⊹ She ⊹ Her.
Origines : Starmania.
Citation : On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.
Objectifs : Retrouver son frère, Maxime, et lui coller une balle entre les deux yeux pour venger son autre frère, Billy.
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Le soleil disparaissait derrière l’horizon. Ses rayons se fanaient et donnaient cette couleur terne au paysage le temps que la nuit s’installe. On entendait quelques oiseaux chanter, les criquets poussaient leurs derniers cris avant que le bruit de la nature soit recouvert par les rires et le chahut de plusieurs groupes de jeunes qui se dirigeaient vers le cœur de Hawkins. L’été battait son plein. Il n’était pas encore vingt-deux heures et les couche-tard n’attendaient que de faire la fête dans les rares lieux nocturnes de la ville. D’autres s’amasseraient probablement dans des coins loin de tout pour des rendez-vous plus intimistes ou en petits comités, mais Billy ne ferait très certainement pas partie de l’un d’entre eux.
Les moteurs vrombissaient tandis que les pneus fouettaient le bitume en accord avec leur vitesse qui dépassait clairement les limites accordées par les divers panneaux en ville. Ils roulaient en bande, formant une trainée semblable à celle des comètes filant à vive allure dans le ciel. Certains étaient effrayés à leur passage, d’autres les scrutaient avec admiration. Lunettes vissées sur le nez, Billy Hargrove se gargarisait des regards fascinés. Son sourire arrogant en était la preuve flagrante. Quand il se sentait un peu trop pousser des ailes, il lançait des clins d’œil à des groupes de filles à des feux rouges. Si certaines trouvaient ça ringard, d’autres tombaient dans le panneau et gloussaient en saluant le jeune homme tandis que sa moto s’échappait une fois le feu repassé au vert. Billy chevauchait une Harley, et il n’en était pas peu fier. Il était l’heureux propriétaire d’une Softail FXST de 1984 qu’il avait entièrement retapé. Il l’avait eu pour une bouchée de pain auprès d’un type qui ne savait visiblement pas qu’il avait un petit bijou entre les mains, mais tant pis, ça lui avait profité. En revanche, pour les rénovations et diverses réparations, tout son salaire de maitre-nageur était passé dedans, mais le sacrifice en valait la peine : sa moto était absolument magnifique. La carrosserie était noir mat tandis que le reste était en chrome flamboyant. Il y avait des rayures ici ou là, mais Billy n’était pas chagriné — c’était la preuve que sa bécane avalait du bitume, vivait. Il montrait fièrement ses défauts comme des peintures de guerre, comme la preuve ultime qu’il était un vrai motard quoi. Par contre… Gare à celui ou celle qui balafrerait son bébé — ce privilège lui était réservé.
Billy ne s’était pas offert cette moto simplement pour pavaner. Elle avait été son droit d’entrée pour le groupe de bikers du coin dont il avait toujours rêvé de faire partie. D’ailleurs, il arborait non sans orgueil le titre de prospect sur son blouson de cuir à l’effigie du gang au sein duquel il se faisait doucement une place. Bien évidemment qu’il espérait, avec le temps, monter en grade, mais pour cela, il devait faire ses preuves auprès de ses supérieurs. Son entrée chez les bikers n’avait rien de hasardeux ou de farfelu. Billy ne cherchait pas à prouver qu’il était un gros dur, il avait simplement besoin d’appartenir à un groupe, à une famille, même s’il cultivait une certaine solitude. C’était une nécessité inconsciente, répondant à son désir d’avoir une famille moins bancale, éclatée et dysfonctionnelle que celle qu’il se trimballait depuis toujours. Il avait besoin d’un port, d’un point d’ancrage auquel se soutenir dans les moments de doute et de faiblesse et les bikers étaient les seuls à lui apporter une telle stabilité. Aujourd’hui d’ailleurs, ils étaient tous partis au bar du coin pour fêter la promotion de quelques prospects devenus des membres honoraires.
La fête battait son plein. Le groupe était rapidement éméché et Billy n’échappait pas à la règle. Ayant chaud à cause de l’alcool qui lui montait à la tête, il sortait pour fumer une cigarette tout en profitant de l’air frais, appuyé contre sa bécane. Deux amis à lui, prospect eux aussi, l’avaient rejoint. Ils discutaient de choses et d’autres, cherchaient à montrer à travers divers sujets, comme les femmes et le sexe, qu’ils étaient les plus virils pour telle ou telle raison. Ça faillit dégénérer quand l’un traita Billy de puceau. « Répète un peu pour voir ! » vomissait-il avec colère, le poing levé. Fort heureusement, leur attention fut vite accaparée par autre chose. « Mais regardez le morceau qu’on a là-bas ! » L’un des soulards de ce trio mal assorti pointait du doigt une jeune femme qui passait près du bar, à quelques mètres d’eux. Trop curieux, surtout lorsqu’il s’agissait de la gent féminine, Billy se tournait en direction de ce que le doigt pointait. « Oh. Bordel. De. Merde. » Ca lui avait échappé, la clope au bec. Croiser la jeune femme aux cheveux aussi blancs que la neige lui avait donné un souffle au cœur. Quelle beauté putain. Elle avait l’air complètement déboussolée et démunie, mais c’était bien la dernière chose que Billy remarquait, totalement perdu dans sa contemplation. Un ange. Une reine. Une déesse. Sa beauté et son aura était irréelle pour lui en comparaison des cageots qu’il se trainait à Hawkins. « Bah alors ? On est tombé amoureux Billy ? » Le moqueur lui donnait une tape dans le dos accompagné d’un rire goguenard de la part du troisième. « La ferme ! » lançait l’intéressé avant de vite retrouver sa princesse des yeux. Il tirait longuement sur sa cigarette comme pour se donner du courage ou faire passer cet émoi qu’elle créait en lui. Ah ! Il était piqué. D’autres diront que c’est simplement parce qu’il n’a pas touché une femme depuis un moment, mais ça n’était pas simplement ça.
Par chance, elle se dirigeait vers le bar et Billy ne put se retenir de la siffler. Autre temps, autres mœurs… « Si on m’avait dit que je tomberais sur un ange comme toi ce soir… J’y aurais pas cru. » Pas de bonjour ni rien. Autre temps, autres mœurs… avec la lourdeur qui allait avec. Il clopait encore alors qu’il s’avançait vers Daenerys. « Ca va ma belle ? T’as l’air perdue. T’as besoin que j’te dépose quelque part ? » Autre temps, autres mœurs… Quelle maladresse ! S’il savait qu’il était en présence d’une reine… D’autant plus que son ami lui bousillait son amorce : « L’écoute pas princesse ! Il va t’emmener dans de sales coins ! Il a un truc à perdre. » Une remarque que seuls eux trois pouvaient comprendre puisque l’imbécile faisait référence à leur conversation qu’ils avaient eue un peu plus tôt. « LA FERME ! » vociféra Billy à son adresse, lui jetant un regard noir de colère, signe avant-coureur du fait qu’il lui règlerait son compte plus tard. Quand il se tournait à nouveau vers Daenerys, toute agressivité avait disparu en lui et il retrouvait son comportement de dragueur si naturel chez lui. « Laisse-les. Ils sont jaloux de la connexion qu’on a toi et moi. » Il lui adressait un sourire en coin dont lui seul avait le secret, l’agrémentant d’un discret clin d’œil qui accentuait son charme.
Les moteurs vrombissaient tandis que les pneus fouettaient le bitume en accord avec leur vitesse qui dépassait clairement les limites accordées par les divers panneaux en ville. Ils roulaient en bande, formant une trainée semblable à celle des comètes filant à vive allure dans le ciel. Certains étaient effrayés à leur passage, d’autres les scrutaient avec admiration. Lunettes vissées sur le nez, Billy Hargrove se gargarisait des regards fascinés. Son sourire arrogant en était la preuve flagrante. Quand il se sentait un peu trop pousser des ailes, il lançait des clins d’œil à des groupes de filles à des feux rouges. Si certaines trouvaient ça ringard, d’autres tombaient dans le panneau et gloussaient en saluant le jeune homme tandis que sa moto s’échappait une fois le feu repassé au vert. Billy chevauchait une Harley, et il n’en était pas peu fier. Il était l’heureux propriétaire d’une Softail FXST de 1984 qu’il avait entièrement retapé. Il l’avait eu pour une bouchée de pain auprès d’un type qui ne savait visiblement pas qu’il avait un petit bijou entre les mains, mais tant pis, ça lui avait profité. En revanche, pour les rénovations et diverses réparations, tout son salaire de maitre-nageur était passé dedans, mais le sacrifice en valait la peine : sa moto était absolument magnifique. La carrosserie était noir mat tandis que le reste était en chrome flamboyant. Il y avait des rayures ici ou là, mais Billy n’était pas chagriné — c’était la preuve que sa bécane avalait du bitume, vivait. Il montrait fièrement ses défauts comme des peintures de guerre, comme la preuve ultime qu’il était un vrai motard quoi. Par contre… Gare à celui ou celle qui balafrerait son bébé — ce privilège lui était réservé.
Billy ne s’était pas offert cette moto simplement pour pavaner. Elle avait été son droit d’entrée pour le groupe de bikers du coin dont il avait toujours rêvé de faire partie. D’ailleurs, il arborait non sans orgueil le titre de prospect sur son blouson de cuir à l’effigie du gang au sein duquel il se faisait doucement une place. Bien évidemment qu’il espérait, avec le temps, monter en grade, mais pour cela, il devait faire ses preuves auprès de ses supérieurs. Son entrée chez les bikers n’avait rien de hasardeux ou de farfelu. Billy ne cherchait pas à prouver qu’il était un gros dur, il avait simplement besoin d’appartenir à un groupe, à une famille, même s’il cultivait une certaine solitude. C’était une nécessité inconsciente, répondant à son désir d’avoir une famille moins bancale, éclatée et dysfonctionnelle que celle qu’il se trimballait depuis toujours. Il avait besoin d’un port, d’un point d’ancrage auquel se soutenir dans les moments de doute et de faiblesse et les bikers étaient les seuls à lui apporter une telle stabilité. Aujourd’hui d’ailleurs, ils étaient tous partis au bar du coin pour fêter la promotion de quelques prospects devenus des membres honoraires.
La fête battait son plein. Le groupe était rapidement éméché et Billy n’échappait pas à la règle. Ayant chaud à cause de l’alcool qui lui montait à la tête, il sortait pour fumer une cigarette tout en profitant de l’air frais, appuyé contre sa bécane. Deux amis à lui, prospect eux aussi, l’avaient rejoint. Ils discutaient de choses et d’autres, cherchaient à montrer à travers divers sujets, comme les femmes et le sexe, qu’ils étaient les plus virils pour telle ou telle raison. Ça faillit dégénérer quand l’un traita Billy de puceau. « Répète un peu pour voir ! » vomissait-il avec colère, le poing levé. Fort heureusement, leur attention fut vite accaparée par autre chose. « Mais regardez le morceau qu’on a là-bas ! » L’un des soulards de ce trio mal assorti pointait du doigt une jeune femme qui passait près du bar, à quelques mètres d’eux. Trop curieux, surtout lorsqu’il s’agissait de la gent féminine, Billy se tournait en direction de ce que le doigt pointait. « Oh. Bordel. De. Merde. » Ca lui avait échappé, la clope au bec. Croiser la jeune femme aux cheveux aussi blancs que la neige lui avait donné un souffle au cœur. Quelle beauté putain. Elle avait l’air complètement déboussolée et démunie, mais c’était bien la dernière chose que Billy remarquait, totalement perdu dans sa contemplation. Un ange. Une reine. Une déesse. Sa beauté et son aura était irréelle pour lui en comparaison des cageots qu’il se trainait à Hawkins. « Bah alors ? On est tombé amoureux Billy ? » Le moqueur lui donnait une tape dans le dos accompagné d’un rire goguenard de la part du troisième. « La ferme ! » lançait l’intéressé avant de vite retrouver sa princesse des yeux. Il tirait longuement sur sa cigarette comme pour se donner du courage ou faire passer cet émoi qu’elle créait en lui. Ah ! Il était piqué. D’autres diront que c’est simplement parce qu’il n’a pas touché une femme depuis un moment, mais ça n’était pas simplement ça.
Par chance, elle se dirigeait vers le bar et Billy ne put se retenir de la siffler. Autre temps, autres mœurs… « Si on m’avait dit que je tomberais sur un ange comme toi ce soir… J’y aurais pas cru. » Pas de bonjour ni rien. Autre temps, autres mœurs… avec la lourdeur qui allait avec. Il clopait encore alors qu’il s’avançait vers Daenerys. « Ca va ma belle ? T’as l’air perdue. T’as besoin que j’te dépose quelque part ? » Autre temps, autres mœurs… Quelle maladresse ! S’il savait qu’il était en présence d’une reine… D’autant plus que son ami lui bousillait son amorce : « L’écoute pas princesse ! Il va t’emmener dans de sales coins ! Il a un truc à perdre. » Une remarque que seuls eux trois pouvaient comprendre puisque l’imbécile faisait référence à leur conversation qu’ils avaient eue un peu plus tôt. « LA FERME ! » vociféra Billy à son adresse, lui jetant un regard noir de colère, signe avant-coureur du fait qu’il lui règlerait son compte plus tard. Quand il se tournait à nouveau vers Daenerys, toute agressivité avait disparu en lui et il retrouvait son comportement de dragueur si naturel chez lui. « Laisse-les. Ils sont jaloux de la connexion qu’on a toi et moi. » Il lui adressait un sourire en coin dont lui seul avait le secret, l’agrémentant d’un discret clin d’œil qui accentuait son charme.
❝ Don't be fooled by the rocks that I got
I'm still, I'm still Nicky from the block. ˶
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Jeu 27 Avr - 16:05
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Hail to the Khaleesi
Billy Hargrove & Daenerys Targaryen
Quelque part au centre-ville de Hawkins, en 1985
Daenerys s’était réveillée en toussant, comme si elle avait retenu sa respiration trop longtemps et qu’elle avait failli manquer d’air. Allongée sous un ciel qui s’assombrissait de plus en plus, signe que le jour laissait la place à la nuit, le sol sous son corps était dur, un peu rocailleux, et légèrement chaud. Mais le plus étrange étaient ces lumières situées en haut de longues tiges de métal et qui éclairaient le chemin où elle se trouvait. Daenerys se leva péniblement et s’approcha de celle qui se trouvait le plus près d’elle. En s’approchant de cette source de lumière, elle vit deux choses. La première étaient ces symboles linéaires qui semblaient peints à même le sol. La seconde la fit lâcher un cri de stupeur tandis qu’elle se précipitait vers ce qui ressemblait en tous points à l’œuf dans lequel se trouvait Drogon, des années plus tôt. Dur et froid comme la pierre, entièrement noir, il avait roulé elle ne savait comment jusqu’au pied de cette grande tige métallique mais comment sa présence était-elle seulement possible ? Cherchant dans ses souvenirs avant que tout ne se referme sur elle et qu’elle ne perde connaissance, elle se rappela ses dragons, agités, cette porte mystérieuse qu’elle survolait, la grande cité de Meereen au Sud de sa position. Elle avait eu le temps de se poser près de cette porte mais jamais n’avait-elle vu ses « enfants » avoir un tel comportement. Elle avait tenté de se faire obéir d’eux mais rien n’y avait fait. La queue de l’un d’entre eux l’avait poussé par la porte et Drogon avait voulu la sauver…Puis plus rien, jusqu’à ce qu’elle ne reprenne connaissance là, sous ce ciel étoilé dans un environnement qui ne lui disait rien du tout.
Elle ramassa l’œuf noir et appela en vain à l’aide. Seul un lourd silence lui répondit. Au bord des larmes, elle regarda autour d’elle et aperçu, sur sa droite, suivant le tracé du chemin au sol dur et rugueux, un point de lumière au loin. Peut-être qu’elle pourrait y trouver de l’aide ? Une autre porte pour la ramener à Meereen ? Autant tenter sa chance…après tout, qu’avait-elle à perdre ? Sans grande conviction et sur ses gardes, elle marcha et marcha encore pendant au moins deux bonnes heures avant d’arriver à la source de cette lumière vive qu’elle avait aperçu à son réveil. Une sorte de grand tableau se trouvait sur la droite du chemin, annonçant le nom de l’endroit, nom que Daenerys ne parvint pas à lire tant les lettres s’alignaient bizarrement les unes à la suite des autres. Elle se remit en route non sans lassitude d’avoir tant marcher dans des chaussures qui ne se prêtent pas à la marche mais le seul fait d’apercevoir d’autres personnes dans les rues de cette cité étrange lui redonna du courage. Elle s’approcha d’abord d’un petit groupe de jeunes femmes agglutinées devant une devanture vitrée.
- Excusez-moi, bredouilla-t-elle d’un ton mal assuré en s’approchant d’elles.
Deux d’entre elles quittèrent la vitrine des yeux pour la contempler des pieds à la tête d’un air étonné et amusé.
- D’où tu sors toi ?! questionna une jeune fille aux cheveux bruns.
- C’est carnaval ou quoi ?! renchérit une autre aux cheveux noirs et si crépus qu’ils formaient un cercle presque parfait au-dessus de son crâne.
- Je… commença Daenerys sans arriver à la fin de sa phrase car le petit groupe s’en alla en riant, la laissant seule et toujours aussi perdue. C’est alors qu’elle vit ce qui captivait tant leur attention. De l’autre côté de la vitre se trouvait une multitude de petites boîtes carrées brillantes dans lesquelles on pouvait voir un groupe d’homme étrangement maquillés et affublés d’instruments de musique tout aussi étranges. Daenerys resta captivée et interdite un très long moment devant ces petites boîtes lumineuses avant de sursauter quand, dans son dos, surgit un bruit terrible. Elle se retourna, manquant de faire tomber son œuf sur le sol, et aperçut un carrosse sans chevaux filant à toute allure et à grands bruits sur le chemin qu’elle avait suivi. Le souffle court, le dos collé à la vitre et l’œuf serré contre son cœur, Daenerys suivit ce bruyant carrosse des yeux jusqu’à ce qu’il soit hors de sa vue. Puis elle se remit à marcher sur le qui-vive, de peur de réentendre et de revoir ce qui venait juste de passer sous ses yeux.
Elle finit par arriver près d’un endroit duquel sortait une musique assez forte, suffisamment forte pour attirer son attention. Bien mal lui en prit, de tourner la tête vers cette source musicale, car en agissant ainsi, elle attira l’attention d’un petit groupe d’hommes juchés sur des montures en acier qui ressemblaient beaucoup, quoiqu’en plus petit, au carrosse qui l’avait tant effrayé. L’un d’eux la siffla et s’approcha d’elle, l’air sûr de lui et portant à ses lèvres un petit objet fin duquel s’échappait de la fumée ainsi qu’une odeur de feuilles séchées. Daenerys avait l’habitude des hommes, de toute sorte, et pour la première fois depuis son arrivée, l’un d’entre eux venait vers elle, plutôt que la fuyait. « Il m’a l’air inoffensif » se disait-elle sans savoir qu’elle avait à faire à l’un des types les moins fréquentables de cette ville. Aussi marcha-t-elle vers lui, se forçant à adopter une attitude confiante et assurée alors qu’au fond d’elle, elle était aussi paniquée qu’une petite fille ayant perdu ses parents. Les premiers mots qu’il prononça la laissèrent perplexe. Etait-ce ainsi que les gens se saluaient-ils ici ? Dans le doute, Daenerys resta silencieuse mais lorsqu’elle ouvrit la bouche pour répondre, un autre homme, dans le dos de celui qui s’était avancé vers elle, l’en empêcha en beuglant des termes dont elle ne parvenait pas à en comprendre le sens. Heureusement, celui qui s’était adressé à elle cria quelque chose à l’indélicat dans son dos qui eut le bénéfice de lui clouer le bec, ce que Daenerys apprécia, suffisamment pour le gratifier d’un petit sourire discret. En parlant de sourire, son interlocuteur lui en décocha un qui lui retourna l’estomac et fit s’emballer son cœur comme à l’époque où Drogo posait ses yeux sur elle. Elle resta quelques secondes à l’observer silencieusement des pieds à la tête. Après tout, on l’avait regardé de la même manière, elle, alors pourquoi devrait-elle agir autrement ?
- Je ne suis pas certaine d’avoir compris le sens de vos paroles, mais je vous remercie pour votre intervention, commença-t-elle. Je suis désolée…Je…Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais je crois bien que je suis perdue. Je ne sais même pas où je suis.
Elle s’interrompit et regarda autour d’elle. Ces bâtiments étranges, ces couleurs, ce bruit, ces objets bizarres jusqu’aux vêtements de la population… Son cœur se mit soudain à battre très vite, bien plus vite que lors de son mariage forcé ou de son tout premier vol sur le dos de Drogon. Quelque chose commençait à se faire jour dans son esprit. Le regard qu’elle braqua sur le jeune homme face à elle était brillant de terreur.
- Vous dîtes vouloir m’aidez ? Bien. Où suis-je ? Et qui êtes-vous ? Et que sont ces choses en acier sur lesquels vos amis sont assis ? Et ces boîtes brillantes dans lesquels j’ai pu voir de vraies personnes chanter et danser ?? Et quel est ce bruit qui sort de cette échoppe derrière vous ? Où suis-je ?!
Ces derniers mots furent prononcés d’une voix brisée. C’était plus fort qu’elle, plus fort que la puissante Reine de Meereen, la Briseuse des Chaînes, la Mère des Dragons ou la Khaleesi de la Grande Mer Herbeuse. Elle se rendait compte qu’elle n’était plus à Meereen, qu’elle était perdue et seule…Totalement seule avec pour seul compagnon un œuf de dragon fossilisé.
Elle ramassa l’œuf noir et appela en vain à l’aide. Seul un lourd silence lui répondit. Au bord des larmes, elle regarda autour d’elle et aperçu, sur sa droite, suivant le tracé du chemin au sol dur et rugueux, un point de lumière au loin. Peut-être qu’elle pourrait y trouver de l’aide ? Une autre porte pour la ramener à Meereen ? Autant tenter sa chance…après tout, qu’avait-elle à perdre ? Sans grande conviction et sur ses gardes, elle marcha et marcha encore pendant au moins deux bonnes heures avant d’arriver à la source de cette lumière vive qu’elle avait aperçu à son réveil. Une sorte de grand tableau se trouvait sur la droite du chemin, annonçant le nom de l’endroit, nom que Daenerys ne parvint pas à lire tant les lettres s’alignaient bizarrement les unes à la suite des autres. Elle se remit en route non sans lassitude d’avoir tant marcher dans des chaussures qui ne se prêtent pas à la marche mais le seul fait d’apercevoir d’autres personnes dans les rues de cette cité étrange lui redonna du courage. Elle s’approcha d’abord d’un petit groupe de jeunes femmes agglutinées devant une devanture vitrée.
- Excusez-moi, bredouilla-t-elle d’un ton mal assuré en s’approchant d’elles.
Deux d’entre elles quittèrent la vitrine des yeux pour la contempler des pieds à la tête d’un air étonné et amusé.
- D’où tu sors toi ?! questionna une jeune fille aux cheveux bruns.
- C’est carnaval ou quoi ?! renchérit une autre aux cheveux noirs et si crépus qu’ils formaient un cercle presque parfait au-dessus de son crâne.
- Je… commença Daenerys sans arriver à la fin de sa phrase car le petit groupe s’en alla en riant, la laissant seule et toujours aussi perdue. C’est alors qu’elle vit ce qui captivait tant leur attention. De l’autre côté de la vitre se trouvait une multitude de petites boîtes carrées brillantes dans lesquelles on pouvait voir un groupe d’homme étrangement maquillés et affublés d’instruments de musique tout aussi étranges. Daenerys resta captivée et interdite un très long moment devant ces petites boîtes lumineuses avant de sursauter quand, dans son dos, surgit un bruit terrible. Elle se retourna, manquant de faire tomber son œuf sur le sol, et aperçut un carrosse sans chevaux filant à toute allure et à grands bruits sur le chemin qu’elle avait suivi. Le souffle court, le dos collé à la vitre et l’œuf serré contre son cœur, Daenerys suivit ce bruyant carrosse des yeux jusqu’à ce qu’il soit hors de sa vue. Puis elle se remit à marcher sur le qui-vive, de peur de réentendre et de revoir ce qui venait juste de passer sous ses yeux.
Elle finit par arriver près d’un endroit duquel sortait une musique assez forte, suffisamment forte pour attirer son attention. Bien mal lui en prit, de tourner la tête vers cette source musicale, car en agissant ainsi, elle attira l’attention d’un petit groupe d’hommes juchés sur des montures en acier qui ressemblaient beaucoup, quoiqu’en plus petit, au carrosse qui l’avait tant effrayé. L’un d’eux la siffla et s’approcha d’elle, l’air sûr de lui et portant à ses lèvres un petit objet fin duquel s’échappait de la fumée ainsi qu’une odeur de feuilles séchées. Daenerys avait l’habitude des hommes, de toute sorte, et pour la première fois depuis son arrivée, l’un d’entre eux venait vers elle, plutôt que la fuyait. « Il m’a l’air inoffensif » se disait-elle sans savoir qu’elle avait à faire à l’un des types les moins fréquentables de cette ville. Aussi marcha-t-elle vers lui, se forçant à adopter une attitude confiante et assurée alors qu’au fond d’elle, elle était aussi paniquée qu’une petite fille ayant perdu ses parents. Les premiers mots qu’il prononça la laissèrent perplexe. Etait-ce ainsi que les gens se saluaient-ils ici ? Dans le doute, Daenerys resta silencieuse mais lorsqu’elle ouvrit la bouche pour répondre, un autre homme, dans le dos de celui qui s’était avancé vers elle, l’en empêcha en beuglant des termes dont elle ne parvenait pas à en comprendre le sens. Heureusement, celui qui s’était adressé à elle cria quelque chose à l’indélicat dans son dos qui eut le bénéfice de lui clouer le bec, ce que Daenerys apprécia, suffisamment pour le gratifier d’un petit sourire discret. En parlant de sourire, son interlocuteur lui en décocha un qui lui retourna l’estomac et fit s’emballer son cœur comme à l’époque où Drogo posait ses yeux sur elle. Elle resta quelques secondes à l’observer silencieusement des pieds à la tête. Après tout, on l’avait regardé de la même manière, elle, alors pourquoi devrait-elle agir autrement ?
- Je ne suis pas certaine d’avoir compris le sens de vos paroles, mais je vous remercie pour votre intervention, commença-t-elle. Je suis désolée…Je…Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais je crois bien que je suis perdue. Je ne sais même pas où je suis.
Elle s’interrompit et regarda autour d’elle. Ces bâtiments étranges, ces couleurs, ce bruit, ces objets bizarres jusqu’aux vêtements de la population… Son cœur se mit soudain à battre très vite, bien plus vite que lors de son mariage forcé ou de son tout premier vol sur le dos de Drogon. Quelque chose commençait à se faire jour dans son esprit. Le regard qu’elle braqua sur le jeune homme face à elle était brillant de terreur.
- Vous dîtes vouloir m’aidez ? Bien. Où suis-je ? Et qui êtes-vous ? Et que sont ces choses en acier sur lesquels vos amis sont assis ? Et ces boîtes brillantes dans lesquels j’ai pu voir de vraies personnes chanter et danser ?? Et quel est ce bruit qui sort de cette échoppe derrière vous ? Où suis-je ?!
Ces derniers mots furent prononcés d’une voix brisée. C’était plus fort qu’elle, plus fort que la puissante Reine de Meereen, la Briseuse des Chaînes, la Mère des Dragons ou la Khaleesi de la Grande Mer Herbeuse. Elle se rendait compte qu’elle n’était plus à Meereen, qu’elle était perdue et seule…Totalement seule avec pour seul compagnon un œuf de dragon fossilisé.
(c) DΛNDELION
@Billy Hargrove
Dim 14 Mai - 19:15
Nikita Rockfort
IRL ▴ infosPseudo : Skywalcino.
Pronoms IRL : Ceux de mon personnage.
Faceclaim : Alexa Demie.
Crédits : labonairs (avatar) ⊹ userdrama (gifs)
Disponibilité : Disponible ⊹ Très lente.
Warnings : Prostitution et monde du travail du sexe dans son ensemble ⊹ Possible putophobie (subie) ⊹ Deuil ⊹ Violence ⊹ Extrémisme politique ⊹ Terrorisme ⊹ Monde carcéral ⊹ Relation de couple toxique ⊹ Sexualité (vanille, sous hide) ⊹ Vulgarités et langage cru.
Triggers : Arachnophobie très prononcée ⊹ Complaisance avec l'usage de stupéfiants et avec les effets qui en découlent ⊹ Relation entre un·e mineur·e et un·e majeur·e ⊹ BDSM (décrit et explicite) ⊹ Cancer (leucémie) ⊹ Légère pédiophobie (notamment avec les marionnettes et les poupées anciennes/en porcelaine).
Dollars : 824
Occupation : Travailleuse du sexe ou dans le service à la personne avec supplément comme elle aime le dire.
Quartier : Western Districts.
Localisation : La Nouvelle-Orléans.
Convictions : Sa liberté de vivre et de penser doit toujours primer sur le reste. Elle refuse de mener une existence emprisonnée dans des carcans stupides. Les portes sont donc un excellent moyen d'en profiter en voyageant.
Race : Humaine.
Âge RP : 26 ans.
Pronoms RP : Elle ⊹ She ⊹ Her.
Origines : Starmania.
Citation : On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.
Objectifs : Retrouver son frère, Maxime, et lui coller une balle entre les deux yeux pour venger son autre frère, Billy.
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Multicomptes :
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Alors que les deux abrutis de prospect qui trainaient dans le dos de Billy n’arrêtaient pas de rire aux propos de Daenerys, ce n’était pas son cas. Pour être tout à fait honnête, il la regardait presque d’un air inquiet et surtout… Il avait bien du mal à trouver son discours cohérent. Tout chez elle ne respirait en rien la normalité, ou du moins ce qui était considéré comme normal dans son époque à lui. Au départ, pour essayer de rester rationnel, il pensait que la jeune femme devant lui était sous drogue, en train de faire un mauvais trip et que sa soirée avait mal tournée pour qu’elle se retrouve dans un tel état. Il tirait alors longuement sur sa cigarette de sorte à avoir les idées claires, mais aussi pour prendre le temps de l’observer. Les pupilles de la khaleesi étaient effectivement dilatées par la terreur, mais Billy interprétait cette réaction comme étant une preuve qu’elle était bel et bien sous stupéfiant. « T’as pris du taz ? Du LSD ? Il est un peu bizarre ton comportement ma belle. » Comme les bras de Daenerys étaient dénudés, Billy en profitait pour jeter un coup d’œil de là où il était sur l’intérieur de ses coudes. Pas de traces d’injections d’héroïne. Elle n’avait pas non plus de poudre qui trainait sur son nez. « T’es une pote de Munson ? » lançait-il finalement quand il remarquait l’accoutrement de la Targaryen qu’il avait eu envie de lui retirer quelques secondes plus tôt — il n’avait jamais vu plus belle femme qu’elle, alors forcément, il avait eu instinctivement cette envie de laisser ses doigts se balader sur sa peau, de la couvrir de baisers plus délicieux les uns que les autres… Il était jeune, mais depuis qu’il était en âge d’avoir une vie amoureuse, il ne se souvient pas d’avoir un jour rencontré une femme qui avait eu un tel effet sur lui. Enfin bref, pour en revenir au vêtement de Daenerys et le Hellfire Club, ça ressemblait bien au genre de personnage d’heroic-fantasy qu’ils incarnaient dans leur groupe de losers pour leur jeu de rôle dont Billy avait totalement oublié le nom parce qu’il n’en avait très concrètement rien à faire des histoires d’Eddie Munson. Néanmoins, dès que le nom d’Eddie fut mentionné, l’un des loubards derrière lui lançait : « Vraiment chelou ce mec ! Regarde, après on retrouve ces potes dépravés complètement stone ! J’suis sûr qu’ils se shootent à je sais pas quoi et ça les rend bizarres comme ça ! » Billy tournait alors brusquement sa tête. Il fusillait du regard celui qui venait de parler tout en fumant avant de lui lancer sèchement et non sans un certain autoritarisme : « J’crois pas t’avoir dit que tu pouvais ouvrir ta gueule. En plus, tu fais peur à la dame avec tes conneries. » Une fois qu’il eut obtenu le silence, Daenerys accaparait à nouveau toute son attention. Un sourire éclatant habillait à nouveau ses lèvres. On pouvait même y déceler une certaine forme de douceur, preuve que Billy en était réellement capable en dépit de cette épaisse carapace qu’il s’était forgée et derrière laquelle il se terrait. « Viens, je t’offre un truc à boire. T’as l’air d’en avoir besoin. Promis, y a pas de trucs bizarres qui vont se passer, genre des gens qui danse dans des petites boites ou je sais pas quoi. Je réponds à toutes tes questions après. » Il lui tendait son bras avec galanterie. Puisqu’il restait sur cette idée qu’elle était complètement perchée à cause de la drogue et d’un possible bad trip, Billy estimait qu’il valait mieux éviter de la brusquer. Dès que Daenerys prit son bras, il s’engouffrait dans le bar avec elle. Forcément elle attirait les regards et sifflements des autres motards du club. D’autres félicitaient grassement Billy pour ce qu’ils prenaient pour sa prise du soir, lui donnant des tapes viriles sur l’épaule quand il se faufilait vers le comptoir, ayant demandé à Daenerys de l’attendre à une table. Comme promis, et surtout parce qu’il n’avait pas encore l’âge, il commandait rien d’étrange, mais simplement deux limonades.
Ayant rejoint Daenerys à la table qu’elle avait choisie, en retrait du monde, Billy posait leur verre sur la table avant de s’installer en face d’elle. Il remarquait qu’elle était toujours aussi peu rassurée. Alors, au lieu de s’allumer une énième cigarette, il lui tendait sa main pour l’inviter à glisser la sienne dedans. « Tu me fais confiance ? Ça va aller, je te promets qu’il va rien t’arriver. T’es en sécurité avec moi. » Certes, ils se connaissaient depuis quelques minutes seulement, mais il pensait sincèrement ce qu’il disait, sans que cela ne soit parasité par des arrière-pensées. En lui faisant cette promesse, il plantait ses yeux bleus sur elle, intrigué par sa personne. D’où venait-elle réellement ? Il ne l’avait pas encore mentionné, mais l’œuf qu’elle détenait faisait naitre autant de question en lui qu’elle ne lui en avait posée. D’ailleurs, il se décidait enfin à lui répondre : « Bon, je sais pas ce que t’as pris, chérie, mais en tout cas ça doit être bien fort pour que tu te souviennes même pas d’où tu te trouves et de tout un tas de trucs. Bon, pour faire les choses proprement, moi c’est Billy. Et toi ? Je crois pas qu’on se soit déjà vu, sinon j’aurais jamais pu oublier un visage pareil. » Ah… C’était vraiment plus fort que lui ! Il fallait toujours qu’il se montre un brin charmeur, se croyant naturellement irrésistible. Une attitude qui allait de pair avec le son de sa voix, son regard, et son rictus constamment malicieux. S’il avait eu du cran, il aurait même déposé un baiser sur le dessus de sa main pour espérer l’envouter autant qu’il était piqué d’elle. « M’enfin t’es à Hawkins. C’est une ville de merde, mais on s’y fait. » Il pousse un soupir, boit une gorgée de son verre tout en regardant autour de lui avant de reprendre le fil de sa conversation. « Ensuite, les engins que t’as vu dehors, c’est pas des motos, mais des Harley. Fais gaffe, va pas dire que c’est des simples bécanes sinon tu peux en énerver plus d’un ici. Mais moi ça va, je crois que je pourrais tout te pardonner. » Billy laissait un rire affriolant lui échapper. Il était tellement pris dans son petit jeu de séduction qu’il en oubliait la moitié des questions que Daenerys lui avait posées. En effet, lorsqu’il n’était pas occupé à l’admirer et à se perdre dans ses iris aussi bleus que les siens, il ne cessait point de fixer l’œuf. Il y avait d’ailleurs eu un blanc entre eux, parce qu’il voulait poser une question à son sujet, mais il ne savait pas dans quel ordre les enchainer. Il allait au plus simple, pointant l’œuf du doigt. « C’est quoi ça ? C’est un vrai ? » Pensant encore que la drogue avait encore quelque chose à voir là-dedans, il demandait sur un ton un peu plus alarmé : « Tu l’as pas piqué au moins, hein ?! » Après tout, il y avait un laboratoire ultrasécurisé dans le coin dont on ne savait pas grand-chose… Peut-être que Daenerys s’en était échappée ? Tout ce qu’on pouvait dire, c’est que Billy était complètement à côté de la plaque, sûrement perturbé par l’effet que la khaleesi lui faisait sans qu’il s’en rende bien compte.
Ayant rejoint Daenerys à la table qu’elle avait choisie, en retrait du monde, Billy posait leur verre sur la table avant de s’installer en face d’elle. Il remarquait qu’elle était toujours aussi peu rassurée. Alors, au lieu de s’allumer une énième cigarette, il lui tendait sa main pour l’inviter à glisser la sienne dedans. « Tu me fais confiance ? Ça va aller, je te promets qu’il va rien t’arriver. T’es en sécurité avec moi. » Certes, ils se connaissaient depuis quelques minutes seulement, mais il pensait sincèrement ce qu’il disait, sans que cela ne soit parasité par des arrière-pensées. En lui faisant cette promesse, il plantait ses yeux bleus sur elle, intrigué par sa personne. D’où venait-elle réellement ? Il ne l’avait pas encore mentionné, mais l’œuf qu’elle détenait faisait naitre autant de question en lui qu’elle ne lui en avait posée. D’ailleurs, il se décidait enfin à lui répondre : « Bon, je sais pas ce que t’as pris, chérie, mais en tout cas ça doit être bien fort pour que tu te souviennes même pas d’où tu te trouves et de tout un tas de trucs. Bon, pour faire les choses proprement, moi c’est Billy. Et toi ? Je crois pas qu’on se soit déjà vu, sinon j’aurais jamais pu oublier un visage pareil. » Ah… C’était vraiment plus fort que lui ! Il fallait toujours qu’il se montre un brin charmeur, se croyant naturellement irrésistible. Une attitude qui allait de pair avec le son de sa voix, son regard, et son rictus constamment malicieux. S’il avait eu du cran, il aurait même déposé un baiser sur le dessus de sa main pour espérer l’envouter autant qu’il était piqué d’elle. « M’enfin t’es à Hawkins. C’est une ville de merde, mais on s’y fait. » Il pousse un soupir, boit une gorgée de son verre tout en regardant autour de lui avant de reprendre le fil de sa conversation. « Ensuite, les engins que t’as vu dehors, c’est pas des motos, mais des Harley. Fais gaffe, va pas dire que c’est des simples bécanes sinon tu peux en énerver plus d’un ici. Mais moi ça va, je crois que je pourrais tout te pardonner. » Billy laissait un rire affriolant lui échapper. Il était tellement pris dans son petit jeu de séduction qu’il en oubliait la moitié des questions que Daenerys lui avait posées. En effet, lorsqu’il n’était pas occupé à l’admirer et à se perdre dans ses iris aussi bleus que les siens, il ne cessait point de fixer l’œuf. Il y avait d’ailleurs eu un blanc entre eux, parce qu’il voulait poser une question à son sujet, mais il ne savait pas dans quel ordre les enchainer. Il allait au plus simple, pointant l’œuf du doigt. « C’est quoi ça ? C’est un vrai ? » Pensant encore que la drogue avait encore quelque chose à voir là-dedans, il demandait sur un ton un peu plus alarmé : « Tu l’as pas piqué au moins, hein ?! » Après tout, il y avait un laboratoire ultrasécurisé dans le coin dont on ne savait pas grand-chose… Peut-être que Daenerys s’en était échappée ? Tout ce qu’on pouvait dire, c’est que Billy était complètement à côté de la plaque, sûrement perturbé par l’effet que la khaleesi lui faisait sans qu’il s’en rende bien compte.
❝ Don't be fooled by the rocks that I got
I'm still, I'm still Nicky from the block. ˶
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Jeu 8 Juin - 14:00
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Hail to the Khaleesi
Billy Hargrove & Daenerys Targaryen
Quelque part au centre-ville de Hawkins, en 1985
Il lui fallut toute la force qu’il lui restait pour empêcher ses genoux de lâcher sous le poids de sa peur. Elle sentait ses jambes si faibles de sa traversée de la porte et de sa longue marche dans la nuit et dans ce monde à l’opposé du sien qu’elle redoutait de s’écrouler au moindre souffle de vent. Le jeune homme qui lui parlait avec ce qu’elle estimait être le plus de respect, compte tenu de son rang dans ce monde inconnu, lui posait beaucoup trop de questions auxquelles elle n’avait de toute façon pas la moindre réponse. Taz ? LSD ? Munson ? Autant de termes qui se bousculaient dans son esprit et ne faisaient qu’augmenter les nausées qu’elle avait depuis qu’elle s’était rendue compte que, non, elle n’était pas en Essos, ni même en Westeros. Elle était…ailleurs. Mais où exactement ? Et, plus important et crucial encore, quand ? Elle garda donc le silence, ne sachant de toute façon quoi dire face à toutes ces questions et balada son regard clair et terrifié sur les hommes derrière son interlocuteur. Elle sursauta légèrement et fit, malgré elle, un pas en arrière en l’entendant le remettre à sa place d’une voix qui ne laissait réellement aucune place à la discussion. Ses lèvres s’entr’ouvrirent tout en l’observant. Il ne lui ressemblait en aucune façon, physiquement parlant, mais dans son attitude et sa voix, elle retrouvait un peu de son défunt Khal, ce qui fit ralentir les battements de son cœur tout comme sa respiration. Aux côtés de Drogo, elle s’était toujours sentie en sécurité ; pourquoi pas aux côtés de ce jeune homme ? De toute façon, depuis son arrivée, il était le seul à lui proposer un semblant d’aide, une oreille attentive et à lui accorder une réelle attention. Malgré tout, elle mit quelques secondes avant de détacher une de ses mains de son œuf de dragon pour la glisser au bras qu’il lui présentait.
- Merci, dit-elle, reconnaissante, avant de se laisser guider vers l’intérieur du bâtiment duquel provenait une musique qui vibrait jusqu’à l’intérieur de son corps.
Une fois à l’intérieur, ce fut encore pire. Jamais n’avait-elle entendu des sons aussi forts et différents de la musique qu’elle avait toujours entendu dans sa vie. Elle vibrait en elle et autour d’elle mais, passé le choc des premières notes, elle devait reconnaître qu’elle était plutôt entraînante. Il n’y avait qu’à voir les personnes qui dansaient, seules ou en petits groupes, près des orifices d’où s’échappait cette musique. Son accompagnateur lui proposa de leur trouver une table un peu à l’écart et c’est presque à regret qu’elle abandonna son bras pour se diriger, non sans attirer les regards, vers une table à l’écart et au fond de la pièce. Les deux mains à nouveau plaquées sur son œuf de dragon fossilisé, elle prit place sur un siège moelleux et de couleur mauve ou rouge foncé (elle ne distinguait pas très bien les tons des couleurs dans la semi-obscurité du lieu) mais ce qui était certains, c’était que ses oreilles s’étaient habituées au bruit et qu’elle commençait même à prendre goût à cette musique atypique. Elle vit finalement son « preux chevalier » revenir vers elle, deux verres à la main. Il les posa sur la table et s’installa face à elle. Daenerys promenait son regard entre les verres – réalisant soudain qu’elle était assoiffée – et le visage de son sauveur. Celui-ci tendit la main vers elle, l’invitant à y glisser la sienne mais, là encore, elle hésita ; son statut de Princesse Targaryen et de Reine de Meereen la retenant de toucher aussi familièrement un parfait inconnu. Pourtant, elle finit par céder, convaincue et rassurée autant par sa voix que par son regard qui se voulait tendre et rassurant.
- Je vous…Je te fais confiance, se reprit-elle, ayant remarqué qu’ici, les gens n’ont guère l’habitude de se vouvoyer. Qui plus est, autant essayer de s’intégrer auprès de la seule personne qui lui offrait son aide plutôt que de jouer sur les mots ou de s’offusquer de l’absence de formule de politesse et de respect envers une Reine. « Ici, je ne suis rien d’autre que Daenerys » se rendit-elle compte. Un soupir désolé accompagna ce constat puis, laissant son œuf reposé sur ses cuisses, elle tendit sa main libre vers le verre et huma l’odeur qui s’en dégageait. Une odeur de sucre et de citron. Elle en buvait aussi, à Meereen, afin de supporter les lourdes chaleurs de la journée. Mais ce breuvage-ci était plus sucré et un peu…piquant sur la langue. Elle toussa un peu, après ses deux premières gorgées, mais s’y habitua vite et but une troisième gorgée bienvenue pour étancher sa soif et la sécheresse de sa gorge. Puis elle reposa son verre et déroba sa main qu’elle lui avait prêté pour replacer ses deux mains sur son œuf de dragon, estimant que le contact physique avec cet inconnu avait assez duré. C’est à ce moment-là qu’elle pu enfin mettre un nom – ou plutôt un prénom – sur ce charmant visage aux yeux bleus qui la déshabillaient depuis leur toute première rencontre. Billy…. Sans rougir à ses paroles flatteuses, elle lui offrit néanmoins un petit sourire :
- Daenerys. Je m’appelle Daenerys.
Puisque les locaux ne semblaient pas s’alourdir d’un patronyme, autant faire pareil et taire encore le nom de Targaryen, tout comme elle préférait garder pour plus taire ses questions au sujet d’une chose que, selon Billy, elle aurait prit. Ce n’était pas cela, l’important à ses yeux, mais plutôt où elle se trouvait et, là encore, Billy l’éclaira.
- Hawkins…Harley…répéta-t-elle, pensive. Je…
Elle chercha ses mots et, pour se faire, bu une nouvelle gorgée de cette boisson rafraîchissante.
- Je dois te paraître étrange mais tu l’es tout autant pour moi. Je ne voulais pas me retrouver ici. J’ai traversé une porte, malgré moi, et maintenant, j’ai peur d’être bloquée dans cet…Hawkins. Si tu peux tout me pardonner, alors pardonne-moi de te sembler si étrange. Car jusqu’à présent, tu es le seul à bien vouloir m’aider. Les autres se moquent ou me fuient. Je ne sais pas ce qui est pire…
Daenerys baissa le regard vers son œuf de dragon et le caressa d’un air absent avant de reporter son regard sur Billy. C’est ainsi qu’elle vit que son regard contemplait l’objet qu’elle tenait si fermement contre elle, comme le plus grand des trésors. La question devait fatalement arriver mais à entendre son ton presque alarmé, Daenerys le rassura :
- Non c’est à moi. C’est tout ce qu’il me reste de chez moi et…je crois qu’ici, il restera dans cet état.
Elle souleva l’œuf de ses cuisses et le posa délicatement sur la table.
- C’est un…Elle se ravisa de dire la vérité, de peur qu’il la prendrait vraiment pour une folle. C’est une pierre en forme d’œuf de dragon. Elle m’est très précieuse. J’en possédais trois chez moi. C’est le seul que j’ai pu emmener durant ma traversée.
Ses doigts coururent de bas en haut des écailles noires de l’œuf fossilisé, ressentant sa froideur telle la pierre qu’elle avait évoqué à Billy.
- Tu peux le toucher si tu veux, lui permit-elle en plaçant ses mains au bas de l’œuf pour mieux le tenir. C’est…très étrange, reprit-elle en l’observant. Tu ne lui ressembles pas et pourtant, par certains aspects, je le retrouve en toi. Elle marqua un silence. Mon époux. Il est mort il y a quelques années maintenant…
Daenerys s’arrêta net dans sa phrase. Elle lui en disait trop sur elle ; cela ne lui ressemblait pas.
- Merci, dit-elle, reconnaissante, avant de se laisser guider vers l’intérieur du bâtiment duquel provenait une musique qui vibrait jusqu’à l’intérieur de son corps.
Une fois à l’intérieur, ce fut encore pire. Jamais n’avait-elle entendu des sons aussi forts et différents de la musique qu’elle avait toujours entendu dans sa vie. Elle vibrait en elle et autour d’elle mais, passé le choc des premières notes, elle devait reconnaître qu’elle était plutôt entraînante. Il n’y avait qu’à voir les personnes qui dansaient, seules ou en petits groupes, près des orifices d’où s’échappait cette musique. Son accompagnateur lui proposa de leur trouver une table un peu à l’écart et c’est presque à regret qu’elle abandonna son bras pour se diriger, non sans attirer les regards, vers une table à l’écart et au fond de la pièce. Les deux mains à nouveau plaquées sur son œuf de dragon fossilisé, elle prit place sur un siège moelleux et de couleur mauve ou rouge foncé (elle ne distinguait pas très bien les tons des couleurs dans la semi-obscurité du lieu) mais ce qui était certains, c’était que ses oreilles s’étaient habituées au bruit et qu’elle commençait même à prendre goût à cette musique atypique. Elle vit finalement son « preux chevalier » revenir vers elle, deux verres à la main. Il les posa sur la table et s’installa face à elle. Daenerys promenait son regard entre les verres – réalisant soudain qu’elle était assoiffée – et le visage de son sauveur. Celui-ci tendit la main vers elle, l’invitant à y glisser la sienne mais, là encore, elle hésita ; son statut de Princesse Targaryen et de Reine de Meereen la retenant de toucher aussi familièrement un parfait inconnu. Pourtant, elle finit par céder, convaincue et rassurée autant par sa voix que par son regard qui se voulait tendre et rassurant.
- Je vous…Je te fais confiance, se reprit-elle, ayant remarqué qu’ici, les gens n’ont guère l’habitude de se vouvoyer. Qui plus est, autant essayer de s’intégrer auprès de la seule personne qui lui offrait son aide plutôt que de jouer sur les mots ou de s’offusquer de l’absence de formule de politesse et de respect envers une Reine. « Ici, je ne suis rien d’autre que Daenerys » se rendit-elle compte. Un soupir désolé accompagna ce constat puis, laissant son œuf reposé sur ses cuisses, elle tendit sa main libre vers le verre et huma l’odeur qui s’en dégageait. Une odeur de sucre et de citron. Elle en buvait aussi, à Meereen, afin de supporter les lourdes chaleurs de la journée. Mais ce breuvage-ci était plus sucré et un peu…piquant sur la langue. Elle toussa un peu, après ses deux premières gorgées, mais s’y habitua vite et but une troisième gorgée bienvenue pour étancher sa soif et la sécheresse de sa gorge. Puis elle reposa son verre et déroba sa main qu’elle lui avait prêté pour replacer ses deux mains sur son œuf de dragon, estimant que le contact physique avec cet inconnu avait assez duré. C’est à ce moment-là qu’elle pu enfin mettre un nom – ou plutôt un prénom – sur ce charmant visage aux yeux bleus qui la déshabillaient depuis leur toute première rencontre. Billy…. Sans rougir à ses paroles flatteuses, elle lui offrit néanmoins un petit sourire :
- Daenerys. Je m’appelle Daenerys.
Puisque les locaux ne semblaient pas s’alourdir d’un patronyme, autant faire pareil et taire encore le nom de Targaryen, tout comme elle préférait garder pour plus taire ses questions au sujet d’une chose que, selon Billy, elle aurait prit. Ce n’était pas cela, l’important à ses yeux, mais plutôt où elle se trouvait et, là encore, Billy l’éclaira.
- Hawkins…Harley…répéta-t-elle, pensive. Je…
Elle chercha ses mots et, pour se faire, bu une nouvelle gorgée de cette boisson rafraîchissante.
- Je dois te paraître étrange mais tu l’es tout autant pour moi. Je ne voulais pas me retrouver ici. J’ai traversé une porte, malgré moi, et maintenant, j’ai peur d’être bloquée dans cet…Hawkins. Si tu peux tout me pardonner, alors pardonne-moi de te sembler si étrange. Car jusqu’à présent, tu es le seul à bien vouloir m’aider. Les autres se moquent ou me fuient. Je ne sais pas ce qui est pire…
Daenerys baissa le regard vers son œuf de dragon et le caressa d’un air absent avant de reporter son regard sur Billy. C’est ainsi qu’elle vit que son regard contemplait l’objet qu’elle tenait si fermement contre elle, comme le plus grand des trésors. La question devait fatalement arriver mais à entendre son ton presque alarmé, Daenerys le rassura :
- Non c’est à moi. C’est tout ce qu’il me reste de chez moi et…je crois qu’ici, il restera dans cet état.
Elle souleva l’œuf de ses cuisses et le posa délicatement sur la table.
- C’est un…Elle se ravisa de dire la vérité, de peur qu’il la prendrait vraiment pour une folle. C’est une pierre en forme d’œuf de dragon. Elle m’est très précieuse. J’en possédais trois chez moi. C’est le seul que j’ai pu emmener durant ma traversée.
Ses doigts coururent de bas en haut des écailles noires de l’œuf fossilisé, ressentant sa froideur telle la pierre qu’elle avait évoqué à Billy.
- Tu peux le toucher si tu veux, lui permit-elle en plaçant ses mains au bas de l’œuf pour mieux le tenir. C’est…très étrange, reprit-elle en l’observant. Tu ne lui ressembles pas et pourtant, par certains aspects, je le retrouve en toi. Elle marqua un silence. Mon époux. Il est mort il y a quelques années maintenant…
Daenerys s’arrêta net dans sa phrase. Elle lui en disait trop sur elle ; cela ne lui ressemblait pas.
(c) DΛNDELION
@Billy Hargrove
Jeu 8 Juin - 22:43
Nikita Rockfort
IRL ▴ infosPseudo : Skywalcino.
Pronoms IRL : Ceux de mon personnage.
Faceclaim : Alexa Demie.
Crédits : labonairs (avatar) ⊹ userdrama (gifs)
Disponibilité : Disponible ⊹ Très lente.
Warnings : Prostitution et monde du travail du sexe dans son ensemble ⊹ Possible putophobie (subie) ⊹ Deuil ⊹ Violence ⊹ Extrémisme politique ⊹ Terrorisme ⊹ Monde carcéral ⊹ Relation de couple toxique ⊹ Sexualité (vanille, sous hide) ⊹ Vulgarités et langage cru.
Triggers : Arachnophobie très prononcée ⊹ Complaisance avec l'usage de stupéfiants et avec les effets qui en découlent ⊹ Relation entre un·e mineur·e et un·e majeur·e ⊹ BDSM (décrit et explicite) ⊹ Cancer (leucémie) ⊹ Légère pédiophobie (notamment avec les marionnettes et les poupées anciennes/en porcelaine).
Dollars : 824
Occupation : Travailleuse du sexe ou dans le service à la personne avec supplément comme elle aime le dire.
Quartier : Western Districts.
Localisation : La Nouvelle-Orléans.
Convictions : Sa liberté de vivre et de penser doit toujours primer sur le reste. Elle refuse de mener une existence emprisonnée dans des carcans stupides. Les portes sont donc un excellent moyen d'en profiter en voyageant.
Race : Humaine.
Âge RP : 26 ans.
Pronoms RP : Elle ⊹ She ⊹ Her.
Origines : Starmania.
Citation : On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.
Objectifs : Retrouver son frère, Maxime, et lui coller une balle entre les deux yeux pour venger son autre frère, Billy.
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Multicomptes :
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Plus Daenerys parlait, moins Billy était convaincu par la théorie qu’il avait avancée un peu plus tôt. La jeune femme était trop posée, calme et claire dans ses propos pour être sous l’influence d’une substance quelconque. Puis, elle mettait cartes sur table en lui avouant ne pas venir de ce monde, que Billy était aussi étrange pour elle qu’elle l’était pour lui. Vous dire qu’il avait cru immédiatement sur parole était assez éloigné de la vérité. Billy n’était pas le genre à accorder sa confiance à qui que ce soit, encore moins lorsqu’il s’agissait d’une histoire aussi abracadabrantesque que celle de Daenerys. Toutefois, il avait envie de la croire, et cette envie reposait essentiellement sur des biais sexistes. Elle était magnifique, douce, éloquente et charismatique — un cocktail Molotov fatal pour un type comme Billy qui accordait une importance immense à l’apparence, la sienne en premier lieu. Pour lui, cela relèverait du blasphème de remettre en doute la parole de cet ange. Alors il buvait ses mots et achetait volontiers cette histoire de porte magique qu’elle lui vendait : « On va retrouver ta porte, panique pas. Et les autres, c’est des connards, les écoute pas. » Billy voulait la croire parce qu’elle lui faisait aussi de la peine. Et puisqu’elle semblait le prendre pour un preux chevalier alors qu’il était très loin de cette image d’Épinal, il viendrait en aide à sa demoiselle en détresse du mieux qu’il pouvait. À ce stade, il ne savait pas si cette histoire de porte était vraie ou fausse, mais il choisissait d’aller dans le sens de Daenerys également pour la convaincre au sujet du fait qu’il était différent de celle et ceux qui remettaient sans cesse sa parole en doute en se moquant d’elle ou en la fuyant.
Puis Daenerys enchainait sur l’œuf. Billy plissait légèrement les yeux quand elle se coupait pour ensuite révéler que ce n’était pas un œuf, mais une sculpture réaliste. Serait-on dans la trahison des images de Magritte ? Non. Parce que Billy et ses biais ne pouvaient concevoir que Daenerys puisse mentir ou altérer la vérité pour se protéger. Il testait malgré tout la véracité de ses propos en tendant sa main et faisant glisser ses doigts contre les écailles de l’œuf. Elles étaient incroyablement réalistes, mais pas aussi froides qu’il l’aurait imaginé pour une pierre. Il restait malgré tout très surpris par la sensation rugueuse des écailles et encore une fois… Jamais il n’oserait remettre en doute la parole de sa déesse d’un soir. Il devait même reconnaitre qu’une part infime et très discrète en lui était séduite par cette part de mystère que Daenerys entretenait malgré elle. Il était très curieux à son sujet et voulait tout savoir de son histoire. D’ailleurs, elle en rajoutait une couche en évoquant son époux décédé.
Billy n’allait pas mentir : cette réflexion lui fit doucement froncer les sourcils. Il réprimait son agacement furtif en buvant une gorgée de sa limonade. Ayant un égo surdimensionné, il ne supportait pas d’être mis en compétition avec d’autres énergumènes de la gent masculine via des comparaisons. Quoi ! Lui, William Hargrove, ressembler à un autre ! Im-po-ssi-ble. Il était unique. Fort heureusement il était plus intelligent que cela. En effet, plutôt que de laisser sa ridicule colère s’embraser, il reconsidérait la chose. Ne serait-ce pas une tentative de séduction de la part de Daenerys de l’assimiler à son mari ? Puisqu’il était plus lourd qu’un trou noir en expansion dans l’univers en termes de séduction, Billy prit la chose comme telle puisque lui était, de toute évidence, piqué par elle. « Ah ouai ? » Son sourire plein de charme fit son grand retour alors qu’il laissait ses yeux bleus se noyer dans les siens. Il se retenait de lui dire qu’il était ravi que son époux ne soit plus de ce monde comme ça, ça lui laissait le champ libre — il jugeait Daenerys précieuse dans son attitude, alors autant éviter de la vexer avec un sarcasme maladroit qui ne prendrait peut-être pas avec elle. À aucun moment il ne pensait que c’était déplacé tout court, l’immaturité liée à son âge sans doute. Aussi, il voulait lui demander de quoi il était mort, mais en plus de s’en moquer éperdument, Billy estimait qu’il n’était peut-être pas nécessaire d’éveiller de mauvais souvenirs chez la Khaleesi. Elle avait déjà l’air assez éprouvée comme ça et même si la consolation était un bon moyen pour se rapprocher d’elle, il n’était pas sûr d’avoir l’énergie nécessaire pour ça, déjà qu’il eût un peu de mal à compatir pour qui que ce soit. « J'suis flatté que tu voies un peu de lui en moi. Ca devait être quelqu’un de grand pour avoir eu la chance de t’épouser. » Billy enviait Drogo, mais pour les mauvaises raisons. Ce n’était pas de sa faute, il ne pouvait pas savoir que Daeneyrs avait été victime d’un mariage arrangé, d’un début d’union absolument abominable avec Drogo et dès qu’elle avait touché un tant soit peu le bonheur du bout des doigts, elle en avait été privée… En clair, n’importe quel commentaire sur son époux disparu paraitrait possiblement déplacé et malvenu, même si Billy avait eu l’impression de lui faire un compliment — pour côtoyer Daenerys et l’épouser, il fallait la mériter, estimait-il. Sur ses mots, il terminait sa limonade, contemplant tour à tour l’œuf puis Daenerys. « J’suppose que t’as aucun endroit pour dormir ? J’ai une place chez moi si tu veux. » Malgré lui, son rictus séducteur reprit place sur ses lèvres. « La fille de ma belle-mère est pas là en ce moment, tu pourras crécher là le temps qu’on retrouve ta porte. » Billy lui tendit à nouveau sa main pour sceller cette sorte d’accord. « J’sais de quoi ça à l’air. Mais pas de trucs bizarres, promis. » Son regard perdait un peu de sa lubricité pour devenir plus doux. Ils seraient plus tranquilles chez lui. Pour parler. En apprendre plus sur elle.
Puis Daenerys enchainait sur l’œuf. Billy plissait légèrement les yeux quand elle se coupait pour ensuite révéler que ce n’était pas un œuf, mais une sculpture réaliste. Serait-on dans la trahison des images de Magritte ? Non. Parce que Billy et ses biais ne pouvaient concevoir que Daenerys puisse mentir ou altérer la vérité pour se protéger. Il testait malgré tout la véracité de ses propos en tendant sa main et faisant glisser ses doigts contre les écailles de l’œuf. Elles étaient incroyablement réalistes, mais pas aussi froides qu’il l’aurait imaginé pour une pierre. Il restait malgré tout très surpris par la sensation rugueuse des écailles et encore une fois… Jamais il n’oserait remettre en doute la parole de sa déesse d’un soir. Il devait même reconnaitre qu’une part infime et très discrète en lui était séduite par cette part de mystère que Daenerys entretenait malgré elle. Il était très curieux à son sujet et voulait tout savoir de son histoire. D’ailleurs, elle en rajoutait une couche en évoquant son époux décédé.
Billy n’allait pas mentir : cette réflexion lui fit doucement froncer les sourcils. Il réprimait son agacement furtif en buvant une gorgée de sa limonade. Ayant un égo surdimensionné, il ne supportait pas d’être mis en compétition avec d’autres énergumènes de la gent masculine via des comparaisons. Quoi ! Lui, William Hargrove, ressembler à un autre ! Im-po-ssi-ble. Il était unique. Fort heureusement il était plus intelligent que cela. En effet, plutôt que de laisser sa ridicule colère s’embraser, il reconsidérait la chose. Ne serait-ce pas une tentative de séduction de la part de Daenerys de l’assimiler à son mari ? Puisqu’il était plus lourd qu’un trou noir en expansion dans l’univers en termes de séduction, Billy prit la chose comme telle puisque lui était, de toute évidence, piqué par elle. « Ah ouai ? » Son sourire plein de charme fit son grand retour alors qu’il laissait ses yeux bleus se noyer dans les siens. Il se retenait de lui dire qu’il était ravi que son époux ne soit plus de ce monde comme ça, ça lui laissait le champ libre — il jugeait Daenerys précieuse dans son attitude, alors autant éviter de la vexer avec un sarcasme maladroit qui ne prendrait peut-être pas avec elle. À aucun moment il ne pensait que c’était déplacé tout court, l’immaturité liée à son âge sans doute. Aussi, il voulait lui demander de quoi il était mort, mais en plus de s’en moquer éperdument, Billy estimait qu’il n’était peut-être pas nécessaire d’éveiller de mauvais souvenirs chez la Khaleesi. Elle avait déjà l’air assez éprouvée comme ça et même si la consolation était un bon moyen pour se rapprocher d’elle, il n’était pas sûr d’avoir l’énergie nécessaire pour ça, déjà qu’il eût un peu de mal à compatir pour qui que ce soit. « J'suis flatté que tu voies un peu de lui en moi. Ca devait être quelqu’un de grand pour avoir eu la chance de t’épouser. » Billy enviait Drogo, mais pour les mauvaises raisons. Ce n’était pas de sa faute, il ne pouvait pas savoir que Daeneyrs avait été victime d’un mariage arrangé, d’un début d’union absolument abominable avec Drogo et dès qu’elle avait touché un tant soit peu le bonheur du bout des doigts, elle en avait été privée… En clair, n’importe quel commentaire sur son époux disparu paraitrait possiblement déplacé et malvenu, même si Billy avait eu l’impression de lui faire un compliment — pour côtoyer Daenerys et l’épouser, il fallait la mériter, estimait-il. Sur ses mots, il terminait sa limonade, contemplant tour à tour l’œuf puis Daenerys. « J’suppose que t’as aucun endroit pour dormir ? J’ai une place chez moi si tu veux. » Malgré lui, son rictus séducteur reprit place sur ses lèvres. « La fille de ma belle-mère est pas là en ce moment, tu pourras crécher là le temps qu’on retrouve ta porte. » Billy lui tendit à nouveau sa main pour sceller cette sorte d’accord. « J’sais de quoi ça à l’air. Mais pas de trucs bizarres, promis. » Son regard perdait un peu de sa lubricité pour devenir plus doux. Ils seraient plus tranquilles chez lui. Pour parler. En apprendre plus sur elle.
❝ Don't be fooled by the rocks that I got
I'm still, I'm still Nicky from the block. ˶
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Mar 18 Juil - 14:58
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Hail to the Khaleesi
Billy Hargrove & Daenerys Targaryen
Quelque part au centre-ville de Hawkins, en 1985
Tout en sirotant sa boisson sucrée et citronnée, Daenerys restait attentive à ce qu’il se passait autour d’elle. Si ses oreilles commençaient à s’habituer à la musique de cette auberge d’un genre nouveau, ses yeux avaient encore du mal à mettre des mots sur ce qu’elle voyait tant rien, ici, ne ressemblait à son univers. Consciente également qu’elle dénotait dans cet environnement, elle ne sentait que trop bien les nombreux regards braqués sur elle et les visages qui se tournaient dans sa direction mais elle préférait se convaincre que la plupart devait se demander ce que faisait Billy avec une fille aussi bizarrement vêtue qu’elle et cette grosse pierre ovale qu’elle trimballait partout comme un trésor. Elle hocha silencieusement la tête lorsqu’il lui conseilla de rester sourdes aux commentaires des autres et, même si elle devinait encore une pointe de doute dans sa voix, elle voulait le croire lorsqu’il lui affirmait que oui, il l’aiderait à retrouver cette porte par laquelle elle était accidentellement passée avec Drogon. Toutefois, elle s’en voulut d’avoir évoqué son époux aussi tôt dans leur conversation, estimant que cela relevait de sa vie privée et que Billy n’avait pas à savoir qu’autrefois, elle était mariée alors qu’elle devait lui paraître bien jeune pour avoir déjà connu le mariage. Et surtout, songea-t-elle, qu’en est-il du mariage dans ce pays ?
- Grand il l’était, à bien des égards, confirma-t-elle avant de plonger ses lèvres dans sa boisson. Elle était si petite qu’il lui manquait bien deux têtes pour parvenir ne serait-ce qu’à hauteur de ses épaules ! Mais la grandeur physique ne fait pas tout et elle se rappela les mots que lui avaient murmuré son frère Viserys avant de la pousser vers lui, le premier jour de leur rencontre. « Vois sa tresse petite sœur. Les guerriers Dothrakis ne se coupent jamais les cheveux, sauf lorsqu’ils perdent un combat pour marquer la honte de leur défaite. Drogo n’a jamais perdu un seul combat. » Et sa tresse lui tombait jusqu’aux cuisses tandis qu’elle s’évertuait à la tresser, parfois pendant presque une heure, à l’abri sous la tente qu’ils partageaient. Daenerys cligna des yeux pour chasser ses souvenirs d’un passé qui lui sembla tout à coup très lointain et rajouta : C’était il y a bien longtemps.
Une nouvelle fois, leur regard se croisa et Daenerys se sentit soudain toute petite sous l’intensité de ce regard qu’il braquait sur elle. Seul Drogo avait eu cette emprise sur elle mais depuis, plus aucun autre homme ne l’avait intimidé au point qu’elle redevienne presque cette jeune fille apeurée, toujours dissimulée dans l’ombre de son frère. N’oublie pas qui tu es. Tu es une Reine. Soutiens son regard. Ne flanche pas, s’ordonna-t-elle en silence et c’est ce qu’elle fit, même si elle sentit son cœur accélérer lorsque ses yeux se plongèrent dans ceux de Billy. Il termina son verre et elle l’imita, se sentant un peu mieux grâce à la boisson sucrée et à la présence rassurante de Billy, mais la proposition qu’il lui fit la plongea en plein dilemme. Elle venait à peine de le rencontrer et il lui proposait de l’emmener chez lui, où elle serait à sa merci et cela, même si maintenant, il lui jurait qu’elle ne risquerait rien avec lui. Si elle acceptait, qu’adviendrait-t-il d’elle, une fois seule avec lui ? A l’inverse, qu’adviendrait-il d’elle si elle refusait cette main tendue ? N’avait-il pas été le seul à lui montrer de la compassion et une épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer ? La réponse tarda à lui venir car elle réfléchissait sans doute un peu trop.
- Eh bien…D’accord ! lança-t-elle avec un sourire afin d’atténuer son long silence. J’accepte même si je ne sais pas ce que « crécher » veut dire !
Elle avala la dernière goutte de limonade tout au fond de son verre et imita son mouvement en se levant, sans oublier son œuf. Tous deux jouèrent des coudes pour se frayer un chemin jusqu’à la sortie. Mais une fois dehors, elle se figea en retombant face à l’engin bruyant qui l’avait pétrifié sur place à son arrivée. Comment avait-il dit que cela s’appelait déjà ? tenta-t-elle de se rappeler, en vain. Il souleva ce qui devait être le siège et dévoila un emplacement vide où elle pourrait y mettre son œuf durant le trajet puis il enfourcha son…cheval de métal et le fit rugir si fort que Daenerys en ressentit les vibrations jusque dans son corps. Peu rassurée, elle accepta la main qu’il lui tendait pour l’aider à s’installer et, bien malgré elle, se cramponna avec force à sa taille, collant son visage contre son dos.
Un cri de surprise mourut dans sa gorge lorsqu’il s’élança à pleine vitesse sur la route, faisant crisser les roues sur le sol rugueux et se retourner plus d’une tête sur son passage, tant le vacarme était assourdissant. Mais de cela, au départ, Daenerys ne vit rien car elle fermait les yeux et resserrait son emprise autour de la taille de Billy, s’étonnant elle-même de la force de ses bras après les épreuves qu’elle venait de vivre. Billy roulait vite mais en sachant ce qu’il faisait. Il ralentissait lorsque le virage était trop sec ou lorsque des personnes traversaient la route. Cela, Daenerys finit par le voir car elle s’arma de courage et ouvrit les yeux. Tout de suite, elle fut grisée par la vitesse et par la façon dont le vent soulevait ses cheveux et les faisait furieusement voler dans son dos. Protégée derrière le dos large de Billy, elle se sentait curieusement en sécurité et devinait qu’elle avait sûrement fait le bon choix, en acceptant de le suivre. Qui sait ce qui serait advenu d’elle si elle avait refusé son offre ? Rien de bon, probablement. Hélas pour elle, elle avait ouvert les yeux sur le tard et le trajet était presque terminé car elle sentit l’appareil ralentir et ses cheveux retomber doucement dans son dos. Finalement, ils s’arrêtèrent devant une maison de plein pied, semblable à toutes les autres construites de part et d’autre de la rue.
- C’était…incroyable ! s’exclama-t-elle en récupérant son œuf, bien réveillée après cette chevauchée d’un nouveau genre. Puis elle le suivit jusqu’à la porte qu’il lui ouvrit pour la laisser passer devant lui, un geste de galanterie qui, pour une fois, lui rappelait les usages de son royaume. Elle passa près de lui et le remercia d’un petit sourire discret avant de se retrouver au centre d’une grande pièce ouverte, donnant sur un couloir et plusieurs autres pièces qu’elle devina en voyant certaines portes ouvertes et d’autres fermées. Elle s’avança jusqu’au canapé, posa son œuf au creux d’un des fauteuils et se promena dans la pièce, observant tout avec grande attention sur son passage.
- C’est très agréable ici. Et plus calme surtout ! J’en avais besoin, déclara-t-elle en goûtant avec délice au confort du canapé, un soupir d’aise s’échappant de ses lèvres.
- Grand il l’était, à bien des égards, confirma-t-elle avant de plonger ses lèvres dans sa boisson. Elle était si petite qu’il lui manquait bien deux têtes pour parvenir ne serait-ce qu’à hauteur de ses épaules ! Mais la grandeur physique ne fait pas tout et elle se rappela les mots que lui avaient murmuré son frère Viserys avant de la pousser vers lui, le premier jour de leur rencontre. « Vois sa tresse petite sœur. Les guerriers Dothrakis ne se coupent jamais les cheveux, sauf lorsqu’ils perdent un combat pour marquer la honte de leur défaite. Drogo n’a jamais perdu un seul combat. » Et sa tresse lui tombait jusqu’aux cuisses tandis qu’elle s’évertuait à la tresser, parfois pendant presque une heure, à l’abri sous la tente qu’ils partageaient. Daenerys cligna des yeux pour chasser ses souvenirs d’un passé qui lui sembla tout à coup très lointain et rajouta : C’était il y a bien longtemps.
Une nouvelle fois, leur regard se croisa et Daenerys se sentit soudain toute petite sous l’intensité de ce regard qu’il braquait sur elle. Seul Drogo avait eu cette emprise sur elle mais depuis, plus aucun autre homme ne l’avait intimidé au point qu’elle redevienne presque cette jeune fille apeurée, toujours dissimulée dans l’ombre de son frère. N’oublie pas qui tu es. Tu es une Reine. Soutiens son regard. Ne flanche pas, s’ordonna-t-elle en silence et c’est ce qu’elle fit, même si elle sentit son cœur accélérer lorsque ses yeux se plongèrent dans ceux de Billy. Il termina son verre et elle l’imita, se sentant un peu mieux grâce à la boisson sucrée et à la présence rassurante de Billy, mais la proposition qu’il lui fit la plongea en plein dilemme. Elle venait à peine de le rencontrer et il lui proposait de l’emmener chez lui, où elle serait à sa merci et cela, même si maintenant, il lui jurait qu’elle ne risquerait rien avec lui. Si elle acceptait, qu’adviendrait-t-il d’elle, une fois seule avec lui ? A l’inverse, qu’adviendrait-il d’elle si elle refusait cette main tendue ? N’avait-il pas été le seul à lui montrer de la compassion et une épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer ? La réponse tarda à lui venir car elle réfléchissait sans doute un peu trop.
- Eh bien…D’accord ! lança-t-elle avec un sourire afin d’atténuer son long silence. J’accepte même si je ne sais pas ce que « crécher » veut dire !
Elle avala la dernière goutte de limonade tout au fond de son verre et imita son mouvement en se levant, sans oublier son œuf. Tous deux jouèrent des coudes pour se frayer un chemin jusqu’à la sortie. Mais une fois dehors, elle se figea en retombant face à l’engin bruyant qui l’avait pétrifié sur place à son arrivée. Comment avait-il dit que cela s’appelait déjà ? tenta-t-elle de se rappeler, en vain. Il souleva ce qui devait être le siège et dévoila un emplacement vide où elle pourrait y mettre son œuf durant le trajet puis il enfourcha son…cheval de métal et le fit rugir si fort que Daenerys en ressentit les vibrations jusque dans son corps. Peu rassurée, elle accepta la main qu’il lui tendait pour l’aider à s’installer et, bien malgré elle, se cramponna avec force à sa taille, collant son visage contre son dos.
Un cri de surprise mourut dans sa gorge lorsqu’il s’élança à pleine vitesse sur la route, faisant crisser les roues sur le sol rugueux et se retourner plus d’une tête sur son passage, tant le vacarme était assourdissant. Mais de cela, au départ, Daenerys ne vit rien car elle fermait les yeux et resserrait son emprise autour de la taille de Billy, s’étonnant elle-même de la force de ses bras après les épreuves qu’elle venait de vivre. Billy roulait vite mais en sachant ce qu’il faisait. Il ralentissait lorsque le virage était trop sec ou lorsque des personnes traversaient la route. Cela, Daenerys finit par le voir car elle s’arma de courage et ouvrit les yeux. Tout de suite, elle fut grisée par la vitesse et par la façon dont le vent soulevait ses cheveux et les faisait furieusement voler dans son dos. Protégée derrière le dos large de Billy, elle se sentait curieusement en sécurité et devinait qu’elle avait sûrement fait le bon choix, en acceptant de le suivre. Qui sait ce qui serait advenu d’elle si elle avait refusé son offre ? Rien de bon, probablement. Hélas pour elle, elle avait ouvert les yeux sur le tard et le trajet était presque terminé car elle sentit l’appareil ralentir et ses cheveux retomber doucement dans son dos. Finalement, ils s’arrêtèrent devant une maison de plein pied, semblable à toutes les autres construites de part et d’autre de la rue.
- C’était…incroyable ! s’exclama-t-elle en récupérant son œuf, bien réveillée après cette chevauchée d’un nouveau genre. Puis elle le suivit jusqu’à la porte qu’il lui ouvrit pour la laisser passer devant lui, un geste de galanterie qui, pour une fois, lui rappelait les usages de son royaume. Elle passa près de lui et le remercia d’un petit sourire discret avant de se retrouver au centre d’une grande pièce ouverte, donnant sur un couloir et plusieurs autres pièces qu’elle devina en voyant certaines portes ouvertes et d’autres fermées. Elle s’avança jusqu’au canapé, posa son œuf au creux d’un des fauteuils et se promena dans la pièce, observant tout avec grande attention sur son passage.
- C’est très agréable ici. Et plus calme surtout ! J’en avais besoin, déclara-t-elle en goûtant avec délice au confort du canapé, un soupir d’aise s’échappant de ses lèvres.
(c) DΛNDELION
@Billy Hargrove
Lun 28 Aoû - 22:15
Nikita Rockfort
IRL ▴ infosPseudo : Skywalcino.
Pronoms IRL : Ceux de mon personnage.
Faceclaim : Alexa Demie.
Crédits : labonairs (avatar) ⊹ userdrama (gifs)
Disponibilité : Disponible ⊹ Très lente.
Warnings : Prostitution et monde du travail du sexe dans son ensemble ⊹ Possible putophobie (subie) ⊹ Deuil ⊹ Violence ⊹ Extrémisme politique ⊹ Terrorisme ⊹ Monde carcéral ⊹ Relation de couple toxique ⊹ Sexualité (vanille, sous hide) ⊹ Vulgarités et langage cru.
Triggers : Arachnophobie très prononcée ⊹ Complaisance avec l'usage de stupéfiants et avec les effets qui en découlent ⊹ Relation entre un·e mineur·e et un·e majeur·e ⊹ BDSM (décrit et explicite) ⊹ Cancer (leucémie) ⊹ Légère pédiophobie (notamment avec les marionnettes et les poupées anciennes/en porcelaine).
Dollars : 824
Occupation : Travailleuse du sexe ou dans le service à la personne avec supplément comme elle aime le dire.
Quartier : Western Districts.
Localisation : La Nouvelle-Orléans.
Convictions : Sa liberté de vivre et de penser doit toujours primer sur le reste. Elle refuse de mener une existence emprisonnée dans des carcans stupides. Les portes sont donc un excellent moyen d'en profiter en voyageant.
Race : Humaine.
Âge RP : 26 ans.
Pronoms RP : Elle ⊹ She ⊹ Her.
Origines : Starmania.
Citation : On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.
Objectifs : Retrouver son frère, Maxime, et lui coller une balle entre les deux yeux pour venger son autre frère, Billy.
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Multicomptes :
Voir le profil d'Ahsoka Tano.
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Les motards, les vrais, racontaient tous un peu la même chose. Ils expliquaient qu’ils atteignaient le nirvana seulement lorsqu’ils chevauchaient leur moto. Même le sexe ne leur procurait pas un tel sentiment de plénitude. Quoi de mieux, après tout, que les grandes échappées sur leur bécane pour tutoyer cette liberté pleine ? Il n’existait rien de tel en ce monde. Enfin c’est ce que Billy crut avant d’avoir Daenerys dans son dos, ses bras cramponnés autour de son ventre. Il n’avait jamais connu un tel niveau de bien-être. La dernière fois qu’il avait été aussi apaisé, ce fut lorsqu’il n’était qu’un enfant et qu’il habitait encore en Californie, là où il pouvait surfer comme bon lui semblait avec sa mère en guise de public. Pour lui, glisser sur les vagues, être presque avalé dans leur rouleau, c’était son Eden, sa zone de sureté. La présence de Daenerys avait relégué le surf à la seconde place. Il aimait sentir ses longs cheveux blonds fouetter tour à tour ses bras ou son visage à cause de la vitesse. Il aimait la sentir se crisper, agripper sa veste en cuir au gré de ses peurs et angoisses quand il roulait un peu trop rapidement ou lorsqu’il prenait des virages un peu trop serrés. Si Daenerys avait peur, lui, il se sentait léger, presque en apesanteur à cause de ce bonheur total de se retrouver sur sa moto avec cette fille dont il ne connaissait presque rien. Il sentait même sa carapace craqueler, très superficiellement, mais les fissures aussi infimes soient-elles étaient bien là. Daenerys l’adoucissait, faisait taire sa colère éternelle pendant un bref instant. Avait-il fait exprès de prendre des tours et des détours pour prolonger cet instant aussi longtemps que possible ? Oui. Parce qu’il se rendit compte au cours de cette chevauchée qu’il n’avait pas tant envie que cela que Daenerys se détache de lui. Ce sentiment le déstabilisait autant qu’il l’enivrait. Il en avait connu des filles pourtant, mais aucune comme Daenerys. Aucune qui ne sut rendre l’instant aussi vivifiant et pur. Il n’était pas amoureux, simplement séduit, peut-être même attaché à cette femme qui le touchait plus qu’elle ne le devrait. C’était quand même beaucoup pour ce cœur de pierre qui se camouflait derrière une carapace épaisse depuis de nombreuses années. Il aurait aimé rouler jusqu’à la fin des temps avec elle, sillonner toutes les plus belles routes de ce pays à ses côtés et faire comme si rien d’autre qu’eux n’existait. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.
Une fois chez lui, ou plutôt chez son père et sa nouvelle épouse, Billy retrouvait sa mauvaise humeur habituelle. Il fit en sorte cependant de ne rien montrer à Daenerys pour qu’elle ne pose pas trop de questions. Il haïssait cet endroit qui lui rappelait inévitablement la violence de son père uniquement tournée vers lui, cette sensation d’étouffement qu’il avait en continu ainsi que sa colère à l’égard de son géniteur qui le dévorait. La maison lui rappelait aussi tout ce qu’il avait dû quitter pour la nouvelle histoire de son père : la Californie, sa mère, le surf… Et en plus de cela il devait se coltiner une belle-mère et sa gamine qu’il ne supportait pas et dont il devait s’occuper comme si c’était sa petite sœur alors qu’il s’en fichait comme de sa première chaussette. Fort heureusement, tout ce beau monde n’était pas sur Hawkins en ce moment — ils avaient décidé de partir en vacances, sans Billy. Neil avait estimé qu’il était de trop dans la petite famille parfaite qu’il essayait de rebâtir. Tant mieux, ça lui évitait de voir sa gueule pendant un moment et surtout lui permettait de prolonger ce moment d’allégresse en invitant Daenerys dans ses pénates. La présence de la Targaryen avait au moins le don de tempérer toutes les inimités qu’il pouvait ressentir. « Après vous, madame. » lui dit-il avec galanterie avant de lui emboiter le pas. Il était très satisfait de voir que la balade en moto lui avait autant plus qu’à lui, mais aussi qu’elle avait l’air de se plaire, là, et de se sentir en sécurité avec lui. Qu’elle se rassure : Billy était lourd, oui. Bourru aussi. Maladroit. Mais il ne lui ferait pas de mal, sa mère l’avait bien élevé. Dieu merci, les travers de son père n’avaient pas coulé sur lui bien que Billy en soit persuadé, à tort. Il ne préférait pas penser à cela et se satisfaire de la joie de Daenerys qui goutait aux délices du canapé.
De son côté, Billy se débarrassait de sa veste en cuir pour rester simplement avec son marcel blanc, dévoilant ainsi la musculature de ses bras et de ses épaules. Il passa ensuite devant Daenerys pour ouvrir une des fenêtres et s’allumer une cigarette. Il s’assit sur le rebord et tirait une latte avant de désigner du doigt à son invitée la cuisine ouverte, typique des maisons américaines, juste derrière elle. « Si t’as faim ou soif, c’est dans le machin rectangle là-bas. » Avec la conversation qu’ils avaient eu au bar, il supposait, à juste titre, qu’elle ne devait probablement pas savoir ce qu’était un réfrigérateur. « Touche juste pas aux bières, sinon l’autre con va gueuler à son retour. » Par l’autre con, il voulait bien entendu parler de son père. Le simple fait de l’évoquer relançait sa colère, mais Billy choisir de l’ignorer en tirant plus longuement sur sa cigarette. Une fois la fumée recrachée, il reposait son regard sur Daenerys. « Fais comme chez toi, hein. Pas de chichi entre toi et moi. » Il était peut-être un peu trop familier avec elle en lui parlant comme s'ils se connaissaient depuis des années, mais Billy ne parvenait pas à faire autrement. Les ronds de jambe et les pincettes... Ca n'était vraiment pas son truc. Nouvelle latte tirée avant d’être saisi par une idée. « Ah, attends, j'suis bête. T’as peut-être envie de te mettre à l’aise. » Billy ne savait pas depuis combien de temps Daenerys errait à Hawkins. Alors, il se dit qu’elle avait peut-être envie de se décrasser, de changer de vêtements, histoire de se fondre un peu plus dans la masse. « Reste-là, je reviens. » Il laissait sa cigarette dans l’un des cendriers qui trainait sur la table pour s’engouffrer dans le couloir principal et se rendre dans sa chambre. Il ouvrait la fenêtre pour aérer et attrapait dans son armoire un tee t-shirt et un short qui seraient probablement un peu trop grands pour Daenerys, mais il ne voulait pas fouiller dans les affaires de Max — pas envie de l’entendre pester à son retour si ses fringues étaient dérangées. Il revenait dans le salon quelques instants plus tard et tendit les vêtements à Daenerys. « Tiens. Si tu veux te changer. C’est mes fringues, mais tu peux les garder. » Énième rictus qui se révélait charmeur sans qu’il ne s’en rende compte. C’était malheureusement (ou non ?) naturel chez lui. « Si tu veux prendre une douche, c’est la deuxième porte à gauche en prenant le couloir. Si t’as besoin d’aide, pour savoir comment fonctionne la douche… hésite pas. » Peut-être qu’il en faisait un peu trop. Mais Billy voulait juste que Daenerys se sente à l’aise. Parce qu’il ne voulait même pas imaginer à quel point ça devait être déstabilisant de se retrouver chez un inconnu dans un monde qu’on ne connaissait pas.
Une fois chez lui, ou plutôt chez son père et sa nouvelle épouse, Billy retrouvait sa mauvaise humeur habituelle. Il fit en sorte cependant de ne rien montrer à Daenerys pour qu’elle ne pose pas trop de questions. Il haïssait cet endroit qui lui rappelait inévitablement la violence de son père uniquement tournée vers lui, cette sensation d’étouffement qu’il avait en continu ainsi que sa colère à l’égard de son géniteur qui le dévorait. La maison lui rappelait aussi tout ce qu’il avait dû quitter pour la nouvelle histoire de son père : la Californie, sa mère, le surf… Et en plus de cela il devait se coltiner une belle-mère et sa gamine qu’il ne supportait pas et dont il devait s’occuper comme si c’était sa petite sœur alors qu’il s’en fichait comme de sa première chaussette. Fort heureusement, tout ce beau monde n’était pas sur Hawkins en ce moment — ils avaient décidé de partir en vacances, sans Billy. Neil avait estimé qu’il était de trop dans la petite famille parfaite qu’il essayait de rebâtir. Tant mieux, ça lui évitait de voir sa gueule pendant un moment et surtout lui permettait de prolonger ce moment d’allégresse en invitant Daenerys dans ses pénates. La présence de la Targaryen avait au moins le don de tempérer toutes les inimités qu’il pouvait ressentir. « Après vous, madame. » lui dit-il avec galanterie avant de lui emboiter le pas. Il était très satisfait de voir que la balade en moto lui avait autant plus qu’à lui, mais aussi qu’elle avait l’air de se plaire, là, et de se sentir en sécurité avec lui. Qu’elle se rassure : Billy était lourd, oui. Bourru aussi. Maladroit. Mais il ne lui ferait pas de mal, sa mère l’avait bien élevé. Dieu merci, les travers de son père n’avaient pas coulé sur lui bien que Billy en soit persuadé, à tort. Il ne préférait pas penser à cela et se satisfaire de la joie de Daenerys qui goutait aux délices du canapé.
De son côté, Billy se débarrassait de sa veste en cuir pour rester simplement avec son marcel blanc, dévoilant ainsi la musculature de ses bras et de ses épaules. Il passa ensuite devant Daenerys pour ouvrir une des fenêtres et s’allumer une cigarette. Il s’assit sur le rebord et tirait une latte avant de désigner du doigt à son invitée la cuisine ouverte, typique des maisons américaines, juste derrière elle. « Si t’as faim ou soif, c’est dans le machin rectangle là-bas. » Avec la conversation qu’ils avaient eu au bar, il supposait, à juste titre, qu’elle ne devait probablement pas savoir ce qu’était un réfrigérateur. « Touche juste pas aux bières, sinon l’autre con va gueuler à son retour. » Par l’autre con, il voulait bien entendu parler de son père. Le simple fait de l’évoquer relançait sa colère, mais Billy choisir de l’ignorer en tirant plus longuement sur sa cigarette. Une fois la fumée recrachée, il reposait son regard sur Daenerys. « Fais comme chez toi, hein. Pas de chichi entre toi et moi. » Il était peut-être un peu trop familier avec elle en lui parlant comme s'ils se connaissaient depuis des années, mais Billy ne parvenait pas à faire autrement. Les ronds de jambe et les pincettes... Ca n'était vraiment pas son truc. Nouvelle latte tirée avant d’être saisi par une idée. « Ah, attends, j'suis bête. T’as peut-être envie de te mettre à l’aise. » Billy ne savait pas depuis combien de temps Daenerys errait à Hawkins. Alors, il se dit qu’elle avait peut-être envie de se décrasser, de changer de vêtements, histoire de se fondre un peu plus dans la masse. « Reste-là, je reviens. » Il laissait sa cigarette dans l’un des cendriers qui trainait sur la table pour s’engouffrer dans le couloir principal et se rendre dans sa chambre. Il ouvrait la fenêtre pour aérer et attrapait dans son armoire un tee t-shirt et un short qui seraient probablement un peu trop grands pour Daenerys, mais il ne voulait pas fouiller dans les affaires de Max — pas envie de l’entendre pester à son retour si ses fringues étaient dérangées. Il revenait dans le salon quelques instants plus tard et tendit les vêtements à Daenerys. « Tiens. Si tu veux te changer. C’est mes fringues, mais tu peux les garder. » Énième rictus qui se révélait charmeur sans qu’il ne s’en rende compte. C’était malheureusement (ou non ?) naturel chez lui. « Si tu veux prendre une douche, c’est la deuxième porte à gauche en prenant le couloir. Si t’as besoin d’aide, pour savoir comment fonctionne la douche… hésite pas. » Peut-être qu’il en faisait un peu trop. Mais Billy voulait juste que Daenerys se sente à l’aise. Parce qu’il ne voulait même pas imaginer à quel point ça devait être déstabilisant de se retrouver chez un inconnu dans un monde qu’on ne connaissait pas.
❝ Don't be fooled by the rocks that I got
I'm still, I'm still Nicky from the block. ˶
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Lun 6 Nov - 10:28
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Hail to the Khaleesi
Billy Hargrove & Daenerys Targaryen
Appartement de Billy Hargrove, Hawkins, en 1985
Daenerys passa près de Billy et le gratifia d’un noble sourire face à sa galanterie. Le trajet - effectué en un temps ahurissant pour elle ! - depuis le bar jusqu’ici lui avait redonné des couleurs. Ses joues étaient rouges de l’air frais qui lui avait fouetté le visage avec vigueur et ses nattes s’étaient défaites par endroit car elle sentait sa longue chevelure argentée plus lourde que lorsqu’elle était fermement tressée à la mode des Dothrakis. A Westeros, Daenerys aurait retrouvé son côté enfantin et timide face à cette apparence très négligée pour une Princesse ayant le sang du dragon dans ses veines. Mais ici, à Hawkins, tout était différent, à commencer par ce nouvel endroit qu’elle découvrait. La demeure de son sauveur.
Son oeuf dans les mains, elle s’avança jusqu’au centre de la pièce tout en observant les murs, les meubles et tout ce qui s’y trouvait d’un oeil curieux. Mais lorsque son regard clair se posa sur le canapé, la fatigue l’accabla immédiatement, au point qu’elle n’attendit pas d’y être invitée pour s’y asseoir. L’oeuf noir de Dragon échoua à sa droite, sur le canapé, tandis qu’elle savourait le calme ambiant des lieux, oubliant presque où elle se trouvait si la voix de Billy ne l’avait pas rappelé à la réalité. Ce dernier avait retiré sa veste et se présentait à elle vêtu plus légèrement. Daenerys détourna rapidement les yeux. Depuis la disparition tragique de Drogo, elle n’avait plus eu le loisir d’admirer un homme qui laissait librement voir autant de sa physionomie. Elle l’observa néanmoins du coin de l’oeil ouvrir une fenêtre et s’asseoir sur le rebord avant de porter quelque chose à ses lèvres et de l’allumer grâce à un objet qui fascina la Khaleesi. Comment une si petite chose pouvait-elle produire le feu ? Là d’où elle venait, il fallait tout un attirail pour produire la moindre flamme ! C’est presque à contrecoeur qu’elle suivit le signe de tête de Billy, qui désignait un grand meuble blanc qui semblait contenir de la nourriture. Bien qu’elle n’eut ni faim, ni soif, Daenerys se leva et se dirigea vers le « machin rectangle », ainsi que Billy l’avait décrit. Intriguée, elle l’ouvrit et fut soudain frappée par une vague froide qui semblait provenir du meuble-même. Un hoquet de surprise lui fit lâcher la poignée avant de contempler plus avant son contenu, passant un doigt intrigué sur les bouteilles froides et touchant tout ce qui s’y trouvait, une multitude de questions en tête.
— Comment vous…tu…? commença-t-elle en se retournant vers lui et en refermant le meuble. Il y avait tant d’interrogations dans sa tête qu’elle n’alla pas jusqu’au bout de sa question, ne sachant pas vraiment comment la terminer tant les mots se bousculaient dans son esprit.
Au même moment, une pensée avait semblé traverser l’esprit de Billy et il s’éclipsa, en la laissant seule dans la pièce. Elle hocha docilement la tête et fit comme il le lui avait indiqué. Elle l’attendit…non sans se rapprocher de cette petite chose brûlante qu’il avait si aisément allumé et porté à plusieurs reprises à ses lèvres. Dans son monde, il lui était arrivé de voir les hommes - et certaines femmes aussi - fumer des herbes sèches, ce qui leur procuraient souvent un sentiment de bien-être et de décontraction. Daenerys n’avait jamais essayé car, selon Ser Jorah, cette pratique n’était pas digne d’une personnalité de son rang. Mais ici, tout était nouveau, inédit, et ne demandait qu’à être découvert. C’est donc pousser par la curiosité que Daenerys se saisit du bout des doigts de la cigarette et sentit d’abord l’odeur qui s’en dégageait. La fumée lui chatouilla le nez. Quant aux effluves de la cigarette, elles ne lui disaient absolument rien. Des bruits de pas se faisaient entendre dans son dos. Billy revenait. Deux choix s’offraient à elle: remettre en hâte la cigarette où elle l’avait prise ou céder à la tentation et la porter à ses lèvres, goûtant par la même occasion le goût des lèvres de Billy.
Elle lui faisait dos lorsqu’il était revenu dans le salon. Quand elle se retourna pour lui faire face, elle avait goûté à la cigarette et aspiré une trop grande quantité de fumée, qui se trouvait désormais bloquer dans sa gorge. Billy lui avait ramené des vêtements pour se changer et parlait d’une… « douche », un nouveau mot inconnu du vocabulaire de la Reine de Meereen, qui commençait sérieusement à s’étouffer d’ailleurs ! Le visage rouge, Daenerys se mit à tousser furieusement, crachant toute la fumée qu’elle avait avalé, les yeux humides de larmes qui se mirent à couler sur ses joues. Honteuse, Daenerys se détourna de lui et remit la cigarette là où elle l’avait trouvé.
— Dé…Désolé…articula-t-elle entre deux quintes de toux. Ses doigts passèrent sur ses joues et elle se maudit de lui donner une aussi piètre image d’elle-même. En cet instant, elle avait tout de la jeune fille que Viserys rabrouait sans cesse, bien loin de la Mère des Dragons et de la Khaleesi qu’elle était devenue après sa mort. Honteuse, elle se retourna et posa ses yeux sur les vêtements, n’osant affronter le regard de Billy, certainement moqueur au vu de son comportement. Et puis, il y avait ce petit quelque chose chez lui qui la rendait fébrile, faible et vulnérable. Et elle détestait se sentir ainsi, en particulier face à un homme.
— Si par « douche », vous…tu entends que je puisse me laver un peu…Ce n’est pas de refus, répondit-elle, baissant le regard sur ses vêtements en piteux état. Mais je ne suis pas sûre que tes vêtements m’iront. Tu es bien plus grand que moi, observa-t-elle en osant, cette fois, le regarder. Un silence s’installa entre eux. Daenerys n’entendit plus que son coeur tambouriner férocement contre sa poitrine et son sang battre à ses oreille. « Dis quelque chose…vite ! », s’encouragea-t-elle.
— Mais merci quand même, rajouta-t-elle. Et désolé pour…ça. Elle désigna d’un doigt tremblant la cigarette posée dans le cendrier. Je voulais juste savoir quel goût tu…ça ! Ce lapsus lui mit les joues en feu. Quel goût ça avait, corrigea-t-elle.
Son oeuf dans les mains, elle s’avança jusqu’au centre de la pièce tout en observant les murs, les meubles et tout ce qui s’y trouvait d’un oeil curieux. Mais lorsque son regard clair se posa sur le canapé, la fatigue l’accabla immédiatement, au point qu’elle n’attendit pas d’y être invitée pour s’y asseoir. L’oeuf noir de Dragon échoua à sa droite, sur le canapé, tandis qu’elle savourait le calme ambiant des lieux, oubliant presque où elle se trouvait si la voix de Billy ne l’avait pas rappelé à la réalité. Ce dernier avait retiré sa veste et se présentait à elle vêtu plus légèrement. Daenerys détourna rapidement les yeux. Depuis la disparition tragique de Drogo, elle n’avait plus eu le loisir d’admirer un homme qui laissait librement voir autant de sa physionomie. Elle l’observa néanmoins du coin de l’oeil ouvrir une fenêtre et s’asseoir sur le rebord avant de porter quelque chose à ses lèvres et de l’allumer grâce à un objet qui fascina la Khaleesi. Comment une si petite chose pouvait-elle produire le feu ? Là d’où elle venait, il fallait tout un attirail pour produire la moindre flamme ! C’est presque à contrecoeur qu’elle suivit le signe de tête de Billy, qui désignait un grand meuble blanc qui semblait contenir de la nourriture. Bien qu’elle n’eut ni faim, ni soif, Daenerys se leva et se dirigea vers le « machin rectangle », ainsi que Billy l’avait décrit. Intriguée, elle l’ouvrit et fut soudain frappée par une vague froide qui semblait provenir du meuble-même. Un hoquet de surprise lui fit lâcher la poignée avant de contempler plus avant son contenu, passant un doigt intrigué sur les bouteilles froides et touchant tout ce qui s’y trouvait, une multitude de questions en tête.
— Comment vous…tu…? commença-t-elle en se retournant vers lui et en refermant le meuble. Il y avait tant d’interrogations dans sa tête qu’elle n’alla pas jusqu’au bout de sa question, ne sachant pas vraiment comment la terminer tant les mots se bousculaient dans son esprit.
Au même moment, une pensée avait semblé traverser l’esprit de Billy et il s’éclipsa, en la laissant seule dans la pièce. Elle hocha docilement la tête et fit comme il le lui avait indiqué. Elle l’attendit…non sans se rapprocher de cette petite chose brûlante qu’il avait si aisément allumé et porté à plusieurs reprises à ses lèvres. Dans son monde, il lui était arrivé de voir les hommes - et certaines femmes aussi - fumer des herbes sèches, ce qui leur procuraient souvent un sentiment de bien-être et de décontraction. Daenerys n’avait jamais essayé car, selon Ser Jorah, cette pratique n’était pas digne d’une personnalité de son rang. Mais ici, tout était nouveau, inédit, et ne demandait qu’à être découvert. C’est donc pousser par la curiosité que Daenerys se saisit du bout des doigts de la cigarette et sentit d’abord l’odeur qui s’en dégageait. La fumée lui chatouilla le nez. Quant aux effluves de la cigarette, elles ne lui disaient absolument rien. Des bruits de pas se faisaient entendre dans son dos. Billy revenait. Deux choix s’offraient à elle: remettre en hâte la cigarette où elle l’avait prise ou céder à la tentation et la porter à ses lèvres, goûtant par la même occasion le goût des lèvres de Billy.
Elle lui faisait dos lorsqu’il était revenu dans le salon. Quand elle se retourna pour lui faire face, elle avait goûté à la cigarette et aspiré une trop grande quantité de fumée, qui se trouvait désormais bloquer dans sa gorge. Billy lui avait ramené des vêtements pour se changer et parlait d’une… « douche », un nouveau mot inconnu du vocabulaire de la Reine de Meereen, qui commençait sérieusement à s’étouffer d’ailleurs ! Le visage rouge, Daenerys se mit à tousser furieusement, crachant toute la fumée qu’elle avait avalé, les yeux humides de larmes qui se mirent à couler sur ses joues. Honteuse, Daenerys se détourna de lui et remit la cigarette là où elle l’avait trouvé.
— Dé…Désolé…articula-t-elle entre deux quintes de toux. Ses doigts passèrent sur ses joues et elle se maudit de lui donner une aussi piètre image d’elle-même. En cet instant, elle avait tout de la jeune fille que Viserys rabrouait sans cesse, bien loin de la Mère des Dragons et de la Khaleesi qu’elle était devenue après sa mort. Honteuse, elle se retourna et posa ses yeux sur les vêtements, n’osant affronter le regard de Billy, certainement moqueur au vu de son comportement. Et puis, il y avait ce petit quelque chose chez lui qui la rendait fébrile, faible et vulnérable. Et elle détestait se sentir ainsi, en particulier face à un homme.
— Si par « douche », vous…tu entends que je puisse me laver un peu…Ce n’est pas de refus, répondit-elle, baissant le regard sur ses vêtements en piteux état. Mais je ne suis pas sûre que tes vêtements m’iront. Tu es bien plus grand que moi, observa-t-elle en osant, cette fois, le regarder. Un silence s’installa entre eux. Daenerys n’entendit plus que son coeur tambouriner férocement contre sa poitrine et son sang battre à ses oreille. « Dis quelque chose…vite ! », s’encouragea-t-elle.
— Mais merci quand même, rajouta-t-elle. Et désolé pour…ça. Elle désigna d’un doigt tremblant la cigarette posée dans le cendrier. Je voulais juste savoir quel goût tu…ça ! Ce lapsus lui mit les joues en feu. Quel goût ça avait, corrigea-t-elle.
(c) DΛNDELION
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