❞ (( gellert grindelwald )) — ⛤ to rule them all.

the mighty gellert grindelwald

⌜ Listen to me, the disapproval of cowards is praise to the brave. Your name will be written in glory when wizards rule the world.  ⌟ ✯ Gellert Grindelwald explaining his ideology.

─ identité d'origine ─
identité. Gellert, GRINDELWALD. naissance, âge. Gellert est né pendant l'été 1883 à Vienne, ─ Autriche. Un 16 août. Il est prétendument mort dans la prison de Nurmengard en mars 1998, à l'âge de 115 ans. Les portes l'ont ramené vers sa fin de quarantaine d'âge physique. On lui donne entre 45 et 50 ans, bien qu'il soit beaucoup plus âgé en réalité. signes astrologiques. Lion au troisième Décan ascendant Verseau. Chèvre de métal en signe chinois. origines, nationalité. Né dans la ville de Vienne, laquelle à cette époque appartenait à l'Empire austro-hongrois avant de devenir la capitale de l'Autriche. Grindelwald possède des origines germaniques ─ autrichiennes, allemandes, hongroises ─. Depuis le morcellement de l'Empire, il est de nationalité Autrichienne. genre, pronoms. Homme cisgenre. Il, he, him. orientation sexuelle. Bisexuel. statut marital. Célibataire. Bien que l'on puisse considérer le pacte de sang autrefois conclu avec son premier amour Albus Dumbledore comme un mariage. Il se considère d'ailleurs secrètement comme plus ou moins divorcé de Dumbledore. Le temps est passé, beaucoup de temps, plus de cinquante ans, et il a su passer à autre chose, mais le souvenir d'Albus ou l'amour qu'ils ont partagé reste encore profondément et douloureusement imprégné en lui, comme une blessure cuisante faite avec un fer chauffé à blanc. métier. Anciennement Mage noir et Manitou suprême de manière très brève. Depuis qu'il est piégé dans cet autre monde, il a su tirer profit de la situation pour s'élever socialement et gouverner tous les sorciers et les sorcières. Gellert est désormais Grand Prêtre de l'Église de la Nuit dont la juridiction s'étend à la ville de Greendale (USA), directeur de l'Académie des Arts Invisibles, prophète, gourou de secte, orateur charismatique, fanatique, sataniste. lieu de vie. Une petite ville que l'on appelle Greendale, aux États-Unis d'Amérique. réputation. UC; animal totem. Un phénix, parce que quoiqu'il se passe, il sait toujours renaître de ses cendres. Quelque part, cet oiseau est symbolique, car il est le préféré de son premier amour. Albus possédait un phénix, Fumseck. groupe. I AM A MASTERMIND. univers. Harry Potter et la Pierre Philosophale (première mention), la saga Harry Potter et celle des Animaux Fantastiques (les films). Personnage canon, mais la fin qui le concerne est celle de la version des films de la saga Harry Potter. Contrairement aux livres, on le voit accepter de dire à Lord Voldemort où se trouve la baguette de Sureau, soit dans la tombe de son ex-amant et meilleur ami, Albus Dumbledore.
─ nouvelle identité ─
Cette partie doit être renseignée dans le cas où votre personnage se présente autrement dans son nouveau monde (en sachant qu'il a obligatoirement une nouvelle identité à la NO). De plus, s'il n'a jamais voyagé et est resté dans son monde d'origine, c'est également inutile de la mentionner.

identité. répondre ici (nom(s), prénom(s), surnom(s) éventuels). naissance, âge. répondre ici. origines, nationalité. répondre ici. genre, pronoms. répondre ici. orientation sexuelle. répondre ici. statut marital. répondre ici. métier. répondre ici. quartier d'habitation. répondre ici. réputation en ville. répondre ici.

mads mikkelsen

(i.) ses expériences et son passif ✯

faits anecdotiques à propos de ses voyages.

Mars 1998 (Harry Potter) à Juillet 2014 (The Chilling Adventures of Sabrina)

⛤ Il croyait mourir ce jour-là. Ce soir-là, lorsque Lord Voldemort, la seconde plus grande menace du vingtième siècle après lui est venu le trouver dans sa cellule, située dans la plus haute tour de la forteresse de Nurmengard en Autriche. Il a bien cru être mort, et après tout, il n'en avait pas peur une seule seconde. Il attendait le baiser de la Mort en personne depuis plus de cinquante ans. La mort n'est rien d'autre qu'une nouvelle et grande aventure, comme Gellert s'est amusé à rappeler, une lueur de malice dans le regard. Il savait qu'il y aurait une vie après la mort. Il savait, quelque part, qu'il le retrouverait probablement. Il retrouverait Dumbledore dans la mort. C'était sa destinée. Il le croyait, en tout cas. Il le croyait sincèrement. Le coeur plein d'amertume et de regrets. Il avait peut-être perdu la raison sur bien de domaines, mais il n'avait jamais oublié. C'est un amour impossible qui a vocation à perdurer dans la mort, mais peut-être que dans l'Au-delà, ce pourra être un amour heureux. Quelque part, une part de lui l'espérait en disparaissant, mais une autre part fermement ancrée et destructrice refusait cette possibilité. Gellert lui en voulait toujours. Si profondément. Cette trahison avait brisé non seulement sa vie, mais tous ses espoirs et ses chances de sortie. Albus l'avait privé d'un avenir grandiose, d'une occasion en or de changer le monde magique pour le plus grand bien. Albus lui avait pris sa liberté. Sa magie, ce qui faisait de lui un sorcier et donc par essence un être supérieur à la racaille Moldue, sa baguette, sa relique de la mort. On lui avait pris sa dignité. La plus grande chose qui l'effrayait le plus au monde, c'était la solitude. Le fait de rester seul, sans personne, pour la fin de ses jours. Lorsqu'on y pense, c'est une peur grotesque, faible. Gellert s'en cachait pour ne donner à personne la possibilité de le blesser ou de le vaincre, mais Albus l'avait compris, parce qu'Albus comprenait tout de lui. À Albus, il disait tout. La solitude. Gellert en avait conscience. Albus le savait aussi, voilà pourquoi il avait opté pour cette alternative de punition car aurait le plus de chances de marquer Grindelwald profondément dans sa chair. C'était une sanction, un espoir très mince que Gellert aurait ainsi l'occasion de réfléchir sur le bien fondé de ses actions et les regretter dans le temps, s'il n'était pas définitivement perdu dans sa haine et dans sa colère. Du temps, Gellert en a eu. Gellert a pu réfléchir sur les conséquences de ses actes. Pendant plus de cinquante ans, enfermé seul à Nurmengard, sans personne à qui parler, juste à admirer son propre reflet dans l'eau qui croupissait en flaques au bord de la fenêtre de la tour après de fortes pluies. Il le haïssait si viscéralement, tout en ayant la bêtise ou la faiblesse comme il aimait le penser, de ne pas être tout à fait aussi indifférent qu'il aurait bien voulu être, malgré tous ses efforts. Gellert continuait à l'aimer, et il détestait le fait d'en avoir bel et bien conscience. Alors tout comme Albus l'avait trahi, il l'avait trahi à son tour en dévoilant à Voldemort la vérité sur la baguette de Sureau. Il l'avait trahi pour se défouler, en réponse à la première trahison d'Albus. Il l'avait trahi pour exorciser ses démons et pour tourner définitivement la page sur un amour qui n'avait plus lieu d'occuper toutes ses pensées. Il l'avait trahi pour le plus grand bien, tout comme Albus l'avait également trahi pour les mêmes raisons.

Alors, lorsque Voldemort l'a tué, il pensait aller dans l'Au-delà et recroiser la silhouette d'Albus. Plus jeune, l'espérait-il. Et lui aussi, il espérait regagner un physique plus attrayant, d'autant qu'après presque cinq décennies à Nurmengard, son apparence ou sa santé physique s'avérait des plus déplorables. Peut-être qu'ils auraient tous les deux une chance de tout recommencer et de se pardonner leurs trahisons réciproques, mais... Ce n'est pas ce qui arriva. Gellert fut foudroyé par le Avada Kedavra de Lord Voldemort, après une dernière raillerie de sa part, parce que Gellert avait su conserver à travers le temps son arrogance, sa malice presque juvénile, son panache désorientant. Gellert fut frappé de lumière verte et se réveilla plus jeune, dans un autre monde. Mais ce n'était pas l'Au-delà. Il n'y avait pas Albus. Tant mieux, se disait une voix dans sa tête. Non, pourquoi, s'en disait une autre. Gellert réalisait que même après cinquante ans de distance, à ressasser les mêmes souvenirs, à grommeler contre la même personne, à éprouver autant de sentiments violents et contradictoires, partagés entre haine et passion, à répéter les moments les plus douloureux de leurs vies mais aussi les plus beaux et les plus précieux, il n'était toujours pas certain de ce qu'il voulait vraiment après la mort. Est-ce qu'il voulait vraiment retrouver Albus dans la mort et se réunir à lui ? Oui et non. Il voulait surtout tout oublier, et se débarrasser de la douleur, du chagrin, de l'amertume, de la tendresse restée intacte malgré tout ce qu'il avait à reprocher à Dumbledore. Il se détestait pour avoir gardé cette faiblesse avec le temps passé. Il aurait préféré se moquer de retrouver ou non Albus dans la mort. Il aurait préféré ne surtout jamais avoir à se poser la question et trancher dans le vif. Sortir cette rencontre de son esprit, de sa vie. Il tuait sans se poser de questions, alors pourquoi éprouver une telle difficulté à couper le cordon avec son ancien ami et amour de jeunesse ? Il l'avait trahi, il l'avait détruit. Et il s'en réjouissait probablement, car lui, était libre et respecté au sein de la communauté sorcière, tandis que Gellert avait définitivement tout perdu par sa faute. Dumbledore est de l'histoire ancienne et le jour où ce dernier l'a condamné à une vie de solitude emprisonné à Nurmengard aurait dû marquer la fin d'une ère. Ce n'était pas le cas, et cette dualité le rongeait année après année en prison, car après tout, à quoi d'autre pouvait-il bien penser dans ces circonstances ?

Greendale. C'est le nouveau monde dans lequel Gellert a atterri. Une petite ville située aux États-Unis. Là-bas, tout est différent. Il fut enchanté de constater l'existence de la magie, mais sous une forme sensiblement différente, avec des rites et des coutumes qui le dépassaient. Leur pratique de la magie est différente, tout comme leurs croyances. Les sorciers là-bas revendiquent le culte de Satan, leur créateur et père, et celui de Lilith, la première de toutes les sorcières. Les sorciers sont bien présents, et les Moldus aussi. Il n'avait aucune manière de rebrousser chemin. Il était piégé. Une chose lui plaisait particulièrement, c'est le fait de constater que les sorciers méprisaient profondément ceux qui n'étaient pas de leur espèce. Ici, au moins, les Moldus sont tous considérés comme de la vermine, même si cette société possède des règles similaires à la sienne, en matière de secret au sujet de la magie. L'avantage, c'est que cette règle n'est pas gravée dans le marbre. Les sorciers peuvent persécuter les personnes non dotées de pouvoirs magiques, et ce genre de pratiques sont d'ailleurs chaudement encouragées. Il y a de l'espoir, selon Gellert. De l'espoir pour changer les choses pour le plus grand bien. Pour briser les secrets, pour imposer le règne de la race sorcière sur toutes les autres. De l'espoir également de ne plus jamais être dérangé dans ses plans par Albus Dumbledore, qui n'existe pas, ici bas, et qui ne risquera pas d'éveiller la faiblesse si profondément enfouie en lui. Ce sera autre chose. Ce sera différent, mais ce sera possible. Il aura plus facilement des soutiens sur cette voie que dans son propre monde. Les sorciers d'ici sont foncièrement haineux des Moldus, tortionnaires et bourreaux à temps plein, supérieurs et dignes. Ils les insultent, ils les maltraitent, ils s'amusent d'eux, ils les dirigent dans l'ombre et cherchent à les influencer. Ce n'est toutefois pas suffisant pour Gellert, mais c'est déjà un bon début. Pour Gellert, il faudrait que le secret éclate et que les sorciers puissent gouverner les personnes non magiques. Mais ici, il se sent davantage compris dans ses préjugés, car ces sorciers-là sont différents. Il ne comprend peut-être pas encore toutes les subtilités de leurs croyances, que ce soit envers Satan, ou leurs coutumes, leurs rituels et leur manière de pratiquer la magie, mais toute forme de magie l'intéresse et attise son intérêt de manière brûlante et dévastatrice. Gellert est comme un feu follet. Il est intrigué, il veut tout connaître, il veut tout comprendre sur eux. Ces sorciers sont sauvables, selon Grindelwald, pas comme les siens, pourris jusqu'à la moelle et adorateurs des Moldus. Ces protecteurs des Moldus, doux et naïfs qui leur trouvent des bon côtés, de leur satané équilibre entre les mondes, ces traîtres à leur sang qui l'ont emprisonné. Les sorciers de Greendale peuvent recevoir ses enseignements, et ils les auront même de force. Ils comprendront. Ils sont loin des sorciers de son monde, ceux qui sont si faibles et conditionnés à l'existence de lois grotesques comme celle sur le secret international magique. Il s'acclimata donc, et se renseigna. Il accéda facilement aux lieux de culte sorciers, du fait de ses propres pouvoirs magiques et de son aisance remarquable à s'incruster à toutes les échelles du pouvoir. Prophète, il su se faire un nom. Assassin, il su également éliminer ses détracteurs ou les personnes susceptibles de l'empêcher de gagner toujours plus d'influence, jusqu'à se hisser au sommet de ce qu'il pouvait obtenir à l'heure actuelle. Le titre de Grand Prêtre. Mais ce n'est que le début d'une ascension qu'il espère fulgurante, avec une nomination en bonne et due forme comme Anti-Pape suprême dirigeant tous les Grands Prêtres siégeant dans les villes du monde, afin de révolutionner, une bonne fois pour toutes, le monde magique. Que ce soit celui de cette étrange réalité ou le sien. Il bouleversera les codes et fera exploser tous les secrets, afin qu'un jour, les sorciers et les sorcières puissent régner sur le monde et asservir la race des plus faibles, des vermines. Les Moldus. Et quand il aura acquis le plus de savoir magique et exercé son autorité en ce monde, là enfin, il pourra espérer trouver un moyen magique de rentrer chez-lui, même si ce n'est plus réellement sa priorité.

chronologie complète.

(( ⛤ · LA NAISSANCE D'UN VISIONNAIRE. Grindelwald est né en 1883, dans l’actuelle Autriche, bien qu’elle fasse à cette époque partie de l’Empire austro-hongrois. Dès sa plus tendre enfance, il a démontré un talent extraordinaire pour la magie. À l'adolescence, il a fréquenté l'école de sorcellerie de Durmstrang, – dont il a été renvoyé à l’âge de seize ans – jusqu’en l’an 1899. C’était un élève aussi brillant et intellectuel que le grand Albus Dumbledore au même âge, à la seule différence que Gellert était déjà réputé pour son intérêt envers la magie noire. Il a exploité ses talents pour des activités beaucoup plus sombres que celles d’obtenir des distinctions ou des récompenses. Avant de quitter Durmstrang, il avait fait graver le symbole des « Reliques de la Mort » sur un mur de l’école.

(( ⛤ · LA RENCONTRE AVEC ALBUS DUMBLEDORE. À la suite de cette exclusion, il voyage à l'étranger pour quelques mois, et se retrouve en Angleterre. Il s’arrête au village de Godric’s Hollow. C’est à l’été 1899 qu’il fait la rencontre d’Albus Dumbledore, qui vient de terminer ses études réalisées à l’école de sorcellerie Poudlard. Albus a deux ans de plus que lui. Albus rentre à Godric’s Hollow, après le décès de sa mère, Kendra. Gellert vit chez sa grande-tante, Bathilda Tourdesac, qui le met rapidement en relation avec cet autre enfant qu’elle estime être aussi brillant que lui, pour qu’il se fasse des amis. Très vite, cette rencontre marque à tout jamais son existence.

(( ⛤ · UN GRAND AMOUR DE JEUNESSE. Cet été 1899 marque le début d’une courte mais inoubliable relation passionnée, de grande intensité, que ni l’un ni l’autre n’oubliera, même presque trente ans plus tard. Une relation amoureuse. Albus et Gellert passèrent des mois ensemble, tels deux inséparables, à rêver de changer le monde. Les deux sorciers ambitions sympathisèrent, devinrent meilleurs amis, et s’échangèrent des lettres pour discuter de leur projet. Albus trouva l’idée le premier. Supprimer le Code international du secret magique, afin d’établir une domination des sorciers sur la race Moldue. Pour le plus grand bien. Leur obsession commune pour les vieilles reliques, notamment les « Reliques de la Mort » les rapprochèrent, allant jusqu’à utiliser le symbole de celles-ci comme signature. Gellert s’enthousiasma profondément pour Albus, ignorant qu’il puisse exister quelqu’un d’aussi brillant, talentueux et puissant que lui. Déjà mué par des intentions profondément narcissiques, Grindelwald cru pouvoir être véritablement invincible, aux côtés du brave et intelligent Albus. Ils tombèrent passionnément amoureux, – Albus davantage, toutefois, car le tempérament de Grindelwald a toujours été orienté vers la poursuite de son propre intérêt, de ses noires ambitions et de la passion éprouvée pour lui-même, en tout bon narcissique. Il était prévu qu’Albus, Gellert et Ariana, la sœur d’Albus, partent ensemble en quête de partisans pour leur cause. Cela ne se fera jamais. Ils étaient si proches, qu’ils ont même pris la décision de conclure un pacte de sang, afin de s’empêcher de se combattre, dans l’éventualité où l’un des deux changeraient d’avis sur leur grand projet de domination des sorciers sur les Moldus. Gellert ne changera pas d’avis, car sa violence et sa haine, – déjà dissimulées sous ses beaux sourires et ses paroles charmeuses – ne s’estomperont jamais avec le temps, et ne feront au contraire que grossir. Albus, quant à lui, plus sensible et sur les émotions, s’apercevra de la vraie nature de Grindelwald par la suite. Dumbledore savait, dans le fond, comment était vraiment Gellert. Il ne voulait juste pas le voir ainsi. Il voulait le voir sous son meilleur jour, son si beau jour. Leurs différences caractérielles et idéologiques causeront la chute de cette fusion des esprits, des cœurs et des corps.

(( ⛤ · LA TRAGÉDIE DES DUMBLEDORE. Vers la fin de l’été, la passion entre Grindelwald et Dumbledore arrive à son terme, au cours d’un tragique accident ayant eu lieu dans la maison des Dumbledore. Albus oublie Ariana, sa jeune sœur, car il est constamment occupé par Grindelwald, ce qui met en colère son frère, Abelforth. Abelforth rappelle à Albus qu’il ne peut pas voyager avec sa sœur, pendant qu’ils partiront traquer des partisans pour la cause de Grindelwald. Le sorcier entend cette réflexion. Furieux, il s’interpose entre Albus et Abelforth. Il lance le sortilège Doloris sur le frère d’Albus, en menaçant Abelforth de ne pas se mettre entre lui et Albus, tandis qu’un combat à trois s’engage, lorsqu’Albus essaie de protéger son frère. Les bruits alertent la jeune Ariana, qui en voulant rejoindre le combat, se fait mortellement touchée par un sortilège. Ni Gellert, ni Albus, ni Abelforth ne savent exactement lequel de leurs sortilèges a tué d’un coup la pauvre Ariana. Gellert, toutefois, a une petite idée sur la question, mais n’en fera jamais part à Albus. Bouleversé par ce qu’il s’est passé, il quitte Godric’s Hollow dans la précipitation à l’aide d’un Portoloin, pour ne jamais plus y revenir. Il fuit, sans prévenir ou dire au revoir à Albus. Gellert n’assistera pas non plus à l’enterrement d’Ariana Dumbledore. Disposant déjà d’une sérieuse réputation dans son propre pays, Gellert craint en effet que le décès d’Ariana ne s’ajoute à la longue liste de ses méfaits. Cette tragédie éloigne de manière définitive les deux meilleurs amis et amants, Gellert et Albus.

(( ⛤ · LA BAGUETTE DE SUREAU. Quelques temps plus tard, et désormais seul dans sa quête pour réformer le monde magique, Gellert Grindelwald poursuit son intérêt pour les fameuses « Reliques de la Mort ». Sachant qu’Albus ne le rejoindra pas, il se met à travailler d’arrache-pied, et retrouve la trace de la fameuse Baguette de Sureau chez le fabricant de baguettes magiques Gregorovitch. Il s’introduit un soir chez lui, récupère la baguette et stupéfixe le fabricant, avant de fuir par la fenêtre, comme un voleur. Très vite, il se fait connaître dans toute l’Europe de l’Est, et son propre nom finit par éclipser le symbole même des « Reliques de la Mort ». On assimile très vite la marque des « Reliques de la Mort » comme celle de Gellert Grindelwald, – à tort.

(( ⛤ · L'ASCENSION D'UN AIGLE. Bien des années plus tard, Grindelwald est finalement devenu un sorcier maléfique redouté en Europe. Il a rassemblé des partisans dévoués et a lancé une série d'attaques, et d’attentats contre les Moldus et les sorciers qui s'opposaient à lui. Son règne de terreur dure plusieurs années, on le dépeint comme l'une des menaces les plus graves pour la communauté magique mondiale, car le secret international menace d’être brisé par ses actions révolutionnaires et cruelles. Gellert impose sa marque. Une marque radicale, impitoyable, d’extrémiste sincèrement convaincu de pouvoir apporter le meilleur pour la communauté sorcière. Grindelwald est craint dans l’Est de l’Europe, mais pas en Angleterre, sans doute par peur d’Albus Dumbledore en personne, qu’il n’a pas revu depuis presque trente ans. Il bâti une forteresse, qui lui sert à la fois de base d’opérations et de prisons pour ses opposants politiques. Un château, Nurmengard, situé dans les montagnes autrichiennes. Il fait même graver la fameuse phrase « Pour le plus grand bien » à l’entrée de Nurmengard pour illustrer sa politique séparatiste. Grindelwald théorise durant ses premières années de règne un droit de gouverner sur les Moldus, dans le but de justifier son ascension et le développement de son armée de partisans. Il est acclamé dans toute l’Europe, et trouve même des partisans en Angleterre. Grindelwald tue sans négocier, sans regrets. La menace qu’il représente pour le monde force les membres du gouvernement anglais à intervenir, en faisant appel au seul sorcier capable de l’arrêter : Albus Dumbledore.

(( ⛤ · LA FIN D'UNE LÉGENDE. Le 2 novembre 1945, Grindelwald et Dumbledore se retrouvèrent. Ils s’affrontèrent dans un combat mémorable, un duel épique qui a abouti à la capture de la plus grande menace de tous les temps. Dumbledore l’emprisonne ensuite dans la propre forteresse de ce dernier, – Nurmengard – mettant un terme à son règne de terreur en Europe. Grindelwald est enfermé dans la cellule de la plus haute tour de la forteresse, pour le restant de ses jours. Albus ne viendra jamais le voir pendant toute la durée de son incarcération.

(( ⛤ · UNE VIE ENTIÈRE DE REGRETS. Depuis 1945, Gellert Grindelwald fut emprisonné dans sa propre forteresse à Nurmengard, dans les Alpes autrichiennes. Il fut enfermé seul, car telle était sa punition. La plus grande peur de Gellert Grindelwald était la solitude. La vraie solitude. Pour ce narcissique adorateur des bains de foule et des sourires euphoriques lors de chacune de ses apparitions publiques, il s'agissait d'une véritable torture psychologique. Albus Dumbledore savait que ce châtiment le briserait. C'est ce que Dumbledore espérait sans doute, qu'il soit brisé définitivement et incapable de vouloir reprendre ses anciennes et mauvaises habitudes. Comment aurait-il pu, de toute façon ? Privé de tout, d'appui, de ses fidèles. Tous l'ont abandonné. Ce fut la disgrâce absolue. Personne ne vint le sauver, personne ne vint braver les sortilèges compliqués que Dumbledore avait placé autour de la forteresse de Nurmengard. Nurmengard était d'ailleurs suffisamment imprenable en l'état, car il s'agissait de la prison de Grindelwald en personne, ce dernier s'était donc assuré avant d'y être emprisonné que nul être au monde ne pourrait s'en échapper sans la baguette de Sureau. L'humiliation suprême que d'être emprisonné dans sa propre forteresse, dans sa propre prison. C'était pire que tout. Albus ne pouvait choisir pire que cette alternative à la mort. Grindelwald aurait préféré la mort à l'emprisonnement à vie, dans le froid des roches de Nurmengard et dans l'air glacé de l'hiver autrichien. En Autriche, et dans ce petit coin de paradis, il neigeait une bonne moitié de l'année. Pas de co-détenu pour lui tenir un tant soi peu compagnie, juste lui. Lui et ses pensées. Gellert aurait pourtant accepté n'importe quel autre co-détenu, tant qu'on lui apportait un peu de compagnie. Il détestait être seul. Il avait toujours détesté, si honteusement soit-il, d'être seul et livré à lui-même. Gellert avait passé sa vie à prétendre savoir se débrouiller seul et n'avoir besoin de personne. C'est d'ailleurs ce qu'il avait affirmé à Albus. Avec ou sans lui, il brûlerait leur monde. Il mentait comme bien souvent. Il mentait constamment. Il adorait beaucoup trop être admiré, adulé et choyé pour préférer être seul. Il n'était finalement jamais vraiment seul. Il y avait toujours eu ses fidèles, ses admirateurs, Vinda, sa bras droite durant de nombreuses années. Il n'avait jamais été vraiment seul de toute sa vie. Il y avait toujours du monde derrière lui à le soutenir, à croire en lui, et à rêver tout comme lui de ce nouveau monde qui s'annonçait merveilleux. Détruire les fondations du monde actuel était une nécessité vitale pour Grindelwald, ce que Dumbledore n'avait jamais compris. Ce qui agaçait Gellert était sans doute le fait qu'il fut un temps où Dumbledore y avait cru autant que lui. Albus s'était détourné du droit chemin. Il s'était détourné des idéaux qu'ils avaient eu en commun ce fameux été 1899 pour finalement les piétiner. Lorsque Gellert revu Albus, des décennies plus tard, c'est avec le goût amer de la déception et de la trahison qu'il s'adressa à lui. Comment Albus avait-il pu bafouer toutes leurs convictions, faillir à sa propre promesse de l'aider à changer le monde pour le mieux ? Gellert se sentait nauséeux. Il n'avait jamais été à ce point frappé par l'amertume, le dégoût, la hantise. C'est ce qui le fit perdre contre son grand rival en 1945. Gellert n'était en réalité pas suffisamment préparé à affronter, ou décidé à réellement tuer son premier amour. Il fut donc seul et emprisonné de 1945 à 1998. Les jours s'écoulaient beaucoup trop lentement à son goût. Il se parlait à lui-même, par moments, son esprit aurait pu frôler la folie, mais Grindelwald se maintenir intellectuellement en vie par des conversations, par des réflexions continuelles, par sa haine viscérale et son désir de vengeance. Dans les premières années en tout cas. Il haïssait Dumbledore. Il le maudissait pour l'avoir trahi, lui, son meilleur ami, mais surtout, son grand amour. Dumbledore l'avait trahi alors qu'il avait prétendu l'aimer. Pour le plus grand bien. Cet adage revenait à Albus. Alors, pour le plus grand bien, Albus avait enfermé son grand amour à tout jamais. Il s'était privé de l'amour de Grindelwald pour protéger des centaines d'innocents pour le plus grand bien, afin de préserver un monde que l'Autrichien estimait corrompu et faible. Injuste. Mais leurs idéologies se confrontaient sans cesse. Car Albus n'avait pas la même façon d'aborder cette fameuse injustice dont Grindelwald parlait si passionnément. Dans les dernières années de sa vie, Grindelwald sembla éprouver... un élan de compassion et de nostalgie pour son ancien amour perdu. Beaucoup de nostalgie et de mélancolie. Il vint même à éprouver comme des... regrets. Des regrets pour ce qu'il s'était passé entre eux. Pour ce qu'il avait fait également. Mais Gellert demeurait un croyant idéaliste pur et dur, persuadé qu'il n'avait agi à son tour que pour le plus grand bien de sa propre race.

(( ⛤ · LA MORT EST UNE GRANDE AVENTURE. La mort n'est que le commencement. C'est ce que Gellert s'est toujours dit. Lorsque Lord Voldemort vient le trouver, ce soir du mois de mars 1998, en espérant obtenir des réponses sur la localisation de la fameuse baguette de Sureau, Gellert hésita à deux reprises. Il décida par tout lui révéler par vengeance, par arrogance, par amusement surtout. Gellert avait des comptes à régler avec Dumbledore. La boucle est enfin bouclée. Trahison pour trahison. Il pensait pouvoir partir l'âme en paix, et possiblement retrouver son amour de jeunesse dans l'Au-delà. Gellert croyait en la vie après la mort. Il savait que Voldemort le tuerait à force d'être provoqué ainsi, il avait senti le besoin viscéral de l'héritier de Serpentard de faire ses preuves. Voldemort ne supportait pas l'arrogance, l'irrespect, ou la moquerie. Il se croyait au-dessus de tout, et Gellert l'avait bien compris. Gellert n'ignorait pas non plus que Voldemort viendrait un jour le trouver dans sa cellule miteuse de Nurmengard pour le questionner au sujet des reliques de la mort. Il l'avait vu dans une vision. Il attendait même impatiemment sa venue. Car la venue de Voldemort ne pouvait signifier qu'une seule chose : sa mort prochaine et libératrice. Gellert vivait sa disparition comme une chose salvatrice qui le délivrerait de tous ses remords, de ses péchés et lui permettrait de se libérer de ses chaînes. Nurmengard le retenait. Son corps physique et affaibli par cinquante ans de mauvais traitements et de solitude glaciale n'était plus ce qu'il était. Il n'était plus aussi fonctionnel. Il ne valait plus la peine. Malgré sa faiblesse, son état amaigri, Gellert avait su conserver sa fougue de jeunesse, sa détermination et son esprit vif. Son corps était un fardeau, mais son esprit demeurait intacte. Comme Gellert désirait mourir. Il avait fait son temps, âgé de 115 ans, et le poids de la solitude pesait lourdement sur ses épaules. Voldemort le tuerait, Gellert s'en était arrangé. C'est même ce qu'il lui avait demandé à plusieurs reprises en se moquant ouvertement de ce grand sorcier terrifiant qui terrorisait depuis des décennies des générations entières de jeunes sorciers et sorcières.

(( ⛤ · UNE SECONDE CHANCE.

(uc)

arbre généalogique.

Gellert ne dévoile aucune informations sur ses origines, mis à part qu'il est de Sang-Pur. Ni sur ses parents, ni sur ses ancêtres. Sa famille est un grand mystère. Il aime entretenir le secret. On lui connaît toutefois un lien direct avec la famille Bagshot qui vit à Godric's Hollow, en Angleterre.

Famille Bagshot

(†) Bathilda Bagshot (grande-tante) Sorcière, décédée.

(ii.) ses actions & leurs conséquences ✯

effets secondaires du fait de ses voyages.
Il n'en souffre pas.

son inventaire.
Gellert ne possédait rien dans son monde, ayant été dépossédé de tous ses biens au moment d'entrer à Nurmengard. Il a du se refaire dans ce nouveau monde.

(iii.) sa personnalité & ses compétences ✯

faits divers.

⛤ un idéaliste délirant. Il est par nature un idéaliste aux tendances délirantes et maniaques. La vision de Grindelwald est façonnée de manière à le croire unique. Le sauveur de l'humanité sorcière, rien que cela. Il laisse penser être le seul capable de guérir le mal qui ronge les sorciers, de pouvoir assurer la pérennité de leur espèce en rétablissant le juste équilibre. Les sorciers au-dessus, les autres en-dessous. C'est un croyant, dévoré par une passion auto-destructrice. Il croit en sa propre supériorité, que celle-ci soit intellectuelle ou magique. Grindelwald prétendait agir pour le bien commun, mais son idéalisme était en réalité tronqué, car fortement imprégné d'ambitions personnelles, de narcissisme, ainsi que d'une soif démesurée de pouvoir et d'autorité. Il disait penser au nom d'un ensemble, d'un groupe, mais le groupe devait le suivre, lui. Il n'a jamais été question que le groupe gouverne, car le groupe devait simplement l'aider à se hisser au sommet de la pyramide, et le féliciter ensuite. Gellert était le berger et les fidèles ses loyaux moutons sans personnalité, bons à se sacrifier en son nom, à crier des Grindelwald jusqu'à s'en briser les cordes vocales. Cette douce symphonie était particulièrement jouissive pour lui. Il voulait régner en son nom propre, être acclamé et admiré comme un conquérant, un véritable héros. Quelqu'un qui aurait sauvé le monde magique, qui aurait redonné aux sorciers et aux sorcières leur dignité. Mais ses motifs étaient plus sombres, plus personnels, moins effet de groupe. Il ne pensait qu'à ses propres intérêts, au bout du compte. Il adorait beaucoup trop être au centre de l'attention, et se croyait d'ailleurs tellement fort, unique et exceptionnellement intelligent, que nul autre n'était capable de faire ce travail, mis à part Albus Dumbledore bien sûr. Il acceptait à cette époque de partager le pouvoir avec Albus, et personne d'autre. On ne peut guère occulter cet égoïsme qui lui sied si bien à la peau.

⛤ pour le plus grand bien. Grindelwald s'était construit un mythe au fil des ans. Cette locution provient non pas de lui, mais de son ami de l'époque : Albus Dumbledore. Grindelwald n'a eu de cesse de la répéter ensuite, et même de la graver sur les portes d'entrées de sa forteresse à Nurmengard. Pour le plus grand bien. C'est un discours manipulateur, dissimulant des intentions extrémistes et fascistes derrière une phrase séduisante appelant à défendre le bien commun. Gellert voulait faire plier le monde à sa propre vision en utilisant la magie comme finalité. Il voulait créer un ordre où les sorciers régneraient en maîtres sur les Moldus et tous les autres, considérant cela comme l'unique moyen d'apporter la prospérité et la dignité qui leur revient de droit. Il espérait pouvoir convaincre le plus grand monde du bien fondé de sa doctrine. De leur doctrine. Il était capable de rationaliser les actes les plus barbares et inhumains au nom d'une prétendue grandeur qui n'avait de grand que l'égo démesuré de Gellert Grindelwald.

⛤ fasciste profondément anti-moldu. Grindelwald est un danger. Un fanatique de la pire espèce. Il croit en une idéologie profondément délirante et fasciste, anti-non-Maj, anti-Moldu, anti-tout ce qui n'est pas de sang sorcier. Grindelwald préconisait pour la survie de son espèce l'établissement d'un gigantesque ordre mondiale qui serait uniquement dirigé par les sorciers. Les Moldus seraient considérés comme des êtres inférieurs. Grindelwald voulait changer la législation en vigueur en Europe, puis dans le monde. Il voulait permettre aux deux mondes de coexister. De libérer la parole des sorciers et des sorcières. Il considérait que le secret ne protégeait pas son peuple, mais seulement et uniquement ces infâmes créatures répugnantes qu'étaient les Moldus. Il voulait établir une hiérarchie, un asservissement mondial. On lui a coupé les ailes en pleine ascension, mais jamais Gellert n'a éprouvé de regrets pour ses croyances. Elles font partie de lui, de la personne qu'il a toujours été. Albus ne s'en était pas rendu compte à cette époque, mais il avait toujours été aussi extrémiste. Nurmengard ne changea en rien ses convictions vis-à-vis des Moldus. Bien au contraire, Nurmengard ne fit que les renforcer.

⛤ les reliques de la mort Très jeune, Grindelwald devint littéralement obsédé par les reliques de la mort. Une obsession grandement partagée par son ami de jeunesse, Albus Dumbledore, qui devint très vite son amant. Il était fasciné par les trois reliques, la baguette de sureau, la pierre de résurrection et la fameuse cape d'invisibilité. Ces trois objets représentaient à ses yeux une source de puissance inégalée qu'il lui fallait par-dessus tout posséder. Il entrepris alors une campagne acharnée et effrénée pour les retrouver et les réunir à n'importe quel prix. Y compris celui de perdre les personnes qui lui étaient les plus proches.

⛤ la baguette de sureau. Grindelwald a volé l'une des trois reliques, la baguette de Sureau. Il l'a volé à Mykew Gregorovitch, le fabricant russe de baguettes magiques. Le second meilleur fabricant après le britannique Ollivander. Gellert s'en est emparée lorsqu'il n'était encore qu'un adolescent. Il avait la conviction de croire que la maîtrise de cette baguette légendaire ferait sans aucun doute de lui le sorcier le plus puissant de tous les temps. Gellert avait une confiance aveugle en cette baguette. Il en était obsédé, comme pour les autres reliques de la mort. C'est cette même quête obsessionnelle qui le poussa à commettre les pires actions au monde, impardonnables et impitoyables, démontrant la soif de pouvoir grandissante du sorcier de l'Est. Le pouvoir avait la capacité mystérieuse de corrompre les plus talentueux de tous les sorciers, y compris les plus purs. Même si sur ce dernier point, Gellert n'avait jamais été un exemple de pureté. Manipulateur, narcissique et égoïste. Il était destiné par essence à choisir toujours les mauvaises actions.

⛤ la tragédie des dumbledore. Grindelwald voir son passé entrelacé à celui de la famille Dumbledore depuis le jour où il a fait la rencontre du fils prodige, Albus, ce jeune homme à l'intelligence exceptionnelle et rare. Gellert aimait d'ailleurs souligner les capacités intellectuelles de son amant et ami. Il aimait rabaisser le frère d'Albus à chaque fois. Albus était le plus doué, le seul Dumbledore qui en valait la peine. Gellert aimait marquer son territoire. Jusqu'à ce jour funeste où son amitié et son amour furent condamnés à l'exil. Lors d'une bataille à trois, la petite soeur d'Albus fut frappée par un sortilège de mort. Ni Albus, ni Gellert, ni Abelforth ne su réellement qui avait tiré le premier. Ariana était morte, sans que l'on puisse identifier le coupable. C'est une tragédie qui détruisit sa relation avec Albus et précipita son destin vers les prisons de Nurmengard. Gellert avait beau affirmer ne pas avoir d'idée de l'issue de ce duel à trois, il savait très bien ce qu'il s'était vraiment passé ce jour-là. Il savait qu'il était coupable. C'était lui qui l'avait tuée. Lui qui avait jeté le sortilège de mort, sans vouloir la toucher elle bien entendu, car la personne qu'il visait était Abelforth. Mais Ariana s'était interposée entre les jets de baguettes magiques. Gellert pensait qu'Albus savait aussi et refusait de reparler de cette scène pour ne pas avoir à se confronter au plus douloureux... Gellert avait assassiné par accident sa soeur, la perle de sa vie. Par déduction, il était facile de comprendre que cela ne pouvait être que Grindelwald. Albus n'aurait jamais jeté un sortilège mortel à qui que ce soit, et sûrement pas à un membre de sa propre famille. Abelforth, selon Gellert, en aurait été bien incapable, ce gros lourdeau. Dans le fond, cela ne pouvait être que Gellert, bien disposé à faire taire à tout jamais ce frère incompétent qui reprochait à Albus de passer constamment son temps avec son nouvel ami et beaucoup moins avec sa propre famille. Abelforth était jaloux de la proximité entre Gellert et Albus. Gellert considérait Abelforth comme un obstacle au grand dessein qu'il imaginait pour lui et Albus. Abelforth était faible, bien en deça des capacités que l'on attendrait normalement d'un membre de la famille Dumbledore. Albus lui appartenait. Ils s'étaient promis à un grand avenir. Ils en avaient fait la promesse solennelle, par ce pacte de sang que Grindelwald emporterait constamment avec lui des décennies plus tard.

⛤ le pacte de sang. L'été 1899 fut l'été où Gellert Grindelwald tomba amoureux pour la toute première fois de sa vie. L'heureux élu était Albus Dumbledore. Il était tombé amoureux de l'intelligence du jeune homme, de quelques années son aîné. Cet été fut un été de passion pure, amoureuse et sexuelle. Ils projettèrent de dominer le monde magique et de briser le voile sur le secret magique, afin que les sorciers puissent, non pas provoquer des génocides envers les Moldus comme Voldemort le convoitait, mais dominer tout simplement les personnes non douées de pouvoirs magiques. Les domestiquer. Les asservir. Lui et Albus avaient scellé leur promesse de conquérir le monde ensemble, main dans la main, par un pacte de sang qui les empêchaient de vouloir se faire du mal ou même de penser un seul instant vouloir le rompre. Ce pacte était le symbole de leur amour pur, jeune et profond. Un amour passionnel, dévastateur qui se briserait bien des décennies plus tard dans une guerre cruelle. Gellert a toujours conservé ce pacte précieusement dans la poche extérieure de ses vestes de costume, à l'endroit du coeur. Du côté gauche. Toujours. Lorsqu'on le lui repris le pacte, après son arrestation par le MACUSA aux États-Unis d'Amérique, ce fut un déchirement pour lui, car jamais il ne s'en était séparé si longtemps. Pendant presque trente ans où il n'avait pas vu Albus Dumbledore après sa fuite de Godric's Hollow et la mort d'Ariana, il avait gardé le pacte précieusement contre son coeur pour l'avoir physiquement toujours à ses côtés. Comme si Albus se trouvait toujours près de lui. Une partie d'Albus se trouvait à l'intérieur de cette petite relique argentée. Son sang. Leur sang entremêlé. La fin d'une époque dorée qui avait toujours une signification profonde et mystique pour Grindelwald, même si sa pudeur lui interdisait d'exprimer clairement ses sentiments à l'égard de l'intéressé. Gellert est un nordique. Exprimer ses émotions est en soi un tabou. Il a toujours tout cadenacé, enfermé au fond de lui, en pensant pouvoir les gérer. Mais ses émotions finissaient toujours par exploser avec force et colère, peut-être même de manière désespérée pour le punir d'avoir voulu les mettre sous clé.

⛤ la forteresse de nurmengard. Nurmengard est une imprenable forteresse située dans les Alpes autrichiennes qu'il a lui-même pensé et bâti. Elle est le reflet de sa volonté brûlante de contrôler les autres et de dominer les peuples qu'il considère comme inférieurs. Nurmengard est un château moyenageux sinistre, qui lui sert tant de maison que de prison pour enfermer ses opposants politiques. Nurmengard illustre sa détermination absolue à vouloir instaurer un ordre mondial fondamentalement basé sur la suprématie des sorciers sur les personnes non douées de pouvoirs magiques. La forteresse est grande, imprenable, sombre et sinistre, dans les plus hautes montagnes autrichiennes. Comme un symbole de sa cruauté. Grindelwald ne faisait pas dans la dentelle. Il était intraitable envers les personnes qui osaient s'opposer à sa supériorité.

⛤ un devin exceptionnel. Il se trouve que Gellert Grindelwald est un devin, capable de prédire l'avenir avec une précision presque dérangeante. Rares sont les devins capables de conserver une pleine conscience de ce qui les entourent lors de l'apparition de ces fameuses visions, mais Gellert le peut. Bien souvent, les devins se laissent influencer par ces flashs spontanés, le noir se fait alors autour d'eux, le temps qu'ils reçoivent leur vision, avant de retourner à la réalité. Grindelwald prouve qu'il est un voyant très puissant, parce qu'en plus de pouvoir recevoir des visions précises concernant les évènements à venir, d'être capable de les interpréter sans difficulté et dans le détail, il est aussi capable de ne pas se laisser influencer ou corrompre par celles-ci au point de ne jamais perdre le contrôle. Gellert n'entre pas dans une transe complète, contrairement à des voyants communs. Il garde en effet une attention constante sur le monde autour de lui, il sait rester profondément ancré dans le réel et dans l'expectative. Ces flashs ne le possèdent pas, c'est lui qui les possèdent. Il gère ses visions. Il a l'expérience et le recul nécessaire d'un point de vue spirituel pour savoir identifier ces visions, les décortiquer et les comprendre. Il sait les anticiper parce qu'il a pleinement conscience des possibilités et des limites de son don. Gellert en reçoit de manière spontanée. Soit il les contrôle et suscite leur apparition en méditant longuement au préalable, soit elles surgissent de manière intempestive. Il travaille son don avec grand soin, acquis de naissance, depuis son adolescence. Gellert est donc capable d'anticiper, d'influencer et de manipuler les circonstances en sa faveur, en se faisant passer pour un exceptionnel prophète. Ce qu'il est vraiment, au final. Son don de voyance l'a grandement aidé dans ses projets de conquête du monde sorcier par le passé. Les Moldus l'appelleraient Nostradamus ou Rasputin. Bien qu'il les méprise profondément, il admet apprécier ces comparaisons, d'autant que ces personnalités n'étaient pas réellement de sang Moldu. Mais un Moldu est par essence beaucoup trop idiot pour se rendre compte qu'il se trouve face à un sorcier digne de ce nom.

⛤ la mort est une grande aventure. Grindelwald aime rappeler que la mort n'est qu'une autre nouvelle grande aventure. Des mots qui font écho à ceux d'Albus Dumbledore. Le sorcier a une attitude très spirituelle et philosophique vis-à-vis de la mort. Il croit en l'Au-delà, ce qui n'a rien d'étonnant pour un être doué du troisième oeil comme lui. C'est un devin. Il voit l'avenir. Il croit aux esprits. Grindelwald considère la mort avec mépris, même. Il éprouve un réel mépris pour ce qu'il estime être une sorte de mortalité ordinaire. C'est un homme littéralement fasciné par l'Au-delà, et indifférent aux conséquences de ses actions.

caractère.

manipulateur

charismatique

machiavélique

ambitieux

haute intelligence

calculateur

charismatique

extrémiste

énigmatique

impitoyable

fasciste