I may be twisted, but at least I make it interesting. | Harley

Lioune (elle, she, her).
à propos du personnage. Personnage original âge. 33     crédits.    comment nous as-tu connu ? Je fais partie des murs        toi.              

Jeune diplômée en psychiatrie, élève brillante et énergique, la vie devait sourire au docteur Harleen Quinzel, dont le nom aurait sans doute pu faire date dans l’univers de la psychiatrique. Encore eut-il fallu que les circonstances n’en décident pas complètement différemment. C’est après avoir exposé, lors d’un symposium éducatif, son projet de recherche sur l’effet de longues périodes de stress sur la détérioration de l’empathie, et avoir reçu un accueil relativement glacial de la part de ses confrères, qu’Harleen se retrouve au beau milieu d’une fusillade opposant la police de Gotham et le criminel en fuite plus connu sous le nom du Joker… Plus de peur que de mal pour Harleen : Batman intervient rapidement, et le Joker est arrêté… Mais vous vous en doutez, l’histoire ne s’arrête pas là. Le lendemain même, Harleen est contactée par Lucius Fox, qui lui apprend être intéressé par son projet de recherche. La fondation Wayne est disposée à financer es recherches, et l’autorise, par conséquent, à intégrer l’asile d’Arkham, afin d’y interroger les criminels qui s’y trouvent internés, parmi les plus dangereux que l’on puisse imaginer… Killer Croc, le Chapelier fou, Poison Ivy… Et le Joker, bien sûr.

Si Harleen sait que son entrevue avec le Joker est inévitable, elle repousse autant que possible leur entretien, encore bouleversée par l’épisode de la fusillade, qui lui a laissé un souvenir traumatique, qu’elle ne sait chasser qu’à grands renforts de soirées alcoolisées… C’est finalement l’intervention du procureur Harvey Dent qui lui donne l’impulsion nécessaire pour aller à la rencontre de cet homme : alors qu’il remet en question ses recherches, suggérant qu’elles auraient pour conséquence de victimiser les criminels et favoriser leur remise en liberté, c’est une Harleen révoltée qui décide d’aller au bout de ses recherches et de rencontrer le Joker.

Au fil de ses entretiens avec cet homme singulier, la fascination prend le pas sur la terreur, alors que le Joker la séduit petit à petit. Au sujet de la fusillade, il parvient à la convaincre avoir épargné sa vie dans l’unique but de la voir sourire un jour. Chacun de leurs entretiens se fait plus personnels, et petit à petit, les rôles se brouillent, si bien qu’il devient difficile de déterminer encore qui est le patient et qui est le psychiatre… si l’un d’eux est véritablement le patient et l’autre la psychiatre… Harleen tombe follement amoureuse du Joker… et le terme « follement » n’est définitivement pas exagéré dans ces circonstances. Bientôt, les caméras sont coupées à chacun de leurs entretiens, et leur relation se fait plus intime… et évidemment plus dangereuse. Plus le Joker gagne d’emprise sur Harleen, plus leur relation devient terriblement abusive. Pour lui, Harleen est prête à tout, à absolument tout, au point de s’oublier totalement.

Quand Harvey Dent, devenu Double-Face, prend la tête d’une nouvelle organisation criminelle appelée les Bourreaux, il prend d’assaut l’asile d’Arkham et en libère les criminels internés, Harleen est forcé de faire un choix. Quand elle s’oppose au chef de la sécurité pour s’interposer entre lui et le Joker et le tient en joug, elle n’a l’intention que de le menacer, mais le coup part accidentellement… Le choix s’impose de lui-même alors. En suivant le Joker, elle laisse pour de bon Harleen Quinzel derrière elle et devient Harley Quinn, l’éternelle compagne du Joker, celle qui serait capable de tout pour lui… Lui qui le lui rend si mal, lui qui broie à chaque instant chaque fragment de son assurance pour ne plus faire d’elle qu’un objet dont il peut disposer à sa guise.

Cette relation faite de quelques sublimes hauts mais, il faut se le dire, également de très nombreux bas… Ils se sépareront plusieurs fois, mais à chaque fois, Harley ne saura faire autrement que de revenir vers lui… Il faudra l’intervention d’une autre redoutable criminel pour lui offrir de remettre certaines choses en perspective, à commencer par son attachement malsain au Joker. Quand elle retourne à Arkham, c’est cette fois en tant que prisonnière. Quand le bâtiment explose suite à une évasion spectaculaire du Joker, qui n’hésite pas un seul instant à la laisser derrière elle, c’est Ivy qui lui sauve la vie. Ensemble, Harley et Ivy participeront à plusieurs opérations criminelles, qui les feront se rapprocher l’une de l’autre… De plus en plus ouverte au sujet de sa relation avec le Joker, c’est Ivy qui l’encourage à se libérer de cette relation toxique, ce dont elle se sent bien plus capable en présence d’Ivy, qui la considère comme un être humain à part entière, chose qui ne lui était pas arrivée depuis si longtemps…Preuve absolue de confiance, Ivy confie à Harley un sérum qui lui garantit une immunité aux poisons… celui de Joker, mais aussi le sien propre. Elle lui en donne la preuve au moment de poser ses lèvres sur les siennes, un baiser qui aurait pu lui être fatal. Libérée autant que possible (mais peut-être pas complètement) de l'emprise du Joker, Harley s'efforce de faire son propre bout de chemin, et de se distinguer dans la faune criminelle de Gotham.