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France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞

Mer 9 Aoû - 19:59

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La France
❝ La France est un Paradis peuplé de gens qui se croient en Enfer ❞

─ identité d'origine ─

identité. La France / La République française naissance, âge. elle apparaît en 50 av. J.-C., connue sous le nom de Gaule romaine, mais sa véritable renaissance a lieu suite aux Grandes Invasions lorsqu’elle prend le nom de Francia à l’avènement de la dynastie mérovingienne signes astrologiques. ne connaissant pas sa date de naissance exacte, elle se base sur celle de la proclamation de la première République. Ses signes seraient donc Vierge et Buffle origines, nationalité. née gallo-romaine, désormais française, elle n’a jamais renoncé à sa nationalité et vit à la Nouvelle-Orléans avec un titre de séjour diplomatique genre, pronoms. genre fluide, à tendance plus féminine et avec une préférence pour les pronoms féminins depuis quelques siècles orientation sexuelle. non-élucidée à ce jour ; le proclamé Pays de l’Amour a autant aimé d’hommes que de femmes statut marital. pas d’alliance au doigt bien que son cœur soit tourné de l’autre côté de la Manche métier. elle incarne la nation française et se contente d’être un symbole – elle n’a pas le droit d’exprimer un avis politique ou de conseiller ses dirigeants lieu de vie. partout sauf à Paris, nombreuses sont ses résidences dissimulées dans des hameaux pittoresques de l’Hexagone et ses territoires outre-mer réputation. assez mauvaise, en réalité. Elle est vue tantôt comme une créature lubrique, tantôt comme une lâche qui fuit les conflits. La liste de ses nombreux crimes n'aident pas à la faire paraître sympathique. Mais nul ne peut nier sa beauté, la richesse de son Histoire et de sa culture animal totem. le coq, bien sûr ; vous savez ce qu’on en dit : même les pieds dans la merde, il continue de chanter groupe. THE CHOSEN ONES univers. Hetalia, l’anime et le manga. Ma version est légèrement altérée : le monde y est plus sombre, un mix entre le monde original de l’anime et les 2p, et la France est représentée en femme
─ nouvelle identité ─

Cette partie doit être renseignée dans le cas où votre personnage se présente autrement dans son nouveau monde (en sachant qu'il a obligatoirement une nouvelle identité à la NO). De plus, s'il n'a jamais voyagé et est resté dans son monde d'origine, c'est également inutile de la mentionner.

identité. Marianne Bonnefoy naissance, âge. enfermée dans une enveloppe charnelle d’une trentaine d’années origines, nationalité. expatriée française genre, pronoms. genre fluide, oscillant vers le féminin orientation sexuelle. un trou, c’est un trou statut marital. célibataire métier. elle tient une brasserie qui connaît un succès ridiculement fulgurant, sobrement nommée Chez Marianne quartier d'habitation. Downtown Area réputation en ville. bien plus reluisante que sous sa véritable identité, elle est connue comme la patronne exigeante et perfectionniste du restaurant français du coin
léa seydoux
(i.) ses expériences et son passif ✯

faits anecdotiques à propos de ses voyages. Pour l’heure, France n’a franchi qu’une seule porte : celle qui était mystérieusement apparue au beau milieu des arènes d’Arles, puis qui l’a emmenée dans un monde étrange où tout lui était inconnu alors que la Nouvelle-Orléans aurait dû être un environnement rassurant et familier. Sur le coup elle n’y a pas réfléchi, l’opportunité était trop belle. Obstinée à ne pas s’avouer vaincue et peu soucieuse des potentielles conséquences désastreuses sur son propre monde ou celui des autres, elle cherche une porte qui l’emmènera dans l’Europe du passé afin d’altérer l’Histoire et de changer le cours de sa propre existence. Et si elle avait été la première nation à avoir découvert l’espace ? Et si elle pouvait empêcher des guerres ou les tourner en sa faveur ? Et si… elle redevenait une grande nation ? Elle montre un intérêt prononcé pour les nouvelles formes de magie apportées par les visiteurs venus d’ailleurs : peut-être qu’elle pourrait les utiliser pour mener à bien ses projets ?
biographie non exhaustive. Tu te souviens à peine des traits du visage de ta mère. Parfois, tu te remémores quelques bribes : sa tignasse blonde comme les blés domptée dans deux lourdes tresses, son galbe massif de guerrière habillé de lourdes peaux, l’épée ostensiblement accrochée à sa ceinture de cuir. Elle parlait une langue que tu ne comprends plus, te professait des rites d’une religion archaïque que tu as oubliée et t’élevait dans la simplicité d’une vie tribale. Elle était la Gaule, et tu étais sa fille. Elle t’a accueillie et aimée comme un enfant chéri, quand bien même elle connaissait pertinemment son destin : tu étais destinée à la remplacer. Après s’être obstinément refusée à l’Empire romain et ses avances de Don Juan, elle l’a combattu avec férocité. Mais un jour, elle a fini par disparaître. Et il ne resta plus que toi et l’envahisseur qui t’avait arraché ta mère. Haut en stature, la peau plus mate que toi, il t’effrayait autant qu’il t’impressionnait dans son armure étincelante, il te parlait d’une voix douce dans une langue chantante que tu connaissais déjà sans jamais l’avoir entendue. Il te prit sous son aile, au même titre que les deux autres enfants nations qui deviendront tes petits frères – l’Hispanie et l’Italie.

Tu grandis comme captive auprès de Rome, tu l’observe étendre son Empire comme si rien au monde ne pouvait l’arrêter, il y a même un moment où tu penses qu’il est un Dieu jusqu’à ce que le peuple gallo-romain vivant sous ton égide implante les bases de la chrétienté dans ton esprit. Tes frères et toi, vous vous aimez d’une sincérité désintéressée. Vous vous protégez les uns les autres lorsque vos ennemis s’approchent trop près de vos frontières, vous jurez d’être toujours présents les uns pour les autres. Pourtant, sans que vous ne le réalisiez, une tension de rivalité prend déjà place dans vos esprits d’enfants. Rome vous instruit, il vous apprend la guerre, la paix, la politique, en prévision du moment où vous devrez vous débrouiller pour survivre sans lui. Plusieurs fois, il te jette dans les arènes d’Arles avec Hispanie et il vous force à vous battre jusqu’au sang, il vous affame plusieurs jours en guise de punition en cas de défaite et il favorise ouvertement Italie à vos détriments. Tu te bats avec vaillance, tu apprends vite et tu surpasses toutes ses attentes, avec l’espoir qu’il fasse de toi l’héritière présomptive de son immense Empire – après tout, tu es son aînée. Mais c’est le jeune, le frêle et délicat Italie qui semble trouver grâce à ses yeux. Alors tu commences à cultiver un méchant ressentiment, une jalousie irascible qui te brûle le cœur et l’âme.

Rome finit par te laisser orpheline. Il tombe sous le fer dans un ultime combat face à Germanie et tu jures qu’un jour, tu vengeras la mort de celui qui fut comme un père pour toi, aussi cruel fut-il. Son héritage est anéanti, ses terres disputées par ses ennemis, et tu deviens une cible facile, privée de ton protecteur. Tu te retrouves séparée de tes frères, Hispanie combat en Ibérie des invasions qu’il peine à contenir et Italie est fait prisonnier, gardé comme otage par les germaniques. Par chance, le peuple franc te reconnaît comme sien lorsqu’ils marchent sur les ruines de la Gaule romaine que tu fus autrefois. C’est toi qui pose la couronne sur la tête de Clovis Ier, lorsqu’il se déclare roi de tous les francs. Ce royaume devient le tien. Sous Charlemagne, tu deviens un Empire et tu te sens pousser des ailes jusqu’à ce qu’un rival prenne forme de l’autre côté du Rhin : le proclamé Saint-Empire romain germanique.

« Il me traite avec douceur et dignité, tu sais, lui avait dit Italie un jour, avec une lueur dans les yeux montrant à quel point il tenait au jeune Saint-Empire, pourtant le dernier héritier de ses geôliers. Mais tu t’en foutais pas mal que ton frère l’aime bien. Tu ne le voyais qu’à travers le prisme de ta haine. Comment osait-il ?
— Il n’est qu’un imposteur qui ne mérite pas de porter le nom de saint, et encore moins de romain », avais-tu marmonné, contenant la rage qui serrait ton cœur pour ne pas effaroucher la sensibilité d’Italie.

Tu te fais trois promesses :
Un jour, tu libéreras Italie.
Un jour, tu tueras le Saint-Empire romain germanique.
Un jour, tous les usurpateurs osant porter le nom de Rome s’effondreront.
Et ô fière et féroce France, à cette époque tu ne savais pas encore que Dieu avait entendu ta prière vengeresse et s’était rangé de ton côté. A moins que c’eût été Mars qui te donna la force nécessaire pour accomplir tes macabres promesses, envoyé par l’esprit de ton défunt paternel.

Sous Guillaume le Conquérant, tu traverses la Manche et tu découvres une fratrie surprenante : les enfants de l’antique Britannia qui vivent comme des païens et des sauvages selon ton point de vue. Malgré ta réticence, tu t’obliges à montrer de l’obligeance, surtout envers l’aîné, Ecosse, un grand roux flanqué d’un tartan et d’un tas de manières que tu juges grossière de ta hauteur impériale. Si au début vous vous regardez en chiens de faïence, tu finis par t’adoucir face à l’attitude amicale, familière et bagarreuse de celui que tu appelles affectueusement Alba. Le petit royaume d’Angleterre, frère cadet et souffre-douleur désigné d’Alba, d’Irlande, du pays de Galles, reste toujours en retrait, méfiant et hostile quand tu es là. Même toi, tu participes parfois à ces jeux cruels et puérils, appelant Angleterre du nom du géant Albion par moquerie, ou perfide Albion quand tu es vraiment furieuse contre lui. Pourtant lui aussi, à force d’insister, tu finis par t’attirer sa sympathie et son amitié. Mais en signant la Vieille Alliance, en te positionnant ouvertement contre lui, en choisissant Ecosse à son détriment, tu débutes sans le savoir une relation de haine qui va te poursuivre pendant plusieurs siècles.

Tu deviens une nation incontournable sur le Continent. Vatican te surnomme la Fille aînée de l’Eglise, la langue romane se diffuse dans toutes les sphères par ton impulsion et ta culture est considérée comme la plus influente. Tes hommes bâtissent des édifices religieux, des universités, des lieux d’art. Tu aimerais bien te croire la belle immaculée choisie par la Providence et pour prouver à quel point ta foi est grande et ta puissance légitime, tu t’engages sans la moindre hésitation dans l’enfer des Croisades à l’appel sacré de la papauté. Mais la vérité, c’est que tu n’es guidée que par ton ambition. Ce long périple t’emmène jusqu’aux confins du monde connu, sur des Terres où même Rome n’a jamais pu mettre les pieds. A Byzance, tu découvres un faste oriental qui te surprend et qui te rend envieuse. Peu à peu, tu perds de vue ta mission initiale et l’objectif sacré de cette quête : libérer la chrétienté de l’occupation mécréante. Tu constates que l’Empire Byzantin est dans une fâcheuse posture et c’est l’occasion de lui faire payer son affront de s’être déclaré héritier de Rome et Empire universel. Et ça, l’Empire Seldjoukide l’a très bien compris.

« As-tu pleuré quand tu as passé les portes de Jérusalem ? Avait demandé le turc, connaissant déjà la réponse. Dès le moment où ton chemin avait croisé le sien, vous aviez été saisis mutuellement d’un étrange mélange de terreur et de fascination. Il portait un masque, tu n’avais jamais vu son visage et pourtant tu devinais sans peine les traits moqueurs qui le déformaient tout comme tu sentais la façon dont son regard dissimulé admirait le bleu de tes yeux et le blond de tes cheveux comme s’il n’avait jamais rien vu de tel.
— J’ai été très émue, répondais-tu toujours évasivement à cette question qui t’embarrassait.
— Mais as-tu pleuré ?
— Je suis la France, fille aînée de Rome et de l’Eglise. Il est de mon devoir d’être ici et de libérer la Terre Sainte.
— La libérer… ou t’approprier ce que tu penses te revenir de droit, fille de Rome ? »


Après un siège d’un mois, Jérusalem est libérée. Parmi les Croisés il y a tellement de Francs que tu peux déclarer la victoire tienne sans qu’il y ait de protestations et comme le mécréant l’avait prédit, tu découpes l’Empire byzantin libéré mais impuissant, réclamant ton butin de guerre. Tes États latins d'Orient s’étendent de la cité de Mélitène à la frontière égyptienne. Persuadée d’être le poing vengeur de Dieu, ton orgueil te pousse même à déclarer Avignon fief de la papauté, t’attirant les foudres du Vatican. Ton caprice provoque un Schisme à l’échelle du continent, opposant les fidèles de Vatican et tes papes français. Félicitations, France. Tu viens de réaliser que tu peux te permettre de faire ce que tu veux sans subir la moindre punition. Tu sais ce que ça veut dire ? Te voilà devenue première puissance mondiale.

A l’époque médiévale tu construis ta propre identité. La prouesse parisienne de l’architecture gothique, l’amour courtois occitan, la noblesse des codes de la chevalerie et une cuisine qui commence à faire ta réputation font de toi une nation enviée pour son raffinement. Forcément, ça fait des jaloux. Tes prises de bec avec Saint-Empire et la peste flamande qui deviendra plus tard ta voisine belge sont quasiment constantes, sans parler d’Angleterre. Lors de la Bataille de Bouvines, tu ne manque pas de rappeler ta supériorité militaire en écrasant tes ennemis coalisés avec le soutien timide du Vatican. Tu continues de botter le cul de tout le monde, t’érigeant en figure de tyran jusqu’à la victoire pyrrhique dont tu portes encore les stigmates, l’éclatement de la haine que vous cultivez l’un envers l’autre avec Angleterre : la Guerre de Cent Ans.

« Ce n’est pas la Guyenne le problème, n’est-ce pas ? Avais-tu demandé lors d’une des nombreuses trêves qui ont entrecoupé ce conflit interminable. Les causes de cette guerre te semblaient bien plus profondes que le simple contrôle d’un lopin de terre tourné vers l’Atlantique, qui ne menait nulle part. L’enjeu implicite était d’établir le contrôle sur l’autre.
— Les frontières du monde se précisent, France. L’Europe est trop petite pour nos ambitions. L’un d’entre nous doit mourir de la main de l’autre », répondait-il systématiquement avec une profonde tristesse, comme si votre rivalité était une fatalité du destin contre laquelle vous ne pouviez tout simplement pas lutter.

« Pourquoi tu continues de te battre ? Pourquoi tu ne peux pas te laisser aller à m’appartenir ? » Tu ne sais plus si c’est lui ou toi qui a hurlé cette supplique lors d’une énième dispute. Mais le désespoir de la perfide Albion reflétait le tien ; il n’était plus le petit frère tyrannisé et effacé de l’Ecosse, il avait grandi et s’était affirmé, jusqu’à rendre les gifles que ses aînés lui flanquaient et devenir le maître incontesté des îles britanniques. Ton envie irrépressible de le tuer, de l’effacer de la carte, était aussi forte que ton désir atroce et coupable de le faire tien. Cette guerre décisive, tu la remportes et tu le dépossède de tout ce qu’il a, de tout ce qui le rendait heureux. Lui, en voyant l’attachement sincère et pur qui te liait à Jeanne d’Arc et qui le rendait fou de rage, a jeté cette Sainte qui avait pris les armes en ton nom au bûcher, sous tes yeux. La Providence vous punit de ces atrocités en abattant la Peste Noire sur l’Europe mais ça ne t’arrête pas. Une fois ta Némésis temporairement hors d’état de nuire, c’est sur Autriche et Saint-Empire que tu jettes tes foudres. Tu te l’étais promis jadis : il était temps de libérer Italie – ou plutôt de mettre les terres et les richesses de ton petit frère de ton côté. Ton dévouement acharné te lancera dans pas moins de onze guerres d’Italie, presque cent ans sans te lasser. Mais cette fois, tu ne te bats plus seule. Un allié inattendu prend place à tes côtés.

« Pourquoi l’Empire Ottoman ? Il ne croit pas en Dieu, s’enquit Vatican avec un petit reniflement de mépris lors d’une de tes trop rares séances de confessions.
— Il croit en Dieu mais pas de même façon que nous, répondis-tu prudemment, fatiguée de toujours faire face aux mêmes questionnements inquiets mais soucieuse de ne pas défendre ton allié musulman avec trop de véhémence.
— Mais pourquoi ? Pourquoi tu le rends fort ? Pourquoi tu nous mets ouvertement en danger ? Veux-tu que les foudres de Dieu s’abattent sur nous, qu’une armée de maures nous envahisse comme ils l’ont fait avec Espagne ? »

Il se mettait en colère contre toi, amer et légitime dans ses reproches. La vérité, c’était que tu voyais les nations européennes chrétiennes devenir de plus en plus proches, liées par les alliances entre vos familles royales, et l’idée d’une union chrétienne européenne faisait lentement son petit bonhomme de chemin. Cela vous rendrait plus puissants, c’était incontestable. Mais cela signifiait que le continent serait sous l’emprise impériale du Saint-Empire et cela, tu refusais de l’accepter. Si cette union devait exister, alors tu devais en être l’instigatrice et la meneuse, ou alors ce projet devait mourir dans les flammes et le sang.

« Je le confesse. Que Dieu me pardonne, je veux voir le turc puissant et prêt à la guerre. Vatican souffle un rire amer par ses narines et se lève pour quitter le confessionnal. Tu te redresses à ton tour pour le confronter. Mais pas pour lui, parce qu’il est infidèle et nous sommes tous chrétiens. Pour nous. Pour affaiblir l’Empereur du Saint-Empire, pour être une présence constante et dangereuse rôdant près de ses frontières.
— Tout ce sacrilège parce que tu veux que l’Europe soit ton jouet et pas le sien… »
Vatican n’est plus en colère maintenant, mais il a l’air très ennuyé que tu sois de nature si arriviste et égoïste après tout les espoirs qu’il avait placé en toi. Et encore plus que tu ne t’entendes pas avec le Saint-Empire, lui qui espérait que votre union scelle l’Europe chrétienne unie.

Les années qui suivent ne te rendent pas plus humble, ô grandiose France, bien au contraire. L’époque moderne signe la fin de la féodalité médiévale et le début d’une succession de conflits qui t’ennuient déjà profondément : les Guerres de Religion. Tu ne portes nullement les protestants dans ton cœur et leurs persécutions qu’ils subissent te laissent cruellement de marbre, tu les observe comme un mal nécessaire. Louis le Quatorzième bâtit un nouveau palais à Versailles sur les ruines du pavillon de chasse où son père se terrait jadis pour fuir la foule, d’une somptuosité inégalée. Et pendant un temps tu deviens le joyau de l’Europe, le centre de gravité autour duquel la culture, la mode, la littérature et l’art tournent. Tu n’as plus d’amis ni d’ennemis, tu te bats contre tes frères, tu t’allies à tes rivaux d’antan, tes alliances et mésalliances ne cessent de changer comme un plateau d’échecs à la finalité incertaine où chaque avancée de pion est précédée d’un dé de hasard. Il ne manque plus qu’à ajouter à ce joyeux bazar un Empire colonial et il prend la forme de deux enfants nations que tu te disputes avec Angleterre comme un couple divorcé s’arrachant pour la garde exclusive de sa progéniture.

Nouvelle-France et Nouvelle-Angleterre, c’est ainsi que ces mioches qui valent leur pesant d’or sont sobrement nommés de vos marques possessives. Le premier, futur Canada, fait preuve d’une loyauté et d’une affection sans faille envers toi. Calme, doux et taciturne au point que parfois on l’oublie à côté de son frère bruyant, il t’aime comme une mère et tu t’efforces de l’élever malgré tes lacunes catastrophiques laissées par Rome. Nouvelle-Angleterre, les Treize Colonies qui font la fierté de ton ennemi juré, se montre troublé et rebelle, résiste de plus en plus à l’autorité de son autorité paternelle autoproclamée, comme s’il avait conscience de ne pas pleinement être libre de ses pensées et actions. Une attitude désobéissante qui tournera à l’insubordination lorsqu’il viendra en personne te demander de l’aide pour mener une Révolution. Les Treize Colonies n’ont aucune importance pour toi ; tu as essayé mais tu ne peux pas l’aimer comme tu aimes Canada. Mais tu ne passes pas à côté de l’occasion rêvée de faire du mal à Angleterre en lui arrachant le joyau de son Empire colonial. Dans la foulée, telle une bande de vautours attendant le moindre signe de faiblesse de leur proie, tous les ennemis de la perfide Albion en profitent pour te rejoindre dans cette quête – Prusse, Espagne, et même Russie, une grande nation assez intimidante et mystérieuse que tu ne connaissais que très peu.

Mais de ton côté, tu ne vois pas la tornade révolutionnaire qui gronde, non pas au-dessus des Etats-Unis nouvellement constitués mais menaçant juste sous ta jolie tête poudrée, noircissant les nuages du ciel de Versailles. Depuis un certain temps, tu es particulièrement déconnectée de la vie de ton peuple, au point de ne même plus te rendre compte du ressentiment amer qui se transforme en colère contre la noblesse et son train de vie indécent. Toi-même, tu te perds dans un faste inconvenant ; entre les somptueuses étoffes que ton cher allié ottoman t’offre, les richesses qui s’accumulent sur les cadavres du tiers-état et du commerce triangulaire et tous les plaisirs que tu importes de tes colonies comme si leurs ressources étaient illimitées, tu deviens à l’image de la Cour de ton roi : excessive. Au point que tout se brise.

Pourtant, le peuple continue de t’aimer.
Lorsqu’on te traîne sur l’échafaud, le couperet de la guillotine encore souillé par le sang de feu le citoyen Louis Capet, on te tient avec respect et on te regarde avec espoir, osant à peine te toucher comme si ton aura divine faisait toujours son effet.

« France, ce soir tu meurs et de ton sang, tu balayeras d’une vague pourpre le Vieux Monde. Demain, tu renaîtras immaculée, pardonnée de tes péchés. Tu renaîtras République, tu te consacreras au progrès, à la démocratie et à l’égalité entre les hommes. »

Tu fermes les yeux et lorsque tu les rouvre, tu n’es plus sur l’échafaud. Le bourreau a disparu, la foule a disparu, tu es allongée sur un lit et un homme que tu ne connais pas est penché au-dessus de toi. A la sensation piquante d’une aiguille, tu devines que tu es en train de suffoquer d’une douleur inimaginable parce que ta tête est en train d’être recousue au reste de ton corps. C’est la première fois que tu expérimente la mort – même si en théorie, une nation finit toujours par revenir tant que son peuple veut toujours bien d’elle. L’homme qui était en train de te recoudre, vêtu d’un uniforme militaire, t’aide à te redresser d’un air préoccupé.

« En quelle année sommes-nous ? C’est la première question que tu poses, redoutant la réponse.
— Bon retour parmi nous, France. Nous sommes le 15 vendémiaire, de l’année 4.

L’expression effarée qui prend place sur ton visage à mesure que tu effectues le calcul mental le fait à peine sourire. Il s’explique.

— Je suis le général Napoléon Bonaparte. Nous venons de faire échouer une tentative de coup d’état des royalistes, la République est sauvée et sécurisée. Le temps est venu de vous ramener parmi nous.
— La République ?
— Oui, madame. Ne le sentez-vous donc pas ? Les temps ont bien changé. »


Ce Napoléon te raconte alors tout ce qui s’est passé pendant les deux ans que tu as passé dans le néant de l’après-vie : Angleterre qui a explosé de colère et déclaré la guerre à la nouvelle République encore vacillante dès le moment où l’annonce de ta mort est parvenue à ses oreilles, avec l’intention manifeste de te venger et de t’aider à remettre le Dauphin sur le trône. Les nombreuses révoltes matées, dont celle de Vendée. L’Espagne qui déclare ensuite la guerre avec un peu plus d’appréhension, effrayé de ce que ton peuple pourrait faire à ton corps inanimé. L’Europe entière qui attaque la France privée de sa représentante, et se retrouve battue à plates coutures comme si Dieu lui-même approuvait l’existence de la République. Le Comité de Salut Public, l’abolition du catholicisme, l’abolition de l’esclavage, la mort du Dauphin… ça fait beaucoup de choses à assimiler mais tu n’as pas le temps de te reposer, bien au contraire.

« Il faut que vous signiez la Constitution et la Déclaration des Droits de l’Homme, madame. Montrez à votre frère, à Angleterre et aux autres que cela est inutile de nous combattre, que vous êtes de nôtre côté. »

Tu t’exécutes. Ça ne change rien. Au contraire même, la situation empire.

Lorsque les autres constatent que tu n’es pas retenue de force par ton peuple, que tu soutiens la Révolution, les idées et les valeurs de la République, tu deviens un danger qui menace toutes les têtes couronnées d’Europe. Brusquement, te voilà en guerre contre le monde entier et pour être honnête, tu es complètement terrifiée. Tes seuls alliés sont tes frères que tu maintiens sous ton joug avec la menace de ta force armée, et Napoléon qui est devenu ton empereur, qui t’a couronnée de lauriers en or en te disant que tu était la digne héritière de Rome et qu’il se battra toujours en ton nom et pour ton honneur. Voir les nouvelles idées démocratiques et progressistes dont tu es empreinte s’étendre dans tout le continent, c’était ton rêve. Mais face à la réaction hostile de tes pairs, la seule chose que tu es parvenue à faire grandir, ce sont tes frontières. Il arrive parfois que Napoléon doute mais tu le rassures aussitôt.

« Celui qui sauve une nation ne viole aucune loi. Je vous suivrai jusqu’aux étoiles si vous me donnez une autre victoire. »

Et cette victoire, il te la donne : elle s’appelle Austerlitz. Tu es présente sur place, Russie et Autriche aussi. Pour la première fois, tu vois de la terreur dans leurs yeux quand ils te regardent, quand ton armée déferle sans que rien ne l’arrête. Lors de cet affrontement, tu te retrouves face au Saint-Empire. Il crie, furieux, désespéré, agitant une épée vers toi et t’invitant à descendre de ton cheval pour venir l’affronter une bonne fois pour toutes. Un duel que tu remportes, portée par ton expérience dans l’art de la guerre et les siècles de haine que tu cultives depuis des siècles envers la jeune nation germanique. Lorsque tu plantes ton épée dans son cœur, toi-même haletante, épuisée et couverte de sang, tu ne sais pas encore qu’il ne se réveillera jamais. Quand tu es contrainte d’annoncer la nouvelle à Italie, tu te contentes de lui apporter les deux yeux de son amant en main propre et il s’effondre en larmes, trop désespéré de tristesse pour songer à être en colère contre toi. Les yeux sont ensuite envoyés par courrier à Prusse avec une pièce de cent francs, afin qu’il sache que ce jour-là, c’était bel et bien toi qui a privé l’Europe de son prince héritier. Jamais il ne te pardonnera cette cruauté.

Il faut pas moins de neuf armées pour te stopper dans ta folie : presque tout le continent est à tes pieds et ceux qui refusent de se plier à ton autorité sont en flammes. Prusse, Autriche, Angleterre, Russie, Suède, Norvège, Pays-Bas, ton propre frère Espagne, Portugal. Ils sont tous très remontés contre toi. C’est ta Némésis de toujours, la peste britannique, qui pointe sa lame sur ta gorge lorsque tu es définitivement coincée : ton cher empereur exilé, ton pays tombé, ton armée qui n’attend plus qu’un ordre pour se rendre. Ordre qui ne viendra jamais.

« Signe l’acte de reddition, France. S’il te plaît, souffle-t-il, comme si les mots avaient du mal à sortir de sa bouche. Les yeux de l’anglais sont rivés sur la couture en forme de collier morbide qui entoure ton cou et il hésite à te tuer, après avoir juré d’envoyer en Enfer ceux qui t’avaient fait subir le supplice de la guillotine.
— C’est une précaution inutile, Napoléon l’a déjà signée. Tu fais ça pour m’humilier.
— Tu dois impérativement montrer que tu es d’accord, toi aussi. On ne veut pas risquer une nouvelle révolte.
— Et après quoi ? Tu me forceras à accepter un nouveau roi ? Tout cela n’aura servi à rien ?
— Il n’y a plus rien que tu puisses faire. Rends-toi. Sois raisonnable, je n’ai aucune envie de…
— Mais merde…
tu lâches un rire, furieuse. Plutôt crever. Focalisé sur ta gorge mutilée et tes expressions faciales, il ne remarque pas le pistolet que tu viens de sortir de ta poche. Tu n’as donc rien appris de toutes ces années à me côtoyer. La Garde meurt mais ne se rend pas. »

Tu entends son cri horrifié, des bruits de précipitation lorsqu’il tente de t’arrêter. Mais trop tard. Tu presses la détente et le coup part, directement dans ta boîte crânienne. Lorsque tu te réveilles quelques minutes plus tard, Angleterre n’a pas bougé. Retranché dans un coin de la pièce avec les autres qui l’ont rejoint en entendant la détonation, toujours affolé, les yeux écarquillés et fous, le visage constellé de gouttes de ton sang qu’il n’a pas pris le temps de nettoyer. La seule pensée qui traverse ton esprit, allongée par terre les cheveux dans les résidus de ta cervelle explosée, c’est l’espoir que Rome soit fier de toi, où qu’il soit. Après tout, tu es parvenue à mettre le pied dans Moscou.

Après cela, l’Europe doit se remettre des ravages que les guerres napoléoniennes ont causés. Angleterre est devenu tellement puissant qu’aucune nation ne peut prétendre l’égaler. Tu as subi l’humiliation d’une occupation, la perte de toutes les terres prises par la guerre et la conquête, et un roi pantin que tu hais viscéralement a repris place sur le trône. Tu dois pourtant te relever et trouver de quoi occuper ton esprit meurtri, auquel cas tu te surprends à fixer tes armes à feu avec des pensées sombres, auxquelles tu n’étais pas habituée : tu te souviens de la paix et du silence qui régnaient dans le néant de la mort et l’idée d’y retourner t’effleure dans les moments de grand désespoir. Il n’y a que la culpabilité chrétienne qui t’empêche de faire le grand saut. Alors malgré tes ressentiments envers Louis XVIII, tu t’impliques dans les grandes décisions qu’il prend pour le peuple : la Révolution Industrielle et la conquête de nouveaux territoires en Afrique du Nord.

Pour être honnête, tu avais complètement oublié l’existence d’Algérie après l’exil de Napoléon. La nation, vassale de l’Empire Ottoman, avait fourni l’armée française en blé mais tu étais tellement empêtrée dans les problèmes que tu n’as jamais pensé à le rembourser, jusqu’au jour où il t’a envoyé une lettre incendiaire très détaillée avec le calcul de tout ce que tu lui devais : une somme astronomique de cinq chiffres. En francs bien sûr, pas en monnaie locale. La légende dira que le Dey d’Alger a giflé un émissaire français avec un éventail et que ce petit événement a déclenché la Conquête de l’Algérie, transformant une simple petite histoire de remboursement en guerre sanglante de quinze ans. Ce n’était pas ton intention initiale de reformer un Empire colonial après la branlée de la Guerre de Sept ans mais il faut se rendre à l’évidence : tu es complètement ruinée, et le moyen le plus simple de remplir de nouveau les caisses de l’Etat, c’est d’exploiter les ressources des plus faibles que soi sans pitié.

Le siècle ne te laisse aucun répit et ta personnalité est confrontée à des tonnes de d’altérations à mesure que les gouvernements se renversent et se succèdent : à la Restauration de la royauté vient ensuite une seconde République qui ne tient que quatre ans, un nouvel Empire où tu retrouves de nouveau la dynastie Bonaparte, puis une troisième République. Tes idéaux sont déchirés entre athéisme et chrétienté, socialisme et conservatisme, république et empire, et tout le monde en subit les frais. Mais depuis la Révolution Française, tu t’es fait la promesse de toujours être du côté du peuple et tes cicatrices lorsque tu croises ton reflet dans un miroir sont un rappel constant des malheurs qui tombent sur ceux qui ignorent les cris de la faim et de la misère. Il est donc facile de deviner où tu te trouves lorsque les Trois Glorieuses éclatent : hors des Tuileries, saisissant la première occasion pour saisir un drapeau rouge et laisser ton roi indésiré Charles X assister à sa propre chute.

Le premier à se montrer perturbé par ton apparente bipolarité demeure Algérie, agacé de te voir défendre si assidûment des valeurs d’égalité entre les peuples alors qu’il a l’impression d’être traité en citoyen de seconde zone.

« Angleterre dit que toutes les races ne sont pas à égalité et qu’il peut prouver scientifiquement que les blancs sont supérieurs à tous les niveaux. Qu’est-ce que tu en penses ?

Des fois, il pose ce genre de question. Et ta réponse varie au cours des époques. Dans les premières années, elle était teintée de charité chrétienne :

— Ce n’est pas de la science, c’est du charabia. Nous sommes tous des enfants d’Adam et Eve et tu vaux tout autant que moi. Toutes les nations peuvent atteindre la richesse et la puissance de l’Europe. Mais ceux qui en ont les capacités techniques doivent parfois aider les autres. Bientôt, Alger deviendra aussi belle que Paris. »

Sans que tu ne sache pourquoi, il te regarde toujours comme s’il allait te sauter à la gorge et te tuer sur place quand tu lui dis que tu vas transformer Alger en Paris. Plus le temps passe, plus tu réalises que tes projets pour ta colonie sont irréalisables et ton désappointement grandit. La façon dont tu traites les nations sous ton contrôle a tendance à les exaspérer : de façade tu adoptes un comportement de patron paternaliste, tu les appelles « mes enfants » et tu leur promets protection mais dans l’ombre, tu les dépouille de leurs ressources et tu les écrases dans le sang lorsqu’ils tentent de se rebeller.

1870 et 1871 viennent et si tu devais désigner les pires années de ta vie, ce serait celles-ci sans la moindre hésitation. Tu perds la Guerre franco-prussienne, l’ennemi germanique t’arrache l’Alsace-Lorraine, la Commune de Paris échoue dans le sang et pire que tout : le Saint-Empire revient mystérieusement à la vie.

Enfin, pas tout à fait. Il se présente sous le nom d’Allemagne et il n’a aucun souvenir de sa vie d’avant mais les traits de son visage ne trompent pas : il est le Saint-Empire ressuscité. Il ne te reconnaît pas, il ne sait pas que c’est toi qui l’a tué. Il ne se souvient même pas de tout ce qu’il a vécu avec Italie et même si ça brise le cœur de ton frère, il entreprend aussitôt d’essayer de le reconquérir. Toi, de ton côté, d’abord terrifiée par la perspective de ce spectre revenu pour se venger, tu te rends compte que tu ne ressens plus aucune haine contre lui ; tu fais face à un enfant, un jeune garçon qui ne représente plus aucune menace contre toi, qui se cache sous les jupons de Prusse, trop introverti et timide pour se mêler aux foules ou parler en public. De toute façon, tu ne le croises pas beaucoup : ta défaite suite à la guerre contre Prusse t’a tellement humiliée que tu as disparu de honte, retranchée à Madagascar pour superviser des grands travaux jusqu’à ce que ce soit Angleterre et Allemagne qui viennent te tirer de cet état d’isolation moitié-volontaire moitié-forcé. La France doit reprendre sa place parmi les grandes puissances et participer à un événement décisif qui relancera les dés : le partage de l’Afrique.

Une fois ton égo réparé et un Empire décent sous ton joug, tu te mets en tête de chercher de nouvelles alliances. Tu te lances sur trois fronts : la reconquête de l’Empire Ottoman (au sens figuré bien sûr), l'emprisonnement de Russie aux banques françaises par des prêts qu'il ne pourra jamais rembourser et la fin des hostilités avec Angleterre. La première mission ne fonctionne pas très bien mais les deux autres sont des francs succès même si ce n’est pas très moral de jouer sur plusieurs tableaux. Tu parviens même à apitoyer Italie sur ton pauvre sort avec tes talents de comédienne et à le convaincre d’être de ton côté si un conflit venait à éclater. Ainsi, lorsque la guerre est déclarée en 1914, tu es militairement préparée à l’affrontement et entourée d’alliés prêts à prendre les armes pour toi si Allemagne bouge le petit doigt. Russie quitte le combat en cours de route pour affronter sa propre révolution et il s’apprête à devenir le mouton noir de l’Europe comme tu le fus à l’époque mais ce n’est pas grave, tu gagnes quand même et ce pauvre Allemagne est écrasé par les termes du traité de Versailles, condamné à payer les réparations pour le monde entier. Ton rapprochement avec Angleterre, dont les efforts ont débuté dès 1902, portent enfin leurs fruits. Puis, alors que vous vous étiez tous promis que cette guerre serait la dernière, une seconde éclate, encore plus meurtrière, encore plus destructrice.

« Je suis désolé, France… » Allemagne va répéter ces mots presque sans s’arrêter pendant des années, comme si la culpabilité était la seule chose qu’il était encore capable de ressentir pour ne pas complètement perdre son humanité. Toi, tu es terrorisée par l’idée d’une guerre nucléaire alors tu accepte ce qui avait été inacceptable à tes yeux jusqu’à maintenant : l’Union Européenne, sous le règne d’Allemagne et le tien, conjointement comme un mariage maudit où vous vous sacrifiez pour que la paix éternelle règne. Une belle chimère, n’est-ce pas ? T’en fais pas, Dieu t’en voudra pas pour celle-là. Ton seul crime, c’est d’y avoir cru.

Et ensuite ? Tu perds ton Empire colonial, tu t’insères dans une République qui a l’air de fonctionner – du moins qui ne s’écroule pas en dictature au bout de deux ans –, tu envoies Félicette le chat dans l’espace et tu parviens même à la ramener sur Terre vivante, tu observes le début et la fin de la Guerre Froide, la mort de Prusse, tu découvres que l’industrie est néfaste pour l’environnement et que vos conneries détruisent le climat, le capitalisme entre en crise et en chute lente, la population mondiale dépasse les six milliards d’habitants, internet est créé, le bug de l’an 2000…

Toi, tu es toujours là. Les événements se succèdent trop vite pour que tu prennes le temps de t’y habituer et de changer toi-même, comme si tu avais toujours un train de retard sur le présent. Mais pourquoi être pressé ? Jusqu'à ce que le Soleil vous explose à la tête, il te reste encore toute l’éternité.

arbre généalogique. elle n’a pas de famille dite « de sang » ; la Gaule l’a vue naître, Rome l’a élevée, elle a grandi auprès de l’Espagne et de l’Italie comme des frères et sœurs, elle considère le Canada comme un fils adoré et les Etats-Unis comme une expérience qui a mal tourné
(ii.) ses actions & leurs conséquences ✯

effets secondaires du fait de ses voyages. Les portes n’ont nullement altéré sa mémoire, elle se souvient de tous les événements de son passé avec une précision chirurgicale. Elle n’a pas non plus perdu sa jeunesse éternelle ni sa faculté de régénérescence. Cependant, son unique voyage à travers les portails et l’obsession maladive qu’elle a développée pour ces phénomènes surnaturels et les habitants « de l’autre côté » la rendent progressivement de plus en plus maniaque, déterminée à s’arroger des pouvoirs divins pour réaliser les uchronies qui n’existent pour l’instant que dans son esprit.
son inventaire. Qu'a rapporté votre personnage de chez lui ou de son précédent monde dans ce nouveau monde ?

Elle n’a amené que trois choses, trois objets qu’elle portait sur elle en traversant le portail : son téléphone portable, les clés de sa Deudeuche bordeaux et un mégaphone parce qu’elle était encore au milieu d’une grève au moment où ça s’est produit.
(iii.) sa personnalité & ses compétences ✯

faits divers.
  • Elle possède deux pouvoirs conférés par son statut : immortalité et faculté de régénérescence. Elle risque cependant de s’effacer et mourir si son peuple ne la reconnaît plus en tant que nation.
    Ses pairs la trouvent particulièrement méchante et détestable. « C’est faux », affirme-t-elle, expliquant qu’elle est simplement trop honnête.
    En revanche, elle aime râler, se plaindre d’un petit rien et débattre sur le moindre sujet des heures durant.
    Elle maîtrise parfaitement bien la langue anglaise mais refuse tout simplement de la parler par fierté.
    D’ailleurs, son bagage de connaissance des langues, des mœurs et des cultures du monde est inégalé mais cette curiosité n’a jamais contribué à effacer son complexe de supériorité.
    Elle est connue pour son romantisme. La séduction lui a énormément servi, à la fois dans des négociations politiques ou de l’amusement pur et simple. Ceux qui furent sa victime savent qu’elle est une amante difficile à oublier.
    Sa gastronomie est universellement considérée à la fois comme l’une des plus étranges et l’une des meilleures.
    Elle est très fière de son Histoire et radote parfois à la manière d’une grand-mère nostalgique à quel point elle était puissante jadis.

caractère.
COMBATIVE
ROMANTIQUE
AMBITIEUSE
REVANCHARDE
VANITEUSE
RÂLEUSE
TACTICIENNE
RAFFINÉE
 
OUTRECUIDANTE
EXCESSIVE
ÉGOÏSTE
IMPÉRIEUSE
space cowboy (elle)
à propos du personnage. réécriture d'un personnage original âge. 23 ans crédits. allociné et moi-même. comment nous as-tu connu ? la liste des partenaires sur un autre forum toi. désolée aux admins pour cette biographie trop longue, j'ai rush la fin dans ma grande bienveillance
Mer 9 Aoû - 20:11

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(france) moodboard ✯


les codes & images de présentation du moodboard sont de @heresy
Mer 9 Aoû - 20:13

Johanna Mason
Johanna Mason

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Pseudo :
Lioune
Pronoms IRL :
Elle. She. Her.
Faceclaim :
Jena Malone
Crédits :
Satine <3
Disponibilité :
Disponible.
Warnings :
Violence | Meurtre | Sang | PTSD | Addictions | Régime totalitaire | Torture | Sexe
Triggers :
Aucun.
Dollars :
1039
Occupation :
Vivote du mieux qu'elle peut.
Localisation :
Nouvelle-Orléans, pour l'instant.
Convictions :
Ces portes l'ont sauvée, en quelque sorte, mais elle n'est pas satisfaite.
Race :
Humaine.
Âge RP :
25 ans.
Pronoms RP :
Elle, she, her.
Origines :
Hunger Games
Citation :
"Make him pay for it."
Objectifs :
Survivre. Toujours.
Gif :
France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 3176050629_1_4_pxLwJJCT
Gif 2 :
France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Cbd5e685cb1ae0984fad64d8886cf52ad694f19d
Multicomptes :
France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 0ivz7tbzs2691France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 2b2528ebe8e331ef3962e89a5c92c501b5ab0d1dr1-524-858v2_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 2Q==France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ EYDGUJJBQLBKJU2LC4NODCXPLQFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Marvels-agatha-harkness_utyw.128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 5ec0801cd9054a5089ef5f15408b6815France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 2Q==France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Colin-farrell-speaks-at-adobe-emea-summit-at-excel-on-may-news-photo-1677767993.jpg?crop=0.667xw:1.00xh;0France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 3853711b20a84ef264d589fe0d69e0c25f5274b0France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 8230a6229ee9d087d1a627764ac1abc4e8d03fdcr1-320-300v2_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Princesses-auroraFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Ab67706c0000da84036443274289f6024ddc7619France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ JonissGadge.128.405653France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ FRU81UeWUAUwIwx_pqrjktFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Images?q=tbn:ANd9GcRw-526ZA2Rtcdrr4uTN3gXsT3uMTkc4Whs5A&usqp=CAUFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 317656France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 085547e67f09b6fa19d0ed4b52048f70France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 7ies97v415ta1France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 26a4e521-5f10-4366-a049-3c2316075c8bFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 8a029ceab14d89471af7d13fd9e47d0bFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 01ce367d3f9c66a28a63e050347d6a03
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Bienvenue officiellement parmi nous avec ce choix de personnage original et super intéressant inlove inlove inlove
Mer 9 Aoû - 20:26

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Bienvenue, je suis trop contente de te voir ici fan fan fan fan fan fan fan fan fan Avec la magnifique Léa et France en plus sake
Mer 9 Aoû - 21:42

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Bienvenue luv tellement hâte d'en savoir plus sur ce personnage noway
Jeu 10 Aoû - 14:13

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Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche kokoro
Sam 12 Aoû - 0:53

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Merci tout le monde kokoro
Sam 12 Aoû - 19:18

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Bienvenue parmi nous !
Jeu 17 Aoû - 12:59

Soyona Santos
Soyona Santos

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Pseudo :
Oly
Pronoms IRL :
Il | He | Him
Faceclaim :
Hannah John-Kamen
Crédits :
despoina
Disponibilité :
Disponible.
Warnings :
Sang | Violence | Cruauté animal | Activités illicites | Sexualité explicite
Triggers :
Vos limites sont les miennes.
Dollars :
972
Occupation :
Cheffe d'un groupe illégal de contrebande de dinosaures.
Quartier :
Où ses missions la conduisent.
Localisation :
Quelque part dans un monde infesté de créatures jurassiques.
Convictions :
Le phénomène des portes ? Soyona a franchement d'autres dinos à fouetter à l'heure actuelle.
Race :
Humaine.
Âge RP :
33 ans.
Pronoms RP :
Elle | She | Her
Origines :
Jurassic World (Dominion)
Citation :
You can't engineer loyalty. You have to nurture it.
Objectifs :
Soyona sert avant tout ses intérêts personnels, ce qui lui importe, c'est son propre profit.
Gif :
France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Giphy
Gif 2 :
France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 34b18484a9527b57f3412b8db98fe41309ca8c70
Multicomptes :
France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ CommunityIcon_b407drr1pjm91France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 2721548-1797268_delia_and_mimey_largeFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ C7109fff7f58fc73cce6234b5c98b5bf11f2ea69_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Avatar_6f61f305e976_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ UczTDm-w_400x400France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Avatar_786b733591f7_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Aaron-tveitFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Images?q=tbn:ANd9GcRpjzPOtB8m-72YAdgLSFIbeU6poWcRjIxk8w&usqp=CAUFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 9k=France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 290px-Wielki_Moff_Tarkin_02France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Eb844ac400284cb98aa3f3265852e5dfFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Ym2France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 1686350796-zegegFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 076_CHL_143277France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Peter%2BCushing%2Bin%2BThe%2BMummyFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 74194b67646df8cb5369347cfac38dbeFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 960x0France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ MikkelsenFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Indiana-jones-5-star-phoebe-waller-bridge-says-maybe-in-the-future-well-see-a-helena-shaw-spinoffFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 7a5d74a9-80fb-48e0-b7a0-4140f03d8f56France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Mads-Mikkelsen_GQ_06Sep13_pr_1280France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 254321_fullFrance | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Avatar_c6e63370ceb1_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Avatar_d704281de829_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ 85671c33795b5ec33e503d8c70d6644b27043ffcv2_128France | ❝ je refuse d'accepter d'être aussi laide que vous tous ❞ Avatar_7b56aa33bd28_128
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━ la validation.

❝ bravo à toi, tu es validé (ée) ❞

commentaires de Oly. @La France

Ton personnage n'a définitivement pas fini de me fasciner ! J'ai pris un plaisir fou à lire ta fiche, d'autant plus qu'elle est excellemment bien rédigée luv luv Il me tarde de voir cette chère France en jeu, et d'observer ce que tu vas en faire sur le forum hands hands .
aide à l'intégration. passe un coup d'oeil sur ces liens 938388270

Félicitations, tu es validé·ée.  aaaaa

Il y a des endroits incontournables pour bien intégrer ton personnage au forum. Passe dans les bottins pour le référencer un peu partout, ou dans les demandes pour lui créer des lieux nécessaires à son évolution. Tu peux obtenir un rang, une maison, un métier, beaucoup de choses !

Ton personnage en a terminé avec la paperasserie administrative et il lui faut des liens, des ships ou des RPs ? Si tu aimes le hasard et que tu es timide, c'est à cet endroit pour te faire conseiller par notre adorable communauté.  love

Si tu as des idées précises en tête, c'est dans la rubrique des scénarios et des pré-liens qu'il te faut aller.  3482194067

Ensuite, pourquoi ne pas poster tes fiches de liens ou de RPs et même tester les différents moyens de faire évoluer ses rapports avec les autres personnages à cet endroit ? Tu peux lister ses liens, ses sujets, ses échanges et correspondances, son carnet de voyage ou journal intime, et même t'amuser à le faire interviewer par les autres membres, haha.  frog

Pour t'aider à t'intégrer au sein de notre communauté, nous te proposons de participer au flood, de jouer avec nous, de nous montrer tes talents artistiques ou de plume, et même de visiter notre Discord adoré.

Un souci, une question ?
Pas d'inquiétude, contacte un membre de l'équipe administrative !  leche
Amuse-toi bien parmi nous  pinkheart





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